Un peu de serenité dans l'anlyse de la situation

Venez discuter de l'actualité politique.
Avatar du membre
Jean
Messages : 4561
Enregistré le : 10 mai 2012, 08:35:09

Un peu de serenité dans l'anlyse de la situation

Message non lu par Jean » 09 avr. 2014, 18:44:45

ecfr_depense-publique_850.jpg
ecfr_depense-publique_850.jpg (199.32 Kio) Vu 950 fois

Pour relativiser les envolées lyriques de certains sur le démantèlement du modèle français, la perte des valeurs de la république... enfin tout un tas de messages tendant à convaincre que l'Autre est un horrible.

A noter que depuis les 17 dernières années (objet du graphique) dont 5 années de gauche au début (de 1997 à 2002) et 12 de droite dont les fameuses 5 dernières années, à écouter certains, destructrices de la structures fraternelles de notre pays, les budgets sociaux ont progressé, l'enseignement n'a pas été martyrisé.

Alors redescendons sur terre, je sais que l'idéologie est nécessaire aux militants pour asseoir leurs croyances par delà les réalités. Mais quand même un peu de bon sens serait le bienvenu.

A noter le montant en valeurs absolues des dépenses afin de relativiser l'effort des 50 milliards sur trois ans....


A noter que ces chiffres sont en % du PIB et ont donc progressé en valeur, même ceux repérés comme stable.

Avatar du membre
Nombrilist
Messages : 63371
Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00

Re: Un peu de serenité dans l'anlyse de la situation

Message non lu par Nombrilist » 09 avr. 2014, 18:54:19

J'ai franchement du mal à croire en ces chiffres sachant que par exemple l'an dernier Hollande a sabré 2 ou 3 milliards dans la santé. J'ai du mal à croire en ces chiffres sachant qu'une dizaine d'universités ont leurs comptes dans le rouge et que les frais d'inscription augmentent. J'ai du mal à croire en ces chiffres sachant que Hollande a sabré dans les effectifs de la police de l'eau de l'ONEMA. J'ai du mal à croire en ces chiffres sachant que tous les ans des centaines de lits sont fermés dans les hôpitaux.
Par ailleurs, ce graphique ne mentionne pas les services publiques.

Avatar du membre
johanono
Messages : 37487
Enregistré le : 14 août 2010, 00:00:00

Re: Un peu de serenité dans l'anlyse de la situation

Message non lu par johanono » 09 avr. 2014, 19:04:10

Le constat d'une augmentation des budgets sociaux n'est pas incompatible avec le constat d'un démantèlement de la protection sociale et des services publics. Tout simplement parce que les besoins globaux augmentent, et ceci pour plusieurs raisons.

Prenons le cas du vieillissement de la population. C'est bien connu : les problèmes de santé viennent généralement avec l'âge, les dépenses de santé d'une personne augmentent donc à mesure qu'elle vieillit. A l'échelle de la société, ça veut dire que plus il y a de vieux, plus ils nous coûtent cher en termes de dépenses de santé (et aussi en pensions de retraites). Donc même si on ne modifie pas la réglementation, les dépenses de retraites et de santé augmenteront quand même, mécaniquement, à cause de ces vieux toujours plus nombreux et toujours plus vieux. Alors le gouvernement tentera de maîtriser l'envolée des dépenses, par exemple en gelant l'indexation des retraites, ou bien en procédant à des "déremboursements" de certains médicaments. Chaque vieux, chaque pensionnaire, chaque Français, sera individuellement moins bien protégé. Mais les dépenses globales continueront d'augmenter, à cause de l'augmentation du nombre de vieux et de leurs besoins de santé.

Avatar du membre
Jean
Messages : 4561
Enregistré le : 10 mai 2012, 08:35:09

Re: Un peu de serenité dans l'anlyse de la situation

Message non lu par Jean » 10 avr. 2014, 13:23:20

Bien sûr c'est de l'adaptation au système mais en aucun cas une destruction systématique et continuel d'un service public par les forces réactionnaires assoiffés de sang.

Toutes ces grandes déclarations de principes relèvent du presque rien.

Arrêtons de créer des tensions parfois même des haines (certains micro-trottoir font peur) en commentant des infos démesurément évaluées.

Certes les hommes politiques ont tous besoin de se démarquer pour exister mais

entre
ceux qui disant beaucoup mais ne sont jamais en situation de changer les choses (c'est peut-être pour ça qu'il disent beaucoup) à savoir les extrêmes
ceux qui promettent mais ne tiennent pas
ceux qui promettent et qui ne peuvent pas tenir

et bien très peu de choses changent dans notre pays.

D'ailleurs ça se voit bien, les vraies réformes ont des effets qui évidement sont mal perçues par ceux qui profitaient du système précédent.

Depuis 17 ans il y a eu très peu de reformes qui on mis les gens dans la rue (c'était dons des fausses). Et celles qui l'ont fait, ont été souvent abandonnées.

Mais à la décharge des hommes politiques il faut dire que chaque fois que l'un essaye de moderniser ce pays de ringards, la presse le démolit et les élections le rejettent.

Quand aura-t-on un président qui se comportera comme le président du conseil italien à savoir faire beaucoup et vite ?

Par exemple, la reforme des conseils généraux aurait pu être quasi immédiate. Leur suppression n'a aucune incidence sur la vie quotidienne, les préfectures et sous-préfectures restant en place et les prérogatives du conseils transmises au conseil régional.

Avatar du membre
Jeff Van Planet
Messages : 22119
Enregistré le : 08 juin 2013, 11:41:21

Re: Un peu de serenité dans l'anlyse de la situation

Message non lu par Jeff Van Planet » 10 avr. 2014, 17:18:29

Je partage ce constat: il ne se passe presque rien dans ce pays, quand un homme politique essaye de faire quelque chose, se forme une sorte de coalition contre lui.
Cette coalition est souvent composée des bénéficiaires du système qui change, des journalistes, des pseudos experts et de gens du peuples qui n'y comprennent pas grand chose mais qui trouvent quand même des raisons d'être contre.

J'ai un autre exemple de désinformation criante: le dogme des banques libérales qui seraient livrées à elles mêmes. Ce n'est pas le sujet ici, mais j'ai déjà démontré que c'est faux et que ce fait à des responsabilités dans la crise de 2008.

Nous, êtres humains, sommes en principe dotés d'un esprit critique, alors utilisons-le!
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

Avatar du membre
frunobulax
Messages : 398
Enregistré le : 14 janv. 2014, 15:56:06

Re: Un peu de serenité dans l'anlyse de la situation

Message non lu par frunobulax » 10 avr. 2014, 17:28:45

Jean » 10 Avr 2014, 12:23:20 a écrit : il faut dire que chaque fois que l'un essaye de moderniser ce pays de ringards, la presse le démolit et les élections le rejettent.
Il faut surtout dire que depuis de nombreuses années, "moderniser" signifie en fait "enlever un acquis".

Quand "moderniser" consistait, par exemple, à travailler 35 heures payées 39 ou avoir une 5ème semaine de congés payés, je n'ai pas vu grand monde, à part le patronnât (les ringards?), s'opposer aux réformes.

A partir du moment où "réforme" signifie systématiquement "payer ou/et travailler plus pour moins de qualité de vie", est-ce vraiment si étonnant que la majorité des gens s'opposent à des réformes dont ils ont beaucoup de mal à voir quel bénéfice ils en tireront dans leur vie de tous les jours ?

Avatar du membre
johanono
Messages : 37487
Enregistré le : 14 août 2010, 00:00:00

Re: Un peu de serenité dans l'anlyse de la situation

Message non lu par johanono » 10 avr. 2014, 18:24:07

En ce qui me concerne, je ne fais pas de "la défense du modèle social français" une fin en soi. S'il faut réformer notre système social, faisons-le. Mais je ne veux pas d'un système à l'américaine, inégalitaire et inefficace, avec des retraites privées, une assurance-maladie privée, etc. Mais disons clairement en quoi consistent les économies envisagées.

Donc on ne mettra pas un litre et demi dans un litre, et il faut arrêter de croire qu'on pourra garantir aux Français une protection sociale digne de ce nom tout en baissant les budgets de 50 milliards d'euros. 50 milliards d'euros d'économies, ça se fera forcément en sabrant dans les retraites ou les remboursements d'assurance-maladie ou dans les effectifs de profs ou de policiers et de magistrats.

Supprimer les sous-préfectures, la belle affaire... Il y a beaucoup de sous-préfectures qui tournent déjà au ralenti, avec quatre ou cinq salariés seulement. Supprimer 200 de ces sous-préfectures fera au mieux économiser 1000 postes de fonctionnaires. Les 50 milliards n'y sont pas...

Avatar du membre
Jean
Messages : 4561
Enregistré le : 10 mai 2012, 08:35:09

Re: Un peu de serenité dans l'anlyse de la situation

Message non lu par Jean » 10 avr. 2014, 19:10:07

johanono » 10 Avr 2014, 18:24:07 a écrit :En ce qui me concerne, je ne fais pas de "la défense du modèle social français" une fin en soi. S'il faut réformer notre système social, faisons-le. Mais je ne veux pas d'un système à l'américaine, inégalitaire et inefficace, avec des retraites privées, une assurance-maladie privée, etc. Mais disons clairement en quoi consistent les économies envisagées.

Donc on ne mettra pas un litre et demi dans un litre, et il faut arrêter de croire qu'on pourra garantir aux Français une protection sociale digne de ce nom tout en baissant les budgets de 50 milliards d'euros. 50 milliards d'euros d'économies, ça se fera forcément en sabrant dans les retraites ou les remboursements d'assurance-maladie ou dans les effectifs de profs ou de policiers et de magistrats.

Supprimer les sous-préfectures, la belle affaire... Il y a beaucoup de sous-préfectures qui tournent déjà au ralenti, avec quatre ou cinq salariés seulement. Supprimer 200 de ces sous-préfectures fera au mieux économiser 1000 postes de fonctionnaires. Les 50 milliards n'y sont pas...


Arrêtons d'utiliser des chiffres dont a du mal à évaluer la taille.

50 milliards cela parait énorme !

Mais cela fait combien en % des dépenses publiques ?

PIB 2032 milliards dépenses publiques 56,6% soit grosso modo en 1150 milliards

50 milliards sur 1150 soit 4,4% sur trois ans

C'est peanuts...

Arrêtons de faire croire que c'est la fin d'un monde... Tous les pays autour de nous ont fait mieux sans remettre en cause ni leur espérance de vie, ni leur niveau de classement éducatif, ni leur sécurité intérieur...

Ce n'est pas la remise en cause du système par contre ça peut être l'ébauche de sa survie.

Avatar du membre
Jeff Van Planet
Messages : 22119
Enregistré le : 08 juin 2013, 11:41:21

Re: Un peu de serenité dans l'anlyse de la situation

Message non lu par Jeff Van Planet » 10 avr. 2014, 19:32:39

Surtout qu'encore une fois, quand on parle réforme, on nous parle du système à l'américaine, qui est plutôt semblable au notre.
Source wikipedia a écrit :En 2005, le système des retraites procurait plus de la moitié de leurs revenus aux deux tiers des retraités des États-Unis38. Dans le système des retraites américain, il existe plusieurs régimes d’assurance :
Social security : retraite fédérale instituée pendant le New Deal, calculée en fonction du nombre d’années travaillées, des cotisations versées et de l’inflation. À la fin des années 1990, le gouvernement fédéral dépensait 289 milliards de dollars pour le système des retraites obligatoires39.
Pensions : payées par les grandes entreprises et les administrations publiques : voir la loi ERISA (Employee Retirement Income Security Act) et fonction publique aux États-Unis.
Retraite par capitalisation ou IRA (Individual Retirement Account) consiste en des plans d’épargne-retraite et des fonds de pension.
Les retraités les plus pauvres reçoivent des aides fédérales complémentaires (l’OASDHI) et pour les soins (Medicare).
soit bien loin des clichés communément admis.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

Avatar du membre
Nombrilist
Messages : 63371
Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00

Re: Un peu de serenité dans l'anlyse de la situation

Message non lu par Nombrilist » 10 avr. 2014, 23:20:29

50 milliards, c'est 10% du budget de l'Etat Jean.

Avatar du membre
johanono
Messages : 37487
Enregistré le : 14 août 2010, 00:00:00

Re: Un peu de serenité dans l'anlyse de la situation

Message non lu par johanono » 11 avr. 2014, 08:09:21

Jean » Jeu 10 Avr 2014 - 19:10 a écrit :
johanono » 10 Avr 2014, 18:24:07 a écrit :En ce qui me concerne, je ne fais pas de "la défense du modèle social français" une fin en soi. S'il faut réformer notre système social, faisons-le. Mais je ne veux pas d'un système à l'américaine, inégalitaire et inefficace, avec des retraites privées, une assurance-maladie privée, etc. Mais disons clairement en quoi consistent les économies envisagées.

Donc on ne mettra pas un litre et demi dans un litre, et il faut arrêter de croire qu'on pourra garantir aux Français une protection sociale digne de ce nom tout en baissant les budgets de 50 milliards d'euros. 50 milliards d'euros d'économies, ça se fera forcément en sabrant dans les retraites ou les remboursements d'assurance-maladie ou dans les effectifs de profs ou de policiers et de magistrats.

Supprimer les sous-préfectures, la belle affaire... Il y a beaucoup de sous-préfectures qui tournent déjà au ralenti, avec quatre ou cinq salariés seulement. Supprimer 200 de ces sous-préfectures fera au mieux économiser 1000 postes de fonctionnaires. Les 50 milliards n'y sont pas...


Arrêtons d'utiliser des chiffres dont a du mal à évaluer la taille.

50 milliards cela parait énorme !

Mais cela fait combien en % des dépenses publiques ?

PIB 2032 milliards dépenses publiques 56,6% soit grosso modo en 1150 milliards

50 milliards sur 1150 soit 4,4% sur trois ans

C'est peanuts...

Arrêtons de faire croire que c'est la fin d'un monde... Tous les pays autour de nous ont fait mieux sans remettre en cause ni leur espérance de vie, ni leur niveau de classement éducatif, ni leur sécurité intérieur...

Ce n'est pas la remise en cause du système par contre ça peut être l'ébauche de sa survie.
Il y a des pays où, par exemple, les dépenses d'assurance-maladie sont privées. Les ménages cotisent à des assurances privées. Les dépenses d'assurance-maladie n'entrent pas dans la catégorie des prélèvements obligatoires, mais elles n'en constituent pas moins des dépenses contraintes pour les ménages concernés. Il y a des pays où les agents des hôpitaux sont des salariés du privé : ils n'entrent donc pas dans la catégorie des fonctionnaires, il n'en demeure moins que la santé représente un coût pour les ménages concerné. Il y a des pays (notamment en partie aux EU) où les écoles sont privées : les profs ne sont donc pas des fonctionnaires, ce qui fait mécaniquement baisser le nombre de fonctionnaires, ces écoles ne sont pas financées par l'impôt, ce qui fait baisser les prélèvements obligatoires, mais elles sont payées directement par les ménages concernés, pour qui elles représentent quand même des dépenses contraintes. Et je pourrai multiplier les exemples...

50 milliards, c'est peut-être peanuts, mais je constate que tu es incapable de dresser une liste précise d'économies potentielles pour un montant de 50 milliards. Commence donc par dresser une telle liste (je présume que tu n'y arriveras pas), et on pourra alors discuter...

Avatar du membre
Albedo
Messages : 285
Enregistré le : 02 avr. 2014, 17:10:33
Localisation : Le Retz

Re: Un peu de serenité dans l'anlyse de la situation

Message non lu par Albedo » 11 avr. 2014, 10:03:00

50 milliard, ce n'est pas 10% du budget mais bien 4,4% (1176M€ en 2013). Ou alors, on parlait de 10% du budget des dépenses sociales (541M€)
► Afficher le texte
La ventilation des dépenses publiques me semble a peu près correcte d'après l'INSEE.
► Afficher le texte
A la volée, quelques constats :

1. Le déficit des prestations sociales (121M€) est juste couvert par l'impôt sur le revenu et l'impôt sur les sociétés (125,4M€).
2. Entre 1960 et 2011 (dernières données que j'ai pu trouver en graphique), on voit que l'investissement se réduit (de 9 à 6% en % de la dépenses publiques), que les dépenses de fonctionnement se réduisent de 41 à 43% tandis que les prestations sociales explosent de 32 à 46%.
3. La ventilation de la dépense publique par fonction en 2011 montre la majorité quasi absolue des prestations sociales. En effet, les 42,3% correspondent environ à la somme de l'enseignement (10,8%) + la santé (14%) + administration générale (11,5%) + la défense (3,2%) + ordre et sécurité publiques (police, justice, etc...à 3,1%).
4. Contrairement aux idées reçues, les marchés financiers (sous l'impulsion de la BCE) nous sont très favorables vu le taux actuel apparent de la dette à environ 3%, la charge en 2013 à même diminué de 5M€ par rapport à 2012.

Je veux bien le détail des prestations sociales par contre si quelqu'un les a sous le coude, c'est à dire les 541M€.
"Tandis que l'État existe, pas de liberté ; quand règnera la liberté, il n'y aura plus d'État." - Lénine
"Theoretically, planning may be good. But nobody has ever figured out the cause of government stupidity." - Richard Feynman

Avatar du membre
Jeff Van Planet
Messages : 22119
Enregistré le : 08 juin 2013, 11:41:21

Re: Un peu de serenité dans l'anlyse de la situation

Message non lu par Jeff Van Planet » 11 avr. 2014, 18:24:36

johanono » 11 Avr 2014, 08:09:21 a écrit :Il y a des pays où, par exemple, les dépenses d'assurance-maladie sont privées. Les ménages cotisent à des assurances privées. Les dépenses d'assurance-maladie n'entrent pas dans la catégorie des prélèvements obligatoires, mais elles n'en constituent pas moins des dépenses contraintes pour les ménages concernés. Il y a des pays où les agents des hôpitaux sont des salariés du privé : ils n'entrent donc pas dans la catégorie des fonctionnaires, il n'en demeure moins que la santé représente un coût pour les ménages concerné. Il y a des pays (notamment en partie aux EU) où les écoles sont privées : les profs ne sont donc pas des fonctionnaires, ce qui fait mécaniquement baisser le nombre de fonctionnaires, ces écoles ne sont pas financées par l'impôt, ce qui fait baisser les prélèvements obligatoires, mais elles sont payées directement par les ménages concernés, pour qui elles représentent quand même des dépenses contraintes. Et je pourrai multiplier les exemples...

50 milliards, c'est peut-être peanuts, mais je constate que tu es incapable de dresser une liste précise d'économies potentielles pour un montant de 50 milliards. Commence donc par dresser une telle liste (je présume que tu n'y arriveras pas), et on pourra alors discuter...
Mais juste une question:
SI les assurances étaient privées obligatoire, et subventionnées(pour limiter les surcoûts), serait-ce un problème?
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

Avatar du membre
El Fredo
Messages : 26459
Enregistré le : 17 févr. 2010, 00:00:00
Parti Politique : En Marche (EM)
Localisation : Roazhon
Contact :

Re: Un peu de serenité dans l'anlyse de la situation

Message non lu par El Fredo » 11 avr. 2014, 21:31:28

Ça fonctionnerait pareil, sauf que le taux de prélèvements obligatoires paraîtrait plus faible. Preuve que cet indicateur est bidon.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

Avatar du membre
Nombrilist
Messages : 63371
Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00

Re: Un peu de serenité dans l'anlyse de la situation

Message non lu par Nombrilist » 11 avr. 2014, 22:11:50

Albedo, je parlais du budget de l'Etat, mais soit. Parler du budget global de l'administration est également pertinent.

Répondre

Retourner vers « L'actualité politique »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré