François Hollande se montre plus grave sur l’état du pays

[politicien]

Bonjour,

A la sortie du séminaire de l'exécutif qui s'est tenu ce vendredi 1er août à l'Elysée, Manuel Valls n'a pas caché son angoisse. " Le volontarisme ne nous quittera pas, et cela plus encore pour les semaines et les mois à venir car la rentrée va être difficile en matière de conjoncture économique ", a déclaré le Premier ministre, pour qui " le risque de déflation est réel car au niveau européen, la croissance et l'inflation sont en retrait par rapport à ce que nous pouvions attendre ".

Précisant davantage sa pensée, Manuel Valls a indiqué que " les politiques économiques en zone euro n'étaient pas efficaces " pour accélérer la sortie de crise. Tout en constatant une " certaine prise de conscience quant aux attentes des peuples en matière de croissance et d'emploi " mais qui " se traduit malheureusement par une terrible lenteur dans les faits ", a indiqué le chef du gouvernement, déplorant en particulier " l'absence de politique de change " ou encore une Banque centrale européenne (BCE) " impuissante " face à la faible inflation.
Les indicateurs dans le rouge
Le Premier ministre a toutes les raisons de s'inquiéter. Tous les indicateurs, ou presque, sont dans le rouge. Seule la consommation des ménages reste un peu vaillante. La confiance des ménages et des chefs d'entreprises et en berne et l'investissement est en panne. Sans parler du chômage qui a progressé en juin pour le huitième mois consécutif. Quand au commerce extérieur, il continue de peser sur la croissance en dépit de la montée en puissance de la diplomatie économique mise en place par Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères. Quand le gouvernement vise une croissance de 1% cette année, l'Insee et le Fonds monétaire international (FMI) anticipent une hausse de 0,7% de l'activité... A Bercy, on redoute la publication le 14 août des statistiques portant sur la croissance au deuxième trimestre. Le ministre des Finances, Michel Sapin, devrait s'exprimer sur le sujet vers à la mi-août. Après une stagnation du PIB au premier trimestre, une nouvelle contre-performance de l'économie française serait très malvenue.

(...)

Quelles solutions s'offrent au gouvernement ? Certes, il ne peut décemment revenir sur ses promesses de baisses d'impôt faites aux ménages les plus modestes et à la classe moyenne. Mais il peut les décaler dans le temps en attendant un retour à meilleure fortune. Le Pacte de responsabilité venant à peine d'être voté par le Parlement, il s'avère difficile de le remettre en cause ou de le décaler. Le gouvernement a trop souvent martelé que ces allégements de cotisations accordés aux entreprises constituaient la seule voie pour accélérer la sortie de crise qu'il serait absurde de revenir dessus.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur La tribune.fr

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[Nombrilist]

Je pourrais essayer de faire une réponse construite et argumentée, mais le seul mot qui me vient à l'esprit, c'est: guignols !

[johanono]

Ce ne sont pas des guignols, mais des impuissants. Nuance.

[El Fredo]

Pas faux. Je doute que quiconque fasse mieux vu les blocages à tous les niveaux.

[albert]

Lorsque Valls s’inquiète de la déflation et dit que les politiques de la zone euro ne sont pas efficaces, on pourrait penser qu’il critique sa politique. Il parle comme un observateur alors qu’il est un responsable. Sa propre politique est au diapason des politiques européennes. Elle est déflationniste lorsque, par exemple, il bloque les retraites, les salaires des fonctionnaires et refuse un coup de pouce au smic.

[Nombrilist]

Si on ne peut pas faire mieux en l'Etat actuel des choses, c'est qu'il faut peut-être sortir de l'euro, voire peut-être de l'UE. Avec un peu de chance, on ne perdra que deux décennies au lieu de 5.

[Jean]

La relance par la demande doit s'accompagner de mesures protectionnistes.

Oui mais c'est impossible.

D'où l'abandon d'une politique qui ne conduirait qu'à doper nos importations et donc notre déficit commercial.

[freeze]

y'a rien d'impossible
suffit de le vouloir

[wesker]

Pourquoi croient ils tous que s'agiter, évoquer le volontarisme en poursuivant des politiques similaires suffira à rassurer les citoyens, et à modifier les résultats, les conséquences ?

En 2014, les citoyens sont informés, régulièrement, ils peuvent avoir accès, facilement à l'information, à la culture et à la connaissance il sera donc, dans l'avenir de plus en plus difficile aux professionnels de la politique de baratiner et c'est une bonne chose. Trop de beaux discours, de promesses, et de social libéralisme ou de libéralisme social mondialiste aboutissant à une situation explosive, préoccupante, tant sur un plan budgétaire que social. Les citoyens savent cela et les comportements, l'authenticité des politiques devront désormais faire partie de l'équation et, pour ma part, j'en félicite.

[Nombrilist]

La relance par la demande doit s'accompagner de mesures protectionnistes.

Oui mais c'est impossible.

D'où l'abandon d'une politique qui ne conduirait qu'à doper nos importations et donc notre déficit commercial.

Tous les autres pays du monde le font. Chine et USA en tête.

[mordred]

Que restent faire à la tête d'un pays des hommes qui n'obtiennent aucun résultat ? En deux ans quand même, on a le temps de montrer son aptitude dans un ou deux domaines ! Un patron garde-t-il un individu deux mois en période d'essai s'il est évident qu'il n'est pas apte ?

[politicien]

Bonjour,

(...)

Impossible de faire comme s'il y croyait encore. Impossible de persévérer dans l'incantation, sauf à paraître fâcheusement béat ou furieusement déboussolé. Le nouvel Hollande est donc là, douché, revenu de ses chimères, qui ne se cache plus la vérité à lui-même. Sa métamorphose apparaît en juillet, lors d'un dîner avec la presse présidentielle. Pour la première fois, ce bon vivant fait triste mine. La suite le confirmera : le sombre message délivré par Manuel Valls, anticipant une rentrée difficile, les adresses de Hollande à l'Allemagne qui ressemblent à des appels à l'aide. Un désarroi que ne camoufle pas son activisme commémorationnel qui le montre tous les jours sur tous les lieux de tous les drames historiques français. Qu'au moins il y puise quelque ressort : Hollande dessillé, mais Hollande libéré !

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

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[albert]

Bonjour,

(...)

Impossible de faire comme s'il y croyait encore. Impossible de persévérer dans l'incantation, sauf à paraître fâcheusement béat ou furieusement déboussolé. Le nouvel Hollande est donc là, douché, revenu de ses chimères, qui ne se cache plus la vérité à lui-même. Sa métamorphose apparaît en juillet, lors d'un dîner avec la presse présidentielle. Pour la première fois, ce bon vivant fait triste mine. La suite le confirmera : le sombre message délivré par Manuel Valls, anticipant une rentrée difficile, les adresses de Hollande à l'Allemagne qui ressemblent à des appels à l'aide. Un désarroi que ne camoufle pas son activisme commémorationnel qui le montre tous les jours sur tous les lieux de tous les drames historiques français. Qu'au moins il y puise quelque ressort : Hollande dessillé, mais Hollande libéré !

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

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Hollande aurait dû être président sous la troisième république : pour inaugurer et commémorer, il est parfait.

[Nombrilist]

Il fait un très bon commentateur extérieur de l'actualité aussi. Ce type aurait du être journaliste. Il a raté sa vocation.

[Lucas]

Après deux ans François Hollande a compris que sa politique ne marchait pas, les déficits ne se réduisent pas, le chômage augmente, la croissance ne repart pas.
Je ne sais pas ce qu'il compte faire les 3 prochaines années, mais finalement et si il faisait une dissolution ?