Golgoth a écrit : ↑20 juil. 2018, 21:55:28Utiliser un psychopathe manifeste pour sa sécurité alors qu’on a accès à l’élite de la police, il y a quand même quelque chose de pas net. Le fait de le couvrir d’avantages puis de le couvrir tout court n’est pas clair non plus.Papibilou a écrit : ↑20 juil. 2018, 20:10:12Il faut aussi savoir si on élit un président pour s'occuper de ce genre de choses. D'ici que l'on reproche à Macron le temps pourri ..; alors que tout le monde sait que c'est la faute de la météo !
On va sans doute avoir dés rebondissements.
Affaire Alexandre Benalla : Macron refuse de commenter, Philippe et Collomb tentent de déminer
Re: Affaire Alexandre Benalla : Macron refuse de commenter, Philippe et Collomb tentent de déminer
Re: VIDEO. Affaire Alexandre Benalla : Macron refuse de commenter, Philippe et Collomb tentent de déminer
Même durant sa période de grâce, Macron n'a évoqué aucun sujet intéressant, il s'est contenté de rustines ici et là, ainsi que de lois événementielles et de lieux communs. Pour sa défense, il n'est pas le seul.
Seulement, qu'on ne vienne pas prétendre que la médiatisation de ce fait empêcherait notre foutu président de faire correctement son travail. Il a besoin d'être déstabilisé, même avec des affaires de caniveau, ça le fait descendre de la planète Jupiter.
- wesker
- Messages : 32008
- Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Re: Affaire Alexandre Benalla : Macron refuse de commenter, Philippe et Collomb tentent de déminer
Il faut du courage et de la détermination pour oser s'affranchir de la tyrannie des partis qui divisent les citoyens entre eux mais ne défendent, à priori que des intérêts catégoriels, dont les leurs.
Re: VIDEO. Affaire Alexandre Benalla : Macron refuse de commenter, Philippe et Collomb tentent de déminer
La question n'est pas de savoir si le président a, ou non, besoin d'être déstabilise. La question est de savoir comment les citoyens eux-mêmes abordent le débat politique. Est-ce qu'on s'intéresse au débat politique par le petit bout de la lorgnette d'un fait divers sans grand intérêt, ou bien est-ce qu'on fait l'effort de réfléchir à de vrais débats et à de grands enjeux ? Pour que la démocratie soit vivante, il faut que les citoyens se saisissent eux-mêmes du débat politique en réfléchissant aux vrais sujets.Spartiate a écrit : ↑20 juil. 2018, 23:25:18Même durant sa période de grâce, Macron n'a évoqué aucun sujet intéressant, il s'est contenté de rustines ici et là, ainsi que de lois événementielles et de lieux communs. Pour sa défense, il n'est pas le seul.
Seulement, qu'on ne vienne pas prétendre que la médiatisation de ce fait empêcherait notre foutu président de faire correctement son travail. Il a besoin d'être déstabilisé, même avec des affaires de caniveau, ça le fait descendre de la planète Jupiter.
- wesker
- Messages : 32008
- Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Re: Affaire Alexandre Benalla : Macron refuse de commenter, Philippe et Collomb tentent de déminer
Pardon, qu'un collaborateur usurpe une fonction policière et bénéficie d'une protection illégitime ne semble pas être dépourvue d'intérêt, nous avons, encore pour certains d'entre nous l'ambition de demeurer un Etat de droit, et dès lors des exigences éthiques, légales etc... restent nécessaires !
Re: VIDEO. Affaire Alexandre Benalla : Macron refuse de commenter, Philippe et Collomb tentent de déminer
Ils le font. Avec des résultats insignifiants.
La démocratie se limite à des élections organisées tous les 5 et 6 ans en France. Elle ne peut pas être vivante en dehors de ces échéances.
- wesker
- Messages : 32008
- Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Re: Affaire Alexandre Benalla : Macron refuse de commenter, Philippe et Collomb tentent de déminer
Précisément il appartient aux citoyens qui s'opposent à cette politique de s'engager au sein de formations politiques dans lesquelles et avec lesquelles ils pensent pouvoir s'entendre ou de s'auto organiser afin d'élargir leur propre influence et de voter, pour eux mêmes.
Re: Affaire Alexandre Benalla : Macron refuse de commenter, Philippe et Collomb tentent de déminer
Pour moi cette affaire cache un vrai débat de fond, à savoir la privatisation de la sécurité et de l’usage de la force par des barbouzes (par ailleurs totalement incompétentes).
Par ailleurs les incidents ont eu lieu un premier mai, déjà entaché par des polémiques sur les provocations policières. C’est une atteinte grave à la démocratie. Plus au nord de l’Europe, je ne donnerais pas cher d’un chef de l’état dont dont le bras droit sécurité vient taper une femme et un homme à terre en pleine manif du premier mai pour se faire la main... La démission de Coulomb serait un minimum du minimum du minimum.
Par ailleurs les incidents ont eu lieu un premier mai, déjà entaché par des polémiques sur les provocations policières. C’est une atteinte grave à la démocratie. Plus au nord de l’Europe, je ne donnerais pas cher d’un chef de l’état dont dont le bras droit sécurité vient taper une femme et un homme à terre en pleine manif du premier mai pour se faire la main... La démission de Coulomb serait un minimum du minimum du minimum.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: VIDEO. Affaire Alexandre Benalla : Macron refuse de commenter, Philippe et Collomb tentent de déminer
Euh oui ! Ca serait bien ! Mais, en réalité, c'est les partis qui nous imposent leurs sujets en fonction de leurs agendas électoraux et de leurs plans com' !
"Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés" - George Orwell, «1984»
- politicien
- Site Admin
- Messages : 34347
- Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
- Compte Twitter : @LActuPolitique
Re: Affaire Alexandre Benalla : Macron refuse de commenter, Philippe et Collomb tentent de déminer
Affaire Benalla : Macron affronte sa plus grave crise politique
20 juil. 2018, 17:57:25
VIDÉOS - En engageant une procédure de licenciement à l'encontre d'Alexandre Benalla, le chef de l'État tente de laisser passer l'orage.
Alexandre Benalla protégeant Emmanuel Macron à Amiens, le 26 avril 2017, lors de la visite de l'usine Whirlpool. Eric Feferberg/AP
VIDÉOS - En engageant une procédure de licenciement à l'encontre d'Alexandre Benalla, le chef de l'État tente de laisser passer l'orage.
La première digue a cédé, la deuxième se fissure, l'Élysée fait le dos rond. Après avoir tenté de résister à la pression médiatique et politique jeudi, la présidence de la République a annoncé vendredi matin avoir engagé une procédure de licenciement à l'encontre d'Alexandre Benalla, le collaborateur d'Emmanuel Macron camouflé en policier et identifié sur une vidéo en train de molester un jeune homme et une jeune femme à l'issue des manifestations du 1er mai dernier. Jusqu'alors, la présidence de la République assurait avoir déjà sanctionné Alexandre Benalla en lui infligeant une mise à pied de quinze jours après la découverte de ses agissements lors de la manifestation. «À ce moment-là, on considère que la sanction est proportionnée et adaptée à ce qui s'est passé», confie-t-on dans l'entourage du chef de l'État.
Dans la hiérarchie élyséenne, Alexandre Benalla se retrouve alors rétrogradé à un poste qu'un proche du chef de l'État décrit comme «l'équivalent de rien». Pour justifier sa décision de finalement le licencier, l'Élysée explique désormais avoir eu connaissance de «faits nouveaux constitutifs d'une faute commise par Alexandre Benalla».
Focus-Affaire Benalla: «l'Elysée est en mode "gestion de crise"» - Regarder sur Figaro Live
«Violences en réunion»
Le soir même de la révélation par le journal Le Monde de son identité, l'adjoint au chef de cabinet d'Emmanuel Macron s'est fait remettre des images des caméras de vidéosurveillance de la ville de Paris le montrant en train de s'en prendre au jeune homme, mais sous un autre angle que celui de la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux ayant servi à son identification.
Dans la foulée, Alexandre Benalla était placé en garde à vue pour «violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public, usurpation de fonctions, port illégal d'insignes réservés à l'autorité publique et complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéoprotection».
» LIRE AUSSI - Affaire Benalla: une usurpation qui indigne les policiers
Affaire Benalla: les images choquantes de son agression sur une jeune femme - Regarder sur Figaro Live
Macron garde le silence
Dans le même temps toujours, le ministère de l'Intérieur annonçait avoir suspendu trois policiers, dont deux commissaires, pour avoir «communiqué à un tiers» ces images de vidéoprotection. Pas suffisant pour éteindre l'incendie. Car, dans les heures qui suivaient, c'est une cascade de révélations qui venait alimenter le feuilleton, lui donnant, au fil des attaques politiques, des allures d'affaire d'État.
Révélations d'abord sur Alexandre Benalla et le traitement dont il bénéficiait, de l'octroi récent d'un appartement sur le quai de Branly à sa voiture de fonction toutes options avec chauffeur. Au fil des heures, le portrait qui se peint d'Alexandre Benalla fait apparaître un cow-boy un peu chien fou à la main leste, enivré du pouvoir que lui confère la proximité du président. Par ricochet, c'est Emmanuel Macron qui est atteint, attaqué pour un manque de discernement dans le choix de son entourage.
(...)
Article complet sur http://www.lefigaro.fr/politique/2018/0 ... itique.php
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Re: Affaire Alexandre Benalla : Macron refuse de commenter, Philippe et Collomb tentent de déminer
J'aurais préféré que Macron affronte sa plus grave crise politique, par exemple suite à sa décision de ratifier le TAFTA, ou encore à cause de son renoncement à interdire immédiatement l'usage du glyphosate, ou encore à cause de son incapacité à fermer les mosquées salafistes, ou encore suite à sa décision d'annuler la construction de l'aéroport de NDDL, ou encore à cause de la PMA qu'il s'apprête à légaliser, ou encore à cause de son incapacité à faire respecter l'ordre public en France face aux récurrentes émeutes racailliques urbaines.
Mais non : il affronte sa plus grave crise politique à cause d'un obscur gugusse qui aurait fait le poing lors d'une manifestation et qu'il n'aurait pas sanctionné assez durement.
Qu'on me permette de penser que les proportions prises par cette affaire illustrent parfaitement la faiblesse du débat politique en France.
Mais non : il affronte sa plus grave crise politique à cause d'un obscur gugusse qui aurait fait le poing lors d'une manifestation et qu'il n'aurait pas sanctionné assez durement.
Qu'on me permette de penser que les proportions prises par cette affaire illustrent parfaitement la faiblesse du débat politique en France.
- politicien
- Site Admin
- Messages : 34347
- Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
- Compte Twitter : @LActuPolitique
Re: Affaire Alexandre Benalla : Macron refuse de commenter, Philippe et Collomb tentent de déminer
Les gardes à vue d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase prolongées
21 juil. 2018, 09:18:47
Les gardes à vue d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase, entendus depuis hier sur leurs agissements le 1er mai lors d'une manifestation parisienne, ont été prolongées samedi de 24 heures, a indiqué…
- Par Le Figaro.fr avec AFP
- Mis à jour le 21/07/2018 à 11:39
- Publié le 21/07/2018 à 11:18
Les gardes à vue d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase, entendus depuis hier sur leurs agissements le 1er mai lors d'une manifestation parisienne, ont été prolongées samedi de 24 heures, a indiqué ce samedi le parquet de Paris.
» Lire aussi - Notre dossier consacré à l'affaire Benalla
Ils sont interrogés dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte à la suite de révélations du Monde, qui a identifié Alexandre Benalla, alors collaborateur d'Emmanuel Macron à l'Elysée, sur des vidéos de violences commises sur des manifestants, le 1er mai, sur la place de la Contrescarpe, à Paris. Vincent Crase, gendarme réserviste, a également été identifié sur des images enregistrées au même moment.
» Lire aussi - Les trois policiers impliqués dans l'affaire Benalla en garde à vue
Cette affaire prend une envergure importante depuis plusieurs jours. Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, sera auditionné ce lundi par la commission des Lois de l'Assemblée nationale, constituée en commission d'enquête, alors que la place Beauvau est soupçonnée d'avoir été informée dès le 2 mai des accusations contre Alexandre Benalla.
LIRE AUSSI - Affaire Benalla : Gérard Collomb auditionné lundi à l'Assemblée nationale
Article complet sur http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/ ... ongees.php
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Re: Affaire Alexandre Benalla : Macron refuse de commenter, Philippe et Collomb tentent de déminer
Tu es largement hors sujet. Le Président de la République nomme qui il veut au sein de son cabinet, fonctionnaire ou pas. Benalla ne correspond pas vraiment à la définition du barbouze.Golgoth a écrit : ↑21 juil. 2018, 08:05:59Pour moi cette affaire cache un vrai débat de fond, à savoir la privatisation de la sécurité et de l’usage de la force par des barbouzes (par ailleurs totalement incompétentes).
Par ailleurs les incidents ont eu lieu un premier mai, déjà entaché par des polémiques sur les provocations policières. C’est une atteinte grave à la démocratie. Plus au nord de l’Europe, je ne donnerais pas cher d’un chef de l’état dont dont le bras droit sécurité vient taper une femme et un homme à terre en pleine manif du premier mai pour se faire la main... La démission de Coulomb serait un minimum du minimum du minimum.
- wesker
- Messages : 32008
- Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Re: Affaire Alexandre Benalla : Macron refuse de commenter, Philippe et Collomb tentent de déminer
Hector, il semble que tu ne veuilles pas admettre une réalité admise y compris par le représentant de la police. Usurper une tenue et une fonction qui n'est pas la sienne est un délit, se voir bénéficier d'une protection illégitime est contraire aux valeurs de l'Etat de droit.
Arrêtes un peu ton cinéma et renseignes toi un peu sur le droit administratif. A mon sens, le Président de la République a tort de s'enfermer dans le silence en espérant que cela s'oublie, des éclaircissements sur la connaissance qu'il avait des faits, sur les mesures qui furent prises et sur sa pratique de l'autorité me semble nécessaire. [Edit : Wesker, merci de te calmer un peu]
Arrêtes un peu ton cinéma et renseignes toi un peu sur le droit administratif. A mon sens, le Président de la République a tort de s'enfermer dans le silence en espérant que cela s'oublie, des éclaircissements sur la connaissance qu'il avait des faits, sur les mesures qui furent prises et sur sa pratique de l'autorité me semble nécessaire. [Edit : Wesker, merci de te calmer un peu]
- Cheshire cat
- Messages : 4066
- Enregistré le : 08 juin 2013, 14:03:05
- Localisation : Lugdunum
Re: Affaire Alexandre Benalla : Macron refuse de commenter, Philippe et Collomb tentent de déminer
Une petite frappe à qui on a donné un uniforme alors ?
“On commence par se tromper soi-même ; et ensuite on trompe les autres. ”
Oscar Wilde
Oscar Wilde
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré