À l'aube de 2016, dernière année pleine de son quinquennat, François Hollande a présenté à 20 heures ses voeux de la Saint-Sylvestre aux Français avec pour fil rouge la lutte antiterroriste et la justification d'une mesure aussi emblématique que contestée à gauche, la déchéance de nationalité. Cette allocution de 7 à 8 minutes est empreinte de "gravité et de solennité" après une année 2015 marquée par le terrorisme.
Lors de cette allocution, le président François Hollande a affirmé qu'il devait "la vérité" aux Français et que "la France n'en avait pas terminé avec le terrorisme" car la "menace est toujours là" et "reste même à son plus haut niveau". "Ce soir, en votre nom", j'exprime notre compassion et notre affection" aux victimes des attentats de janvier et de novembre, "ces tragédies demeureront gravées dans chacune de nos mémoires. Elles ne s'effaceront jamais", a-t-il déclaré lors de ses voeux radio-télévisés aux Français. "Mais, malgré le drame, la France n'a pas cédé. Malgré les larmes, elle s'est tenue debout. Face à la haine, elle a montré la force de ses valeurs. Celles de la République", a lancé le chef de l'Etat.
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Concernant la profanation d'une salle de prière musulmane en Corse, le chef de l'Etat a promis que de tels gestes ne "resteront jamais impunis". "Ces gestes-là ne resteront jamais impunis, qu'ils concernent une mosquée, une synagogue, un temple ou une église. Il y va de l'honneur de la France", a déclaré le chef de l'Etat. "Je n'accepterai jamais que l'on puisse opposer les Français entre eux", a poursuivi François Hollande estimant que "nous diviser, c'est ce que cherchent les extrémistes". "Je n'accepterai pas davantage que l'on puisse s'en prendre, dans notre République laïque, à l'un de nos concitoyens pour la pratique de sa religion", a-t-il dit, ou "que des lieux de culte puissent être profanés, comme une salle de prière ces derniers jours en Corse".
L'agression de deux pompiers et d'un policier, attirés dans une embuscade durant la nuit de Noël dans un quartier populaire d'Ajaccio a déclenché pendant trois jours des protestations et des manifestations de plusieurs centaines de personnes dans ce quartier.
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http://www.lepoint.fr/politique/la-lutt ... 275_20.php
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