C'est une bonne formule.
Mais aussi, comme par exemple avec le dernier épisode neigeux et la sempiternelle polémique qui va avec, il faut que l'état s'affirme, démontre que sa mobilisation est complète (même si certains sont insatisfaits), et que faire plus est préjudiciable à l'équilibre du budget de l'état, donc préjudiciable au pouvoir d'achat. Car quand l'état prend plus d'argent pour plus de services, c'est toujours au détriment du pouvoir d'achat, et de la fluidité de l'économie.
A la limite, c'est à l'état de "gronder" les gens: les prévisions météo étaient prévues et connues, les gens se sont mis en mauvaise situation eux même, voire en danger. En montagne, lorsqu'un randonneur en tong se fait une entorse et réclame un hélicoptère, il se fait sermonner. C'est pareil pour les benêts qui partent en voiture sur des trajets douteux, sans aucun équipement de secours (couverture pelle réchaud thermos et accessoirement chaînes sangles et câble à batterie). Dans les années 70, la majorité des français avaient un minimum d'équipement dans leur voiture pour parer au pire.
Il est grand temps de réaffirmer le cadre de la responsabilité individuelle. C'est aussi cette déviance qui fait déraper le budget de l'état. Nous ne sommes pas des "citoyens intérimaires", des "parents intérimaires", ni des enfants par intérim de personnes âgées: nous sommes citoyens, parents et fils ou filles de vieux à part entière et tout le temps. C'est comme ça. Les services de l'états sont très confortables. Lorsqu'ils sont débordés ou dépassés, en bons citoyens, nous devons nous débrouiller nous même, voire aider les autres, pour aider l'état. Point barre.
En 1999 (tempête), pendant que certains pillaient les magasins en bousculant femmes et vieux, d'autres tronçonnaient les arbres avec EDF ou avec les services communaux, et se mettaient à disposition de la collectivité. Il y a 2 sortes de gens, il faut être dans le bon camp, celui de la responsabilité et de l'humanisme. Cela ne peut que réduire le nombre d'agent de l'état, et rebooster notre pouvoir d'achat, tout en libérant nos enfants de dettes foireuses. Ils sont déjà gentils de subir notre irresponsabilité quotidienne à leur égard.