Le PS veut se reconstruire... mais autour de quelle idéologie ?

[Jeff Van Planet]

Pour le sujet premier, le PS ne peut que mourir sur le long terme, en tout cas, on peut l'espérer.

La logique ici c'est un parti qui se trouve une idéologie.

Hors, c'est plutôt des idéologies qui émettent des partis.

Par exemple, le mouvement écolo est apparus en premier, le parti vert en deuxième. La scission entre communiste et socialos en premier, la création du SFIO en second.

Après des partis peuvent dériver idéologiquement peu à peu d'une idéologie à une autre, c'est le cas très marqué du RPR/UMP/LR et du PS.

Le rapport entre le parti écolo et l'écologie il est où de nos jours?
Personnellement je me souvient des années 80 et du parti écolo, mais depuis ils sont devenu des copies du PS mais avec une vitrine verte.


La SFIO est bien plus ancienne que la scission. Les communistes ont quitté la SFIO qui est restée attaché à la seconde international ouvrière (d'où le nom de SFIO) dit internationale socialiste alors que les communistes voulaient suivre la troisième internationale (dite internationale communiste) d'où le premier nom SFIC pour Section Française de l'Internationale Communiste.

voir:
-international ouvrière: https://fr.wikipedia.org/wiki/Internati ... ri%C3%A8re
-SFIO: https://fr.wikipedia.org/wiki/Section_f ... ri%C3%A8re (article pas très bien fait mais les dates sont justes)

[wesker]

Françis_15

Je partage en partie cette opinion, tant Macron qui a su porter les idées libérales démocrates que Mélenchon qui a su moderniser le socialisme furent les innovations de cette campagne, quand les vieilles familles politiques restèrent un peu prisonnière des récitations militantes. Il est désormais tant qu'elles en fassent le bilan, qu'elles en tirent les enseignements et qu'elles s'y adaptent car les citoyens semblent avoir compris les limites de ces idéologies qui se heurtent aux réalités de l'exercice de la responsabilité.

[Baltorupec]

Le rapport entre le parti écolo et l'écologie il est où de nos jours?
Personnellement je me souvient des années 80 et du parti écolo, mais depuis ils sont devenu des copies du PS mais avec une vitrine verte.

Tout à fait d'accord.

La SFIO est bien plus ancienne que la scission. Les communistes ont quitté la SFIO qui est restée attaché à la seconde international ouvrière (d'où le nom de SFIO) dit internationale socialiste alors que les communistes voulaient suivre la troisième internationale (dite internationale communiste) d'où le premier nom SFIC pour Section Française de l'Internationale Communiste.

voir:
-international ouvrière: https://fr.wikipedia.org/wiki/Internati ... ri%C3%A8re
-SFIO: https://fr.wikipedia.org/wiki/Section_f ... ri%C3%A8re (article pas très bien fait mais les dates sont justes)

Merci pour l'information.

[wesker]

L'histoire des familles politiques, leurs origines, leurs fondements idéologiques est particulièrement intéressante. Elle permets de comprendre les raisons et l'évolution de ces familles politiques, cependant, si ces enseignements doivent être connus, ils doivent aujourd'hui évoluer, prendre en compte des réalités nouvelles.

Le temps de l'idéologie s'il fut nécessaire doit faire place désormais au pragmatisme, à l'élargissement de la réflexion. C'est l'une des raisons pour lesquelles je crois à ce pluralisme tant idéologique que sociologique. Sur ce point, d'ailleurs les libéraux qui se targuent souvent de modernité devraient me rejoindre, n'étant pas enfermé dans des considérations de classes disent ils car ils savent que les libertés ne sont efficaces que si elles concernent l'ensemble des acteurs, dans la situation inverse c'est une oligarchie.
Le PS est effectivement l'héritier de la SFIO sur un plan idéologique son histoire et ses divisions internes ne datent pas d'aujourd'hui mais l'émergence et la recherche d'accords avec les sociaux démocrates européens qui partagent les responsabilités avec la droite ont discrédité un discours trop attaché à l'idéologie.

[politicien]

Stéphane Le Foll veut rebaptiser le PS «Les Socialistes»

LE SCAN POLITIQUE - Proche parmi les proches de François Hollande, le député de la Sarthe a exprimé ce souhait dans les colonnes du Parisien et sur RTL. Le sujet pourrait être discuté par ses camarades réunis à La Rochelle.

Jamais deux sans trois. Après Laurent Fabius et Manuel Valls, c'est désormais Stéphane Le Foll qui a décidé de s'attaquer au nom du Parti socialiste. «Il y a bien “les Républicains”, “les Insoumis”, “les Verts”... Il y a même aujourd'hui “les Constructifs”. Je pense que (...) de s'appeler “les Socialistes”, ce sera aussi une manière d'être présent, d'exister parce que ce nom est important, et puis d'avoir un changement qui permette d'ouvrir ce parti», propose-t-il dans les colonnes du Parisien et sur RTL.

Présent à La Rochelle, où les élus socialistes se réunissent en séminaire faute de traditionnelle grande université d'été, le député Nouvelle Gauche (NG) de la Sarthe aurait d'ores et déjà testé sa suggestion auprès de ses camarades. «Les gens trouvent ça très bien!», assure-t-il ainsi. Et pour cause, sa proposition présente un double-avantage pour les socialistes: elle est plus courte, et elle modernise donc le parti d'Epinay, mais elle conserve l'esprit mitterrandien, puisqu'elle se resserre autout de la valeur principale.

(...)

http://www.lefigaro.fr/politique/le-sca ... listes.php

[Jeff Van Planet]

:MDR:
après les républicain, les socialistes. Sont-ils si en panne d'inspiration que ça?

[omega95]

Si les PS cherche un nom sous la forme : "Les quelque chose", je propose de coller au maximum à la réalité avec : "Les c...!"

[mordred]

Le PS, l'UMP n'ont rien à reconstruire; puisqu'ils n'ont rien compris des causes de leur défaite.

[wesker]

J'imagine que ce sera là l'une des préoccupations des participants à ce congrès. Je comprend bien la volonté de Stéphane Le Foll de changer le nom de sa famille politique, ne serait ce que pour signifier, à l'opinion, l'évolution idéologique de cette dernière qui s'est, progressivement rapprochée des sociaux démocrates européens mais en revanche, je ne crois pas que ce soit là l'enjeu d'avenir pour une famille politique qui a des difficultés à exprimer et à se faire entendre quant à l'égard de son positionnement sur la politique gouvernementale et de la majorité.

D'ailleurs, j'ai noté que si les socialistes n'accordèrent pas leur confiance au discours de politique générale du Premier Ministre, nombre d'entre eux, vallsistes, se retrouvent pourtant dans cette politique qui fut introduit par le Premier Ministre d'alors, dès lors ils devront, d'abord clarifier cela s'ils veulent pouvoir rencontrer une audience et se mettre en situation de nouer des accords avec d'autres formations. La France insoumise s'étant clairement positionnée comme opposant

[politicien]

DSK enterre le Parti socialiste, la Rue de Solferino s'insurge

05 nov. 2017, 16:45:49

L'ancien patron du FMI a estimé samedi qu'il «est temps que le PS disparaisse». «Indécence !», répondent les socialistes.





DSK lors de la cérémonie d'hommage à Simone Weil, aux Invalides, le 5 juillet. © Alain Guilhot/Alain Guilhot


L'ancien patron du FMI a estimé samedi qu'il «est temps que le PS disparaisse». «Indécence !», répondent les socialistes.



En pleine convalescence, les socialistes ne pensaient pas à avoir à subir un mauvais coup d'un ancien camarade… Mais voilà que depuis Marrakech (Maroc) où se tient la World Policy Conference, Dominique Strauss-Kahn a jugé samedi qu'il «est temps que le PS disparaisse». «Ce parti qui est le mien - et je le dis avec tristesse - mais c'est comme ça, n'a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait», a lancé l'ancien ministre.


Quatre jours après Halloween, le député Luc Carvounas a eu «l'impression d'entendre un fantôme». «Quand je fais le tour de France à la rencontre des militants, je n'ai pas l'impression de voir des morts-vivants», rétorque l'élu qui se prépare pour le congrès du PS. Même angle de défense de Rachid Temal, le coordinateur national de la Rue de Solferino: «J'étais samedi à Toulouse. Les militants étaient convaincus que le PS n'est pas à mort.» «Dominique Strauss-Kahn a été socialiste, aujourd'hui il est conférencier. Je laisse à chacun le soin de faire telle ou telle conférence, moi je reste concentré sur les militants», affirme le sénateur qui assume l'intérim à la tête du PS en attendant l'élection d'un nouveau premier secrétaire, en début d'année prochaine.

«Se tromper de rancœur»

(...)




Article complet sur http://www.lefigaro.fr/politique/2017/1 ... nsurge.php

[Hector]

DSK a fort bien parlé. IL n'y a plus vraiment de place dans la politique française pour un PS. Au demeurant, les trotskistes et marxistes sont partis chez Mélenchon, les écolos-verdo-rosatres chez Hamon et les sociaux-libéraux/démocrates chez Macron/LREM. Que reste t'il donc au PS ? Nada !

[wesker]

Depuis de nombreuses années, les socialistes furent acquis, ou convertis à la social démocratie, mais les valeurs,et orientations défendues ne me paraissent pas similaires en tout point.

En stratégie politique, les partisans europhiles, libéraux et démocrates furent, au sein de cette famille politique inscrite dans l'héritage de valeurs singulières, en situation de les faire évoluer vers les sociaux démocrates européens qui, pour certains se partagent les responsabilités du pouvoir avec les libéraux et une partie des conservateurs.

A travers cette déclaration, ainsi que celle des gauches irréconciliables de Valls, la réalité semble désormais incontestables, ils furent assez différents de la famille politique au sein de laquelle ils exercèrent des responsabilités, contribuèrent à la diviser et elle se retrouve aujourd'hui inaudible et en proie à de sérieuses interrogations sur son avenir.

[albert]

Les dirigeants du PS nous disent que le bilan de Hollande était bon et que le PS a perdu à cause des frondeurs. En partant d’une telle analyse, ils vont se reconstruire à l’identique.

[Nombrilist]

DSK devient gâteux. Le PS est mort car il n'a pas su rester à sa place (à gauche).

[albert]

«Je suis agacé par cette génération qui a profité du PS comme d'un ascenseur social. Aujourd'hui, ils regardent devant eux sans se retourner sur ceux, comme nous, qui sommes encore présents sur les territoires», appuie Luc Carvounas.

Propos révélateurs d’un homme politique encore jeune qui a investi sa carrière dans le PS et qui se rend compte qu’il s’est gouré d’ascenseur social.