Message non lu
par Jeff Van Planet » 24 sept. 2017, 18:44:20
Donc on est bien d'accord pour dire qu'on est très loin de la situation d'open bar que veulent les soumis à la france et les frontistes nationaux?
Parce que ce que eux veulent, c'est un open bar total, alors que ce que nous avons actuellement, c'est des taux bas (les négatifs c'est fini et c'était pour les prêts très courts) et qui sont limités à la quantité que les investitures veulent bien prêter. On parle donc ici de sommes qui existent déjà.
Quand aux crimes des banques centrales qui rachètent les bonds du trésor, ça n'aide personne en dehors des spéculateurs et des gouvernements pour ne pas sombrer. Et ce n'est pas à toi le fan de math que je vais l'apprendre. Mais au cas où voici une illustration:
une masse monétaire est de 100. C'est ce qui passe de mains en mains dans l'économie. Sur ces 100 il y a 60 qui sont utilisés dans la vie de tous les jours et 40 qui sont dans la spéculation, incluant les bonds du trésor. En faite pour faire simple disons que ces 40 sont exclusivement dans les bonds du trésor. ça c'est le décors.
une fois que ces 40 sont prêtés au gouvernement, il ne pourra plus en obtenir car il a tout pris. là arrive super banque centrale qui rachète 10 en obligations et les spéculateurs vont racheter des bonds parce que c'est ce qu'ils font.
si t'as bien suivit on se retrouve avec 110 en masse monétaire dont 50 en spéculation et toujours 60 pour l'économie réelle.
Ce qu'ils ont fait les banquiers centraux ne représente aucuns intérêts hormis le faite de faire croire au peuple que tout va bien que les intérêts restent bas alors que rien ne va bien et que les intérêts restent bas dû à la demande artificielle crée par les banques centrales.
Le seul avantage de ce procédé est que contrairement à l'open bar des populistes, le plus gros de la création reste dans la spéculation, le gros désavantage, c'est que le jour où on arrêtera les bulles ainsi créés vont craquer et ça va faire mal.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago