Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
En revanche la nomination de Philippe Besson, quelles que soient les qualités du bonhomme, n'est pas une erreur, c'est une faute.
Macron n'a toujours pas pris la mesure de l'aversion qu'éprouvent aujourd'hui des français envers ces copinages traditionnels.
Minable, même si Besson fait peut-être l'affaire pour ce poste.
Macron n'a toujours pas pris la mesure de l'aversion qu'éprouvent aujourd'hui des français envers ces copinages traditionnels.
Minable, même si Besson fait peut-être l'affaire pour ce poste.
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Ce qui est compliqué, c'est l'état d'esprit de beaucoup de Français qui, manifestement, ne savent pas ce qu'ils veulent.Jeff Van Planet a écrit : ↑02 sept. 2018, 10:13:49il a été élu pour faire ces réformes, il a des réformes à faire et il les fait, je ne vois pas ce qu'il y a de compliquer là dedans.
- wesker
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Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Johanono, les français savent qu'il y a des efforts à réaliser, que les enjeux budgétaires ne nous permettent pas n'importe quoi et apprécieraient que les responsables politiques s'appliquent, un peu, ce qu'ils suggèrent de leur appliquer.
Par ailleurs, les enjeux liés au pouvoir d'achat, les inquiétudes, les interrogations qui apparaissent sur ces questions risquent de fragiliser une timide reprise, c'est pour cette raison que les faveurs accordées aux premiers de cordée doivent cesser car elles n'apportent pas les investissements espérées ni les perspectives pour chacun de pouvoir évoluer.
Par ailleurs, les enjeux liés au pouvoir d'achat, les inquiétudes, les interrogations qui apparaissent sur ces questions risquent de fragiliser une timide reprise, c'est pour cette raison que les faveurs accordées aux premiers de cordée doivent cesser car elles n'apportent pas les investissements espérées ni les perspectives pour chacun de pouvoir évoluer.
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
D'accord.wesker a écrit : ↑02 sept. 2018, 11:44:50Johanono, les français savent qu'il y a des efforts à réaliser, que les enjeux budgétaires ne nous permettent pas n'importe quoi et apprécieraient que les responsables politiques s'appliquent, un peu, ce qu'ils suggèrent de leur appliquer.
Par ailleurs, les enjeux liés au pouvoir d'achat, les inquiétudes, les interrogations qui apparaissent sur ces questions risquent de fragiliser une timide reprise, c'est pour cette raison que les faveurs accordées aux premiers de cordée doivent cesser car elles n'apportent pas les investissements espérées ni les perspectives pour chacun de pouvoir évoluer.
Certes la suppression de l'ISF avait pour objet un ruissellement de cet argent conservé par les riches vers l'économie réelle mais, outre que les montants sont trop faibles (car 4 milliards d'ISF pour les plus riches quand les dividendes du CAC 40 s'élèvent à 47 milliards c'est insuffisant), aucun chiffre ne vient conforter cette idée que les riches ont accepté la proposition de Macron et leurs investissements supplémentaires n'ont surement pas profité à l'économie française à hauteur des 4 milliards. En conséquence on peut dire que ce cadeau est un "petit" cadeau pour les riches mais apparaît contre productif dans les couches moyennes ou ça semble énorme.
C'est, de toutes évidences , une réforme qu'il aurait pu faire si l'économie était repartie avec une croissance à la hauteur du reste de la zone euro, c'est à dire la 3ème ou 4ème année de son quinquennat. Qui plus est il aurait conservé quelques billes pour les budgets 2019 et 2020.
- wesker
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Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Que ce que tu veux de plus ? qu'on leur donne encore davantage ? Mais pourquoi faire ? Ils se moquent totalement de la condition de vie du plus grand nombre, perdent déjà la notion de la valeur de l'argent. Tout cela ne sert à rien et fragilise notre tissu économique alors qu'ailleurs, on favorise l'investissement en pénalisant les rentes de situation et le stock immobilisé.
En matière de lutte contre la pauvreté, il ne s'agit pas de réduire le nombre de richesse, il s'agit de favoriser la cohésion d'un pays afin de le conduire vers des objectifs ambitieux tels que le redressement budgétaire, le plein emploi et l'évolution sociale qui peut, certes être injuste mais celui qui voit sa situation s'améliorer ne regarde pas la situation de celui qui a déjà tout.
En matière de chômage comment faire croire que la réduction des droits à l'indemnisation, (sans baisse des cotisations) créera de l'emploi quand ceux qui ont déjà tout ne cessent d'accumuler des sommes abyssales sur leurs comptes en banques ? Chacun peut comprendre la limite intellectuelle comme chacun sait les limites d'une fiscalisation confiscatoire. Redevenons sérieux !
En matière de lutte contre la pauvreté, il ne s'agit pas de réduire le nombre de richesse, il s'agit de favoriser la cohésion d'un pays afin de le conduire vers des objectifs ambitieux tels que le redressement budgétaire, le plein emploi et l'évolution sociale qui peut, certes être injuste mais celui qui voit sa situation s'améliorer ne regarde pas la situation de celui qui a déjà tout.
En matière de chômage comment faire croire que la réduction des droits à l'indemnisation, (sans baisse des cotisations) créera de l'emploi quand ceux qui ont déjà tout ne cessent d'accumuler des sommes abyssales sur leurs comptes en banques ? Chacun peut comprendre la limite intellectuelle comme chacun sait les limites d'une fiscalisation confiscatoire. Redevenons sérieux !
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Rappelons que les Français consomment surtout des produits importés (comme en témoigne l'importance du déficit commercial). Toute politique consistant à accorder un regain de pouvoir d'achat aux Français ne fera qu'accentuer le déficit commercial, surtout si elle altère la compétitivité de nos entreprises.wesker a écrit : ↑02 sept. 2018, 11:44:50Johanono, les français savent qu'il y a des efforts à réaliser, que les enjeux budgétaires ne nous permettent pas n'importe quoi et apprécieraient que les responsables politiques s'appliquent, un peu, ce qu'ils suggèrent de leur appliquer.
Par ailleurs, les enjeux liés au pouvoir d'achat, les inquiétudes, les interrogations qui apparaissent sur ces questions risquent de fragiliser une timide reprise, c'est pour cette raison que les faveurs accordées aux premiers de cordée doivent cesser car elles n'apportent pas les investissements espérées ni les perspectives pour chacun de pouvoir évoluer.
Le pouvoir d'achat comme élément moteur de la croissance, ça reste à vérifier. En réalité, le pouvoir d'achat a une importance davantage politique qu'économique.
- wesker
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Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Il n'y a pas que l'érosion du pouvoir d'achat pour répondre à cette préoccupation légitime, Johanono, il y a la sensibilisation, le marketing, les droits compensatoires que nous interdisent les traités européens, et aussi la communication nécessaire à l'éveil des consciences.
Prétendre que la baisse du pouvoir d'achat, bien entendu des plus modestes, de ceux qui n'ont déjà rien, serait la solution est une preuve de facilité mais également de manque d'imagination.
Prétendre que la baisse du pouvoir d'achat, bien entendu des plus modestes, de ceux qui n'ont déjà rien, serait la solution est une preuve de facilité mais également de manque d'imagination.
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Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
75% des votants n'ont pas voté pour Macron au premier tour. Et il a été très très mal élu contre un épouvantail au second tour.johanono a écrit : ↑02 sept. 2018, 11:05:00Ce qui est compliqué, c'est l'état d'esprit de beaucoup de Français qui, manifestement, ne savent pas ce qu'ils veulent.Jeff Van Planet a écrit : ↑02 sept. 2018, 10:13:49il a été élu pour faire ces réformes, il a des réformes à faire et il les fait, je ne vois pas ce qu'il y a de compliquer là dedans.
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Il y a 8% des chômeur qui ne cherchent pas d'emploi. Soit, excusez ma manie des chiffres, environ 300 000 personnes. Je n'arrête pas de voir ou rencontrer des employeurs qui ne trouvent pas d'employés (entre 400 000 et 600 000) et il y en a qui ferment. Regardez les saisonniers pour les vendanges. J'ai eu fait des vendanges (de raisin, de kiwis etc ..) et je ne m'en suis pas mal porté. Certes c'est dur mais quand j'étais étudiant et que je voulais de l'argent pour me payer des bouquins, je n'hésitais pas. Or les exploitants agricoles (ne pas prendre le terme exploitant au pied de la lettre) n'arrivent pas à recruter ou sont contraints de se tourner vers l'étranger.wesker a écrit : ↑02 sept. 2018, 17:29:41
En matière de chômage comment faire croire que la réduction des droits à l'indemnisation, (sans baisse des cotisations) créera de l'emploi quand ceux qui ont déjà tout ne cessent d'accumuler des sommes abyssales sur leurs comptes en banques ? Chacun peut comprendre la limite intellectuelle comme chacun sait les limites d'une fiscalisation confiscatoire. Redevenons sérieux !
Mettre tout le monde dans un sac de feignant est tout aussi stupide que de mettre tout le monde dans le sacs de chômeurs cherchant ardemment un job.
Il faut éviter que certains profitent du système mais tout faire pour que ceux qu cherchent vraiment trouvent et soient formés.
Après ça, remettre sur le tapis le fait qu'il y a des riches et des pauvres n'avance à rien sauf à vouloir faire une révolution.
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Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
A mon avis, les 300 000, personne n'en voudrait de toute façon. Donc, faire une loi pour les remettre au travail... Et les 2 700 000 restants alors ?
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Quelles sont vos sources ?
Il y a eu une époque où les allocations chômage étaient dégressives. On en est revenu en disant que ce n'était pas efficace. Aujourd'hui, on dit l'inverse pour remettre de la dégressivité, et ce sont les cadres qui seraient visés, comme si c'était la catégorie qui profitait du système...
Trêve d'hypocrisie : que ce soit pour le chômage ou d'autres protections sociales, les réformes de Macron ne visent pas à l'efficacité mais aux économies sur le dos des personnes en situation de précarité.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Ne pas oublier les centaines de milliers d'emplois qui ne trouvent pas preneur. Pas plus que ces emplois non déclarés par les employeurs car ils n'arrivent déjà pas à combler leurs demandes.Nombrilist a écrit : ↑03 sept. 2018, 11:27:10A mon avis, les 300 000, personne n'en voudrait de toute façon. Donc, faire une loi pour les remettre au travail... Et les 2 700 000 restants alors ?
Si on descendait le nombre de chômeur de 500 000 ce serait un succès, d'autant que ces gens génèreraient eux même des besoins, une consommation accrue etc ..
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Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
L'histoire des gens qui refusent des emplois est largement surfaite et exagérée !
- Nombrilist
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Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
Les centaines de milliers d'emploi qui ne trouveraient pas preneur, je suis certain que cette statistique est bidon.Papibilou a écrit : ↑03 sept. 2018, 18:47:31Ne pas oublier les centaines de milliers d'emplois qui ne trouvent pas preneur. Pas plus que ces emplois non déclarés par les employeurs car ils n'arrivent déjà pas à combler leurs demandes.Nombrilist a écrit : ↑03 sept. 2018, 11:27:10A mon avis, les 300 000, personne n'en voudrait de toute façon. Donc, faire une loi pour les remettre au travail... Et les 2 700 000 restants alors ?
Si on descendait le nombre de chômeur de 500 000 ce serait un succès, d'autant que ces gens génèreraient eux même des besoins, une consommation accrue etc ..
Re: Pauvreté, assurance chômage, santé... Une rentrée 2018 sociale chargée
On a déjà débattu de cette question dans un autre topic. Il me semble avoir montré de nombreux exemples d'offres d'emplois non pourvues. Et l'on parle là de vrais emplois. Alors comment quantifier tout ça ? C'est difficile, certes. Mais il y en a quand même beaucoup.Nombrilist a écrit : ↑03 sept. 2018, 19:55:25Les centaines de milliers d'emploi qui ne trouveraient pas preneur, je suis certain que cette statistique est bidon.Papibilou a écrit : ↑03 sept. 2018, 18:47:31Ne pas oublier les centaines de milliers d'emplois qui ne trouvent pas preneur. Pas plus que ces emplois non déclarés par les employeurs car ils n'arrivent déjà pas à combler leurs demandes.Nombrilist a écrit : ↑03 sept. 2018, 11:27:10A mon avis, les 300 000, personne n'en voudrait de toute façon. Donc, faire une loi pour les remettre au travail... Et les 2 700 000 restants alors ?
Si on descendait le nombre de chômeur de 500 000 ce serait un succès, d'autant que ces gens génèreraient eux même des besoins, une consommation accrue etc ..
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