Jeff Van Planet a écrit : ↑06 juin 2019, 18:59:57
Dans le cas de mélenchon ça n'a pas l'aire d'avoir trop marcher. Il a passé "10 ans" (notons les guillemets) dans son radicalisme et n'est jamais arrivé à dépasser son concurrent FN. Aux dernière Européennes il a même vu son score divisé par deux.
Une sorte de programme commun ou de gauche plurielle pourrait être la solution pour tout ce beau monde. Mais je ne suis pas devin et je ne sais pas si ça se fera ou, s'ils le font, si ça réussira.
Qui vivra verra.
Oui mais pour d'autres raisons.
Déjà radicalité oui, mais il faut bien la placer. LFI et le PG ont des projets qui s'étendent sur beaucoup de sujets et vise beaucoup sur beaucoup de sujets, ni les projets de LFI ou du PG ne me semblait réellement priorisé un aspect ou un autre.
Enfin le 20ème siècle reste la mort des grands projets étatiques avec l'effondrement de l'URSS, un projet radical ne peut se passer d'être crédible. Après le 21ème siècle reste le succès du grand projet étatique avec la chine, mais un succès avec un profond aspect dystopien.
Enfin, il y a globalement un rejet de toutes les figures politiques institutionnel, et Mélenchon en est un bon exemple.
De plus, je pense que les clivages gauche-droite traditionnels sont en train de se redessiner. Mélenchon est trop gauche traditionnel.
Un rapport iconoclaste à ces camps est ce qui marche le mieux.
De ce que je verrais, ce qui pourrait marcher électoralement ce serait :
_ Une figure relativement inconnue de la politique non polarisée à gauche comme à droite.
_ Une politique radicale anti-élite, avec probablement des changements institutionnels profonds.
_ Une politique anti-immigration mais avec un candidat qui évite le sujet de l'islam pour éviter de polariser.
_ Une attitude de désobéissance vis à vis de l'UE sans projet de quitter celle ci.
_ Potentiellement un candidat qui refuse d'apparaitre dans les médias.
A mon sens un projet radical de cet acabit, porté par quelqu'un avec un minimum de charisme pourrait marcher.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin