François Hollande se montre plus grave sur l’état du pays

[albert]

François Hollande, le Herbert Hoover français ?

Lettre ouverte à François Hollande (Jacques Sapir)

Lire aussi : Crise économique: "La zone euro condamne un pays à subir la politique de l'autre" (l'Express - l'Expansion)

[politicien]

Bonjour,

Edito du « Monde ». Mieux que les responsables de la droite ou les frondeurs de la gauche, c'est le ministre des finances qui vient de résumer exactement l'impasse économique dans laquelle se retrouvent aujourd'hui François Hollande et Manuel Valls.

« Mieux vaut assumer ce qui est, plutôt que d'espérer ce qui ne sera pas », a asséné Michel Sapin, hier, dans ces colonnes. La formule est aussi juste que cruelle pour le chef de l'Etat. Elle sonne le glas de toutes les illusions qu'il a entretenues depuis deux ans.

MIRAGES
Emploi, déficits, croissance : chacun se souvient des promesses et prévisions présidentielles. La courbe du chômage qui devait s'inverser en 2014. La « reprise » qui « est là », comme il l'assurait le 14 juillet 2013. Le « grand retournement » de la conjoncture européenne, qu'il annonçait encore au printemps. Les déficits publics ramenés à 3 % du produit intérieur brut (PIB) d'ici à fin 2015, après l'année de grâce déjà accordée par Bruxelles.

Implacablement, les chiffres ont effacé ces mirages. Mois après mois, le chômage continue de battre des records, faute de croissance. La reprise ? Elle s'éloigne au fur et à mesure qu'on avance : après deux trimestres de croissance zéro, le gouvernement est obligé de réviser à la baisse les prévisions, pourtant modestes, sur lesquelles était bâti le budget de cette année.

(...)

Le gouvernement peut bien mettre en avant son pacte de responsabilité, destiné à restaurer la compétitivité des entreprises françaises. Il peut mettre au point des mesures alternatives pour réparer la censure du Conseil constitutionnel. Il peut préparer un plan de relance du logement. Il peut maintenir son effort de maîtrise de la dépense publique. Il peut encore œuvrer en faveur d'une réorientation plus dynamique des politiques économiques européennes.

Rien de tout cela n'est inutile. Mais rien de tout cela n'est, à l'évidence, suffisant. Ni de nature à convaincre le pays que le gouvernement se donne tous les moyens de le sortir de l'ornière où il est enlisé depuis six ans.

Pour le chef de l'Etat, le défi est redoutable. Depuis deux ans, il a perdu l'essentiel de son crédit à « espérer ce qui ne sera pas ». Le pire, désormais, serait qu'il apparaisse désarmé. Il doit désormais proposer des solutions. Quel qu'en soit le risque politique.

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr

[Nombrilist]

La solution de Hollande, c'est de supplier Merkel à genoux de faire quelque chose.

[El Fredo]

D'un autre côté, il n'y a qu'elle qui peut débloquer la situation, et ça fait mal de l'admettre...

[Lucas]

Donc c'est fini le temps d'où on entendait : "F. Hollande va changer l'Europe, renégocier le traité, faire plier Merkel ".

[Nombrilist]

J'y ai cru jusqu'en juin 2012. Je ne me ferai plus jamais avoir. Du PS au FN, ceux-là n'auront plus jamais mon vote.

"D'un autre côté, il n'y a qu'elle qui peut débloquer la situation, et ça fait mal de l'admettre..."

Non, il n'y a pas qu'elle. Chaque pays est libre de faire ses propres choix. Mais ça demande du courage politique, une vision à long terme et beaucoup d'huile de coude. L'attentisme comptable est tellement plus confortable.

[El Fredo]

Si on veut rester dans la zone euro, c'est l'Allemagne qui bloque les seules solutions à la crise, convaincre Merkel est donc la seule possibilité envisageable. Si on veut quitter la zone euro c'est une autre affaire. Savoir laquelle des deux pistes est la plus difficile à suivre est une question ouverte.

[Nombrilist]

En effet. Il existe aussi l'affrontement intra-euro avec l'Allemagne, plutôt que de rester la queue entre les jambes. Mais ça ne résoudrait que les problèmes de la France, et même pas forcément ceux des pays du sud.

[freeze]

Ce n'est pas Hollande qui va bouger, on est déjà certain de cela.

[politicien]

Bonjour,

Dans une interview au JDD, le Premier ministre Manuel Valls estime que la politique menée par François Hollande « nécessite du temps pour produire des résultats ».

« On ne changera pas de politique » titre ce matin le Journal du Dimanche, reprenant les propos du Premier ministre Manuel Valls. Dans une interview donnée au journal, Manuel Valls avertit qu’il est « hors de question » pour le gouvernement de changer de cap.

Estimant que la politique menée par François Hollande « nécessite du temps pour produire des résultats » il va jusqu’à juger « irresponsables » les détracteurs, à gauche, du pacte de responsabilité. Pas plus de clémence pour l’opposition : « Nous faisons 50 milliards d’économies. Je serais curieux de savoir comment elle en ferait 50 supplémentaires » déclare le Premier ministre.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Les Echos.fr

Qu'en pensez vous ?

[albert]

Bonjour,

Dans une interview au JDD, le Premier ministre Manuel Valls estime que la politique menée par François Hollande « nécessite du temps pour produire des résultats ».

« On ne changera pas de politique » titre ce matin le Journal du Dimanche, reprenant les propos du Premier ministre Manuel Valls. Dans une interview donnée au journal, Manuel Valls avertit qu’il est « hors de question » pour le gouvernement de changer de cap.

Estimant que la politique menée par François Hollande « nécessite du temps pour produire des résultats » il va jusqu’à juger « irresponsables » les détracteurs, à gauche, du pacte de responsabilité. Pas plus de clémence pour l’opposition : « Nous faisons 50 milliards d’économies. Je serais curieux de savoir comment elle en ferait 50 supplémentaires » déclare le Premier ministre.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Les Echos.fr

Qu'en pensez vous ?

Valls est trop modeste, sa politique produit déjà des résultats : moins de croissance, plus de chômage...

[Nombrilist]

Et moi je serais curieux de savoir de quels 50 milliards il parle.

[albert]

Et moi je serais curieux de savoir de quels 50 milliards il parle.

Il parle des milliards qu'il va prendre à la Sécu, aux collectivités, aux salariés et aux fonctionnaires pour les donner au MEDEF.

[Nombrilist]

Ce ne sont pas vraiment des économies si c'est redistribué.

[Lucas]

"Pas de changement de cap car les réformes vont porter leur fruit", c'est assez hallucinant d'être aussi obstiné, leur politique ne fonctionne, ils ont toujours pas compris que la réduction des déficits pèsent sur la croissance. Et c'est normal vu qu'on augmente notamment les impôts, la consommation des ménages en prend un coup.