Voici le temps du mea culpa socialiste. Mardi, à l'Assemblée, c'est le Premier ministre qui acquiesce aux accusations d'Hervé Gaymard, "Je vous rejoins sur ce point. L'anti-sarkozysme ne peut pas tenir lieu de programme." Mais dès dimanche, c'est Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, qui le reconnaissait sur le plateau de BFM Politique-RMC-Le Point : "On a trop surfé sur le rejet des gouvernements en place et on n'a peut-être pas assez travaillé. Il faut qu'on rattrape ça."
Obnubilée par la sarkophobie, la gauche se serait-elle abstenue de travailler sur le fond ? Oui, dit Bartolone. "C'est une erreur collective, individuelle aussi. (...) Nous aurions dû, au lendemain du rapport Migaud, dire la situation est beaucoup plus grave que ce que l'on pouvait imaginer." Cette prise de conscience tardive aidera-t-elle le PS à se remobiliser ?
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Qu'en pensez vous ?Le Premier ministre Manuel Valls s'est livré à une autocritique du Parti socialiste mardi en jugeant que "l'antisarkozysme ne pouvait pas suffire" comme politique lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Le chef du gouvernement répondait au député UMP Hervé Gaymard (Savoie), à qui il reprochait des "critiques stériles" sur la dette française et les doutes des jeunes sur leur pays. "Ce que les Français ne supportent pas, c'est ce genre d'accusation", a lancé Manuel Valls. "Et je peux même vous donner raison sur un point : l'antisarkozysme entre 2007 et 2012 ne pouvait pas suffire [comme] politique, parce que les Français attendent autre chose que les oppositions stériles qui mènent précisément le pays dans l'impasse", a déclaré le Premier ministre devant les députés.
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