Voilà comment les politiques allemands nous parlent.

[wesker]

L'Allemagne et ses représentants justifient leurs exigences prétextant que les pays européens acceptèrent ces réformes. D'abord, ces derniers n'eurent d'autres choix pour redresser leur économie et percevoir les aides européennes indispensables à leur développement, ensuite, l'Allemagne oublierait elle la coopération de ses partenaires européens, qui lui ont permis d'assurer des débouchés à ses exportations et sa modernisation économique ? C'est, pourtant, ce qu'elle refuse de faire aujourd'hui. Je ne crois pas que la France souhiate s'extraire de ses responsabilités, mais en revanche, elle ne peut, au vu de ses lourdes contributions européennes, se voir imposer, contre l'avis démocratique une orientation et des institutions dans lesquelles elle ne se reconnaît pas. Pour ma part, je n'ai, en aucune manière, pour objectif de nous extraire de nos engagements, au contraire c'est par une réorientation et des réformes structurelles que nous redonnerons confiance et que les emplois se recréeront, seule condition pour assurer confiance et perspectives, tout en garantissant le respect de nos engagements.

[Nombrilist]

La liberté de parole, à ce que je sache, s'applique de la même façon à tous.

Alors pourquoi tu ne l'appliques pas à nous ?

[wesker]

Si nous laissons les gouvernants de l'Allemagne déconsidérer à ce point notre démocratie et le respect des engagements, il ne faut pas s'étonner ni s'émouvoir. Nous sommes l'un des plus gros contributeurs au budget européen, nous avons les atouts, économiques pour réagir, notamment imposer la réciprocité des échanges ou des contrôles de nos exportations importations, à l'instar de l'Allemagne qui sait imposer son véto en cas de participation dans les entreprises qu'elle juge stratégique. Le respect s'impose, dans une relation de partenariat étroit et, l'amitié n'est pas l'équivalent de la vassalisation !

[Golgoth]

Ces propos sont nauséabonds et sentent bon le 4ème Reich.

Et que pourraient-ils faire ? Les "condamner publiquement" ?

La vraie question c'est "qu'ont-ils envie de faire". En fait rien, l'Allemagne a autqnt besoin de nous que le contraire mais on préfère se soumettre car cela arrange nos dirigeants.
Une Allemagne isolée serait dans la m...., au moins autant que nous (et à mon avis plus).

[Nombrilist]

Elle le serait davantage car les millions de travailleurs pauvres finiraient par péter un câble. Tiens, j'ai entendu une député Die Linke tailler officiellement des croupières à Merkel et au néo-nase Schaüble dans un discours à l'assemblée (posté sur le blog de Mélenchon). Elle accusait son propre pays d'avoir économiquement sabordé l'UE et de se comporter de la pire des façon avec la Grèce. Ce ne sont pas nos media de multimilliardaires qui nous donneraient ce genre de news.

[wesker]

Ces propos me paraissent excessifs et reflètent davantage une tendance du Gouvernement allemand à vouloir imposer sa vision et son modèle à des pays bien différents plutôt que de respecter la réciprocité et les partenariats qu'en tant que grands pays européens, nous devrions rappeler, de temps en temps à ces derniers.

[Jean]

Les Allemands sont nos ennemis économiques, c'est très simple.

Moins que les chinois... et tous les autres puisque ils sont nos premiers clients....

Cela dit dès que nos produits sont en concurrence, c'est vrai comme c'est vrai pour tous vis à vis de tous.


Cela dit on profite parfois aussi de leur bonne image par exemple lorsqu'on vend des Airbus...

[wesker]

Nous sommes aussi l'un de leurs meilleurs clients, estimes tu que cela soit une manière acceptable de parler avec ses partenaires ? Si nous tolérons ces manières, si nous montrons que nous acceptons, que sera alors le respect, dû, au protocole diplomatique et au respect dû aux citoyens dans chacune de nos démocraties européennes ?

L'Allemagne souhaite être respectée, en Europe, elle a d'ailleurs légitimité pour cela mais pour poursuivre des relations commerciales, et des partenariats politiques, peut être devras t-elle respecter ses partenaires. Ces derniers ne peuvent être traités comme supplétifs ou vassaux, car nous serions, alors dans une situation de rapports déséquilibrés, et, par définition intenable dans la durée.