«Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls
- wesker
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Re: «Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls
Il n'en demeure pas moins qu'il ne galère pas sur un chantier ou dans la restauration, la livraison, la manutention ou l'usine....
En dénonçant la prise de position de Aubry qui, c'est vrai, en l'état ne mène nulle part, j'ai le sentiment qu'il se distingue davantage par la préoccupation de se faire valoir auprès des démocrates plutôt que par d'authentiques convictions politiques ou économiques qui, à l'évidence dépasse le cadre de ses responsabilités actuelles.
En dénonçant la prise de position de Aubry qui, c'est vrai, en l'état ne mène nulle part, j'ai le sentiment qu'il se distingue davantage par la préoccupation de se faire valoir auprès des démocrates plutôt que par d'authentiques convictions politiques ou économiques qui, à l'évidence dépasse le cadre de ses responsabilités actuelles.
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Re: «Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls
Je ne crois pas avoir parlé de laxisme mais peu importe... Je ne suis pas un spécialiste de la correctionnelle mais je crois savoir qu'elle fonctionne avec des barèmes, tels dépassements de vitesse dans telles conditions c'est tant de points et d'euros. Ne pas respecter le code du travail doit fonctionner de la même manière et c'est pour ça qu'il doit être simple, clair et surtout, intelligible et connu de tous, qui identifie clairement les responsabilités et les peines encourues pour les uns comme pour les autres sans aucun barguignage.wesker » 29 Fév 2016, 19:22:10 a écrit : (...)
Pade2, le saut dans l'inconnu que représente le fait de se retrouver devant un tribunal l'est également pour les délinquants de nos cités ou pour les chauffards qui se retrouvent en correctionnelle pour ne pas avoir respecter le code de la route. En quoi le fait de ne pas respecter le code du travail devrait il faire l'objet de laxisme, quand ceux qui le réclament érigent le principe de responsabilité et la tolérance zero comme principes de leur projet politique ?
Et puisque vous m'amenez à en parler, ma petite expérience me conduit à penser que l'actuel code du travail n'est pas un outils de défense des salariés comme le dit la pensée courante mais est un énorme "plateau de fromages" sur lequel viennent se servir grassement toute une clique judiciaro-administrativo-syndicale. Cette clique profite d'un code volontairement touffu, confus et inextricable, susceptible (et les favorisant) toutes les arguties juridiques des plaideurs. Pour aboutir à un résultat perdant-perdant... sauf pour Raminagrobis, ce saint homme de chat bien connu chez Jean de La Fontaine.
Résultat juste contraire de ce qu'il devrait être!
* Je dis ça en particulier suite à l'exemple d'un ami cadre en désaccord avec son entreprise: de 2.5 à 3 ans de procédures, un coût financier énorme: -l'entreprise en redressement judiciaire (bien sûr pas qu'à cause de cette affaire mais elle lui a fortement contribuée), une centaine de licenciements entre autres dégâts- ce qui va faire qu'il ne touchera jamais les indemnités que les juges lui ont attribuées, et un coût humain impensable -dépression nerveuses de tous les cotés-, bien entendu tout le système juridictionnel a bien pris soin de se servir sur la bête... la belette et le petit lapin devant ce saint homme de chat, vous dis-je!*
Et cet exemple n'a rien d'unique parait-il, le serait-il, il suffit à condamner tout ce système actuel! Il faut un arbitre certes, mais sur des régles simples et intelligibles par les JOUEURS eux-mêmes!
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Re: «Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls
Euh..Pade2 ce n'est pas de la faute de ton ami, si l'entreprise s'est retrouvée hors la loi et si elle n'a pas provisionnée, dans sa gestion, ces risques.....
Il est nécessaire, naturellement, d'introduire de la souplesse et de la modernité dans les relations professionnelles mais, doit on pour y parvenir opposer les intérêts de l'entreprise à ceux des salariés où, au contraire intégrer l'idée de perspectives et de développement qui, dans la durée sont bénéfiques, tant à l'entreprise qu'à ses équipes ?
Il est nécessaire, naturellement, d'introduire de la souplesse et de la modernité dans les relations professionnelles mais, doit on pour y parvenir opposer les intérêts de l'entreprise à ceux des salariés où, au contraire intégrer l'idée de perspectives et de développement qui, dans la durée sont bénéfiques, tant à l'entreprise qu'à ses équipes ?
Re: «Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls
une fous j'ai eu un soucis avec la nounou de la fille et j'ai voulu la licencier, j'ai appelé l'inspection du travail et en cinq minutes le gars m'a filé les jurisprudences et des conseils. Les règles on peut les trouver quand on cherche.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
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Re: «Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls
Bien évidemment....Et les entreprises ont accès, à ces informations !
En revanche, qu'elles arguent du coût peut s'entendre mais aujourd'hui des possibilités existent et, plutôt que de réfléchir sur les méthodes pour se séparer plus facilement de ses équipes, peut être devrions nous réfléchir sur la manière de reconquérir des parts de marché et de rétablir les marges qui sont nécessaires aux investissements (et non à satisfaire les seuls appétits des investisseurs....qu, en tant qu'humain, peuvent avoir des travers, des excès, dont l'autorité de l'Etat a pour responsabilité de juguler).
En revanche, qu'elles arguent du coût peut s'entendre mais aujourd'hui des possibilités existent et, plutôt que de réfléchir sur les méthodes pour se séparer plus facilement de ses équipes, peut être devrions nous réfléchir sur la manière de reconquérir des parts de marché et de rétablir les marges qui sont nécessaires aux investissements (et non à satisfaire les seuls appétits des investisseurs....qu, en tant qu'humain, peuvent avoir des travers, des excès, dont l'autorité de l'Etat a pour responsabilité de juguler).
Re: «Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls
Je crois qu'on peut clore le sujet.
Cette réforme est enterrée.
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Re: «Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls
Pour ma part je préfère qu'on réponde aux enjeux de la reconquête des parts de marché de nos entreprises plutôt qu'on se déchire sur le contenu de cette réforme qui durcira, encore les conditions de vie, des citoyens qui bossent dur, sans améliorer les perspectives des entreprises ou de rétablir la confiance des investisseurs.
Néanmoins, Jean, tes certitudes ne correspondent pas à la réalité du moment qui reste, l'ouverture d'une discussion, mais le maintien des grandes orientations de ce texte....
Néanmoins, Jean, tes certitudes ne correspondent pas à la réalité du moment qui reste, l'ouverture d'une discussion, mais le maintien des grandes orientations de ce texte....
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Re: «Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls
Votre réponse est intéressante, mais entraine quand même au moins une question: dans les conditions où le bilan n'est déjà pas trop brillant, comment fait-on pour provisionner un risque quand on ne sait ni le montant, ni la date d'échéance?wesker » 01 Mar 2016, 20:50:08 a écrit :Euh..Pade2 ce n'est pas de la faute de ton ami, si l'entreprise s'est retrouvée hors la loi et si elle n'a pas provisionnée, dans sa gestion, ces risques.....
Il est nécessaire, naturellement, d'introduire de la souplesse et de la modernité dans les relations professionnelles mais, doit on pour y parvenir opposer les intérêts de l'entreprise à ceux des salariés où, au contraire intégrer l'idée de perspectives et de développement qui, dans la durée sont bénéfiques, tant à l'entreprise qu'à ses équipes ?
Par ailleurs, ni l'un ni l'autre des plaideurs n'était hors la loi, ils étaient d'accord pour se séparer mais en désaccord sur les conditions... Il fallait juste un arbitrage, pas un jugement de mise à mort!
D'accord pour dire que la "lutte des classes" qui est, en France, la philosophie de base de toutes les relations entre l'entreprise et le salariat est le pire des concepts que nous puissions utiliser. Il y a du boulot pour faire changer cette façon de penser que nous sommes pratiquement encore à utiliser.
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Re: «Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls
Ce sont les représentants des entreprises et certains syndicats qui entretiennent, par leurs revendications ce climat néfaste aux réformes, compromis et perspectives nouvelles dont entreprises et salariés ont besoin pour rester en mesure de faire face à certaines concurrences.
Tu évoques les difficultés à provisionner, tu n'ignores pas que le plan comptable prévoit des modalités et que certaines provisions ne sont que des charges calculées à incidence fiscale et non des charges réellement décaissées. Et, quand voit l'explosion des dividendces, on se dit qu'ils n'auront pas de problème pour financer cela. En revanche, dans l'immense majorité des petites entreprises ce sera, effectivement plus complexe mais là, bien souvent les accords de branche prévoient de nombreux cas de figure et les négociations y sont plus souples.
Quoiqu'il en soit, tu comprendras, je le crois, que ce ne sont pas ces questions et ces orientations de réforme qui permettront de redonner des parts de marché à des entreprises qui, en interne ou à l'exportation en perdent. N'est il pas, plutôt, temps de s'occuper des raisons de cette tendance plutôt que de se déchirer sur la satisfaction des revendications syndicales ?
Tu évoques les difficultés à provisionner, tu n'ignores pas que le plan comptable prévoit des modalités et que certaines provisions ne sont que des charges calculées à incidence fiscale et non des charges réellement décaissées. Et, quand voit l'explosion des dividendces, on se dit qu'ils n'auront pas de problème pour financer cela. En revanche, dans l'immense majorité des petites entreprises ce sera, effectivement plus complexe mais là, bien souvent les accords de branche prévoient de nombreux cas de figure et les négociations y sont plus souples.
Quoiqu'il en soit, tu comprendras, je le crois, que ce ne sont pas ces questions et ces orientations de réforme qui permettront de redonner des parts de marché à des entreprises qui, en interne ou à l'exportation en perdent. N'est il pas, plutôt, temps de s'occuper des raisons de cette tendance plutôt que de se déchirer sur la satisfaction des revendications syndicales ?
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Re: «Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls
Réponse assez peu pragmatique sur le cas pratique que j'avais mentionné où l'entreprise en question était une PME dans laquelle dividende est un mot abscons et qui fiscalement en effet, est surveillée comme le lait sur le feu. Bref, c'est du passé, n'en parlons plus.wesker » 03 Mar 2016, 19:33:25 a écrit :Ce sont les représentants des entreprises et certains syndicats qui entretiennent, par leurs revendications ce climat néfaste aux réformes, compromis et perspectives nouvelles dont entreprises et salariés ont besoin pour rester en mesure de faire face à certaines concurrences.
Tu évoques les difficultés à provisionner, tu n'ignores pas que le plan comptable prévoit des modalités et que certaines provisions ne sont que des charges calculées à incidence fiscale et non des charges réellement décaissées. Et, quand voit l'explosion des dividendces, on se dit qu'ils n'auront pas de problème pour financer cela. En revanche, dans l'immense majorité des petites entreprises ce sera, effectivement plus complexe mais là, bien souvent les accords de branche prévoient de nombreux cas de figure et les négociations y sont plus souples.
Quoiqu'il en soit, tu comprendras, je le crois, que ce ne sont pas ces questions et ces orientations de réforme qui permettront de redonner des parts de marché à des entreprises qui, en interne ou à l'exportation en perdent. N'est il pas, plutôt, temps de s'occuper des raisons de cette tendance plutôt que de se déchirer sur la satisfaction des revendications syndicales ?
En ce qui concerne la réforme gouvernementale, bien sûr que si qu'une bonne partie des réformes proposées permettrait de reprendre des parts sur les marchés intérieurs et extérieurs. Toute mesure susceptible de baisser les coûts HT -transfert des charges vers la distribution, grande flexibilité des horaires, utilisation maximum des investissements, "time to react", etc, etc...- des produits améliorera la compétitivité sur ces deux marchés. Il est théoriquement incompréhensible que les syndicats "dits" ouvriers ne poussent pas dans ce sens. Pour moi, je pense qu'ils devraient adhérer à cette idée de baisse du coût HT et négocier en contre partie des satisfactions pour les salariés, en particulier salariales en échange de gain de productivité de l’outil productif par exemple... et surtout laisser les ouvriers les trouver eux-mêmes ces améliorations de productivité.
Pratiquement, il est évident que les syndicats se sentent en danger. Le paritarisme, la formation professionnelle, le 1% logement, etc... risquent d'être mis en cause à un moment si effectivement on commence à regarder de près l'efficacité de la gestion de tous ces domaines. Le conservatisme "réactionnaire" a toujours été la position de ceux qui avaient des choses a perdre. Étonnamment, les ouvriers eux ont plus à y gagner qu'à y perdre, à savoir comment ils vont réagir.
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Re: «Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls
pade2
Si tu as bien compris le sens de mon intervention, j'essayais de dire qu'effectivement, il nous faudra faire preuve de modernité, au sein des boites, mais qu'il faudra, aussi négocier des perspectives, des droits nouveaux, pour les salariés qui devront consentir à ses ajustements nécessaire au rétablissement de la compétitivité. Ce que je dis juste, en bémol c'est que ce n'est pas le code du travail qui donne des parts de marché aux entreprises....
Si tu as bien compris le sens de mon intervention, j'essayais de dire qu'effectivement, il nous faudra faire preuve de modernité, au sein des boites, mais qu'il faudra, aussi négocier des perspectives, des droits nouveaux, pour les salariés qui devront consentir à ses ajustements nécessaire au rétablissement de la compétitivité. Ce que je dis juste, en bémol c'est que ce n'est pas le code du travail qui donne des parts de marché aux entreprises....
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Re: «Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls
On est plus que d'accord ce n'est pas le droit du travail (même s'il était parfait) qui donne des parts de marché aux entreprises. Par sa définition même, il s'identifie à un frein et certainement pas à un accélérateur, frein contre les excès, les abus, etc... Les freins sont indispensables mais ils ne font pas avancer la machine que je sache, sauf que dans les conditions normales, ils ne doivent pas intervenir.wesker » 04 Mar 2016, 20:47:14 a écrit :pade2
Si tu as bien compris le sens de mon intervention, j'essayais de dire qu'effectivement, il nous faudra faire preuve de modernité, au sein des boites, mais qu'il faudra, aussi négocier des perspectives, des droits nouveaux, pour les salariés qui devront consentir à ses ajustements nécessaire au rétablissement de la compétitivité. Ce que je dis juste, en bémol c'est que ce n'est pas le code du travail qui donne des parts de marché aux entreprises....
Le droit du travail, par sa complexité, sa rigidité, son inertie, son coût, ... est vis à vis de l'activité et des parts de marché de l'entreprise, un frein qui "frotte" en permanence, et plus il "s'améliore" plus il "coince"! Il ne fait que faire perdre des parts de marché! C'est à dire provoquer des délocalisations et du chômage, c'est une évidence.
Vis à vis du monde ouvrier le droit du travail est le plus parfait des "faux amis", il nous envoie au chômage au nom du principe politico-syndicale de la sécurisation de l'emploi!
Sans oublier qu'au nom du même principe, pour ne pas que les chômeurs risquent de perdre un éventuel emploi qu'ils trouveraient, il agit de tout son pouvoir pour éviter ce risque, c'est à dire qu'il fait en sorte de les maintenir chômeurs. Là, au moins, ils ne risquent ni précarité, ni licenciement...
Cette affaire de droit du travail me parait être bien illustrée par cette vieille blague: Gérard et Robert, deux amis montent le Ventoux en tandem, Robert est devant, il peine comme un forcené, la sueur dégouline de partout... Hein, Gérard que c'est dur? Ah! ne m'en parle pas! j'ai tellement peur qu'on reparte en marche arrière dans cette pente abrupte que j'ai attrapé des ampoules aux mains à force de tirer sur les freins!
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Re: «Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls
Pade2
Le code du travail est là pour protéger les plus faibles des abus que peuvent, parfois hélàs, procéder les puissants, en situation de supériorité hierarchique. Il n'a, c'est vrai pas vocation à s'opposer à l'économie, au contraire il doit être rassurant et incitatif
Mais je te dis que lorsqu'une entreprise du bâtiment, perd un marché public pour cause de réductions budgétaires, un restaurant perd 15% de sa clientèle qui n'arrive plus à boucler ses fins de mois ou qu'un commerçant se retrouve prisonnier du RSI quand sa clientèle au chômage s'effondre, le code du travail qu'il soit flexible ou non, ne permets pas de répondre à leurs préoccupations.
Que l'on modifie des dispositions qui, à l'évidence pénalise les entreprises au regard des réalités et de leurs besoins est nécessaire, qu'on assouplisse peut parfaitement s'entendre, à la condition que l'on trouve, aussi, de nouveaux droits tels que l'introduction d'une dose de variabilité pour ceux qui fournissent les efforts et qui doivent assumer, à la hausse ou à la baisse, sur leurs parts variables, la situation financière de l'entreprise.
Mais, j'ai le sentiment qu'on traite les conséquences des difficultés, quand ce sont aux causes qu'il faudrait, au delà des différences d'appartenance aux familles politiques et au delà des intérêts catégoriels des uns contre les autres, faire peser la réflexion car ce n'est qu'ensemble que l'on parviendra à se remobiliser pour faire face aux défis de la production et de la compétitivité.
Le code du travail est là pour protéger les plus faibles des abus que peuvent, parfois hélàs, procéder les puissants, en situation de supériorité hierarchique. Il n'a, c'est vrai pas vocation à s'opposer à l'économie, au contraire il doit être rassurant et incitatif
Mais je te dis que lorsqu'une entreprise du bâtiment, perd un marché public pour cause de réductions budgétaires, un restaurant perd 15% de sa clientèle qui n'arrive plus à boucler ses fins de mois ou qu'un commerçant se retrouve prisonnier du RSI quand sa clientèle au chômage s'effondre, le code du travail qu'il soit flexible ou non, ne permets pas de répondre à leurs préoccupations.
Que l'on modifie des dispositions qui, à l'évidence pénalise les entreprises au regard des réalités et de leurs besoins est nécessaire, qu'on assouplisse peut parfaitement s'entendre, à la condition que l'on trouve, aussi, de nouveaux droits tels que l'introduction d'une dose de variabilité pour ceux qui fournissent les efforts et qui doivent assumer, à la hausse ou à la baisse, sur leurs parts variables, la situation financière de l'entreprise.
Mais, j'ai le sentiment qu'on traite les conséquences des difficultés, quand ce sont aux causes qu'il faudrait, au delà des différences d'appartenance aux familles politiques et au delà des intérêts catégoriels des uns contre les autres, faire peser la réflexion car ce n'est qu'ensemble que l'on parviendra à se remobiliser pour faire face aux défis de la production et de la compétitivité.
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Re: «Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls
Pour qu'ensemble on parvienne à faire face aux défis économiques, il faudrait déjà et avant toutes choses qu'on arrive à se mettre d'accord sur le cadre du développement, à savoir le code du travail ce qui parait un problème annexe plutôt secondaire vis à vis de l’intérêt général.wesker » 06 Mar 2016, 18:16:02 a écrit :Pade2
Le code du travail est là pour protéger les plus faibles des abus que peuvent, parfois hélàs, procéder les puissants, en situation de supériorité hierarchique. Il n'a, c'est vrai pas vocation à s'opposer à l'économie, au contraire il doit être rassurant et incitatif
Mais je te dis que lorsqu'une entreprise du bâtiment, perd un marché public pour cause de réductions budgétaires, un restaurant perd 15% de sa clientèle qui n'arrive plus à boucler ses fins de mois ou qu'un commerçant se retrouve prisonnier du RSI quand sa clientèle au chômage s'effondre, le code du travail qu'il soit flexible ou non, ne permets pas de répondre à leurs préoccupations.
Que l'on modifie des dispositions qui, à l'évidence pénalise les entreprises au regard des réalités et de leurs besoins est nécessaire, qu'on assouplisse peut parfaitement s'entendre, à la condition que l'on trouve, aussi, de nouveaux droits tels que l'introduction d'une dose de variabilité pour ceux qui fournissent les efforts et qui doivent assumer, à la hausse ou à la baisse, sur leurs parts variables, la situation financière de l'entreprise.
Mais, j'ai le sentiment qu'on traite les conséquences des difficultés, quand ce sont aux causes qu'il faudrait, au delà des différences d'appartenance aux familles politiques et au delà des intérêts catégoriels des uns contre les autres, faire peser la réflexion car ce n'est qu'ensemble que l'on parviendra à se remobiliser pour faire face aux défis de la production et de la compétitivité.
Plutôt que de dire que ce code protège, on peut tout aussi bien dire et avec plus de justesse qu'il "empêche". Qu'il empêche "le fort d'exploiter le faible" certes, c'est la partie visible qui sert à la communication. Mais si son objectif est "d'empêcher", alors on constate qu'il dépasse largement les relations internes à l'entreprise... et se met objectivement à empêcher les performances de l'entreprise France pour favoriser des intérêts particuliers.
Si on n'arrive pas à régler ce problème d'intérêts de quelques uns (et ce n'est pas ceux des ouvriers!) contre ceux de tous, comment pourra-t-on "bouger" les paradigmes économiques si typiquement "français".
- Baltorupec
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Re: «Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls
On pourra bouger les paradigmes économiques français en torpillant la cinquième république, et envoyer par le fond et la même occasion, PS, UMP, FN, PC.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
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