Je pense que tu vois juste. Le dégoût pour le personnel politique est tel aujourd'hui qu'on est arrivé à un comportement électoral qui sanctionne l'expérience politique alors que jusqu'à présent, la présidence était le couronnement d'une longue carrière. Macron inconnu en 2014, qui se fait élire trois ans plus tard en six mois à la plus haute fonction de l'Etat, en est un exemple.Baltorupec a écrit : ↑06 juin 2019, 20:53:38De ce que je verrais, ce qui pourrait marcher électoralement ce serait :
_ Une figure relativement inconnue de la politique non polarisée à gauche comme à droite.
_ Une politique radicale anti-élite, avec probablement des changements institutionnels profonds.
_ Une politique anti-immigration mais avec un candidat qui évite le sujet de l'islam pour éviter de polariser.
_ Une attitude de désobéissance vis à vis de l'UE sans projet de quitter celle ci.
_ Potentiellement un candidat qui refuse d'apparaitre dans les médias.
A mon sens un projet radical de cet acabit, porté par quelqu'un avec un minimum de charisme pourrait marcher.
Les prochaines années devraient donc être instructives, pour voir quelles nouvelles figures émergent. Au sein de LFI puisque c'est le sujet, j'en vois assez peu. Quatennens a déjà une rhétorique de vieil homme politique encarté depuis 30 ans, qui se joint à des cortèges de vieux "partenaires sociaux". Ruffin manque quant à lui de charisme et de cynisme.