"Mon métier".
- mordred
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"Mon métier".
L'autre jour, à la TV, un homme politique connu parlait de "son métier". Je ne sais plus qui; c'était au Palais Bourbon.
Il y a erreur, Monsieur. Politicien n'est pas un métier. Vous avez reçu du Peuple Souverain un mandat limité dans le temps. Vous n'êtes pas chef mais employé du Peuple Souverain, qui vous paie chaque mois.
Les français ont tendance à oublier des choses simples.
Il y a erreur, Monsieur. Politicien n'est pas un métier. Vous avez reçu du Peuple Souverain un mandat limité dans le temps. Vous n'êtes pas chef mais employé du Peuple Souverain, qui vous paie chaque mois.
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"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).
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Re: "Mon métier".
cela dépend
tu confonds élu et représentant politique
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- Jeff Van Planet
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Re: "Mon métier".
????
la différence STP freeze.
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Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
J.Saramago
Re: "Mon métier".
exemple harlem désir est premier secrétaire du ps est rémunéré pour cette fonction
c'est donc son métier
c'est donc son métier
Re: "Mon métier".
Et les élus perçoivent des indemnités au titre du mandat électif qu'ils exercent. C'est logique : bien souvent, ils sont obligés de cesser leur activité professionnelle personnelle (ou de la mettre entre parenthèse) pour pouvoir se consacrer à plein temps à leur mandat électif (surtout quand on touche à de hautes responsabilités). Un mandat électif fait appel à des compétences bien particulières de gestion publique : ce n'est pas parce qu'on est un bon avocat, un bon médecin ou un bon chef d'entreprise que l'on est capable de gérer les affaires publiques. Ce sont des choses différentes.
Dans ces conditions, oui, un mandat électif est un métier (surtout quand on touche à de hautes responsabilités). Un métier certes précaire, car soumis au bon vouloir du peuple français, mais un métier quand même.
Dans ces conditions, oui, un mandat électif est un métier (surtout quand on touche à de hautes responsabilités). Un métier certes précaire, car soumis au bon vouloir du peuple français, mais un métier quand même.
Re: "Mon métier".
Un mandat électif est un métier... en France.
- Jeff Van Planet
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Re: "Mon métier".
pas uniquement en France
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: "Mon métier".
c'est un milieu fermé en France
c'est une carrière ici, beaucoup moins a l"étranger
c'est une carrière ici, beaucoup moins a l"étranger
Re: "Mon métier".
Disons beaucoup plus en France qu'ailleurs, compte tenu du cumul des mandats qui rend impossible toute activité à côté. La plupart des députés sont des hauts fonctionnaires qui ne sont jamais sortis du carcan de l'administration.
Re: "Mon métier".
Dans la pratique, à gauche en tous cas pour parler de ce que je connais, la plupart des élus qui sont de ma génération n'ont jamais travaillé. Pour eux la politique a toujours été un gagne pain : service national civil dans une mairie amie, emploi jeune dans une association ou une collectivité territoriale du même bord politique, permanent, directeur de cabinet ou attaché parlementaire, puis élu au scrutin de liste. Ce sont des gens qui n'ont aucune expérience professionnelle hors le militantisme, ne vivent que grâce à leurs réseaux et n'ont pas de compétences particulières et parfois assez peu de culture et de curiosité intellectuelle.johanono » 28 Oct 2013, 18:54:38 a écrit :Et les élus perçoivent des indemnités au titre du mandat électif qu'ils exercent. C'est logique : bien souvent, ils sont obligés de cesser leur activité professionnelle personnelle (ou de la mettre entre parenthèse) pour pouvoir se consacrer à plein temps à leur mandat électif (surtout quand on touche à de hautes responsabilités). Un mandat électif fait appel à des compétences bien particulières de gestion publique : ce n'est pas parce qu'on est un bon avocat, un bon médecin ou un bon chef d'entreprise que l'on est capable de gérer les affaires publiques. Ce sont des choses différentes.
Dans ces conditions, oui, un mandat électif est un métier (surtout quand on touche à de hautes responsabilités). Un métier certes précaire, car soumis au bon vouloir du peuple français, mais un métier quand même.
Le problème, c'est qu'on a des gens qui nous gouvernent qui n'ont aucune connaissance du monde de l'entreprise, ne connaissent rien de la vie de Monsieur ou Madame Toutlemonde et qui ne peuvent pas se permettre de lâcher leur mandat.
Les fascistes de demain se feront appeler "anti-fascistes" (Winston Churchill)
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Re: "Mon métier".
Si ça fait 40 ans qu il est député, oui c est son métier..
- Tu sais qui je suis ?
- Une débauchée, luxurieuse, corrompue, déréglée, voluptueuse, immorale, libertine, dissolue, sensuelle, polissonne, baiseuse, dépravée, impudique, vicieuse...
Louis Calaferte
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- Jeff Van Planet
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Re: "Mon métier".
je dirait dans les pays latins(peut être aussi dans les autres).freeze » 28 Oct 2013, 19:41:34 a écrit :c'est un milieu fermé en France
c'est une carrière ici, beaucoup moins a l"étranger
quelques nom pour illustrer:
Berlusconni; Aznar; Soares tous 3 ont des carrières qui n'ont rien à envier à nos Chirac Mitterrand et autres Hollande.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: "Mon métier".
Il est clair que Berlusconi a touché à tout, y compris à la politique mais il n'a jamais fait que cela. Il mérite à mon sens plus de respect qu'un Hollande, énarque peu cultivé qui a travaillé quelques mois en tant qu'avocat avant de vivre de l'argent public. Pareil pour son prédécesseur.
Re: "Mon métier".
Peut-être, mais je le répète : un bon chef d'entreprise ne fait pas non plus un bon dirigeant politique.fab380 » Lun 28 Oct 2013 - 20:09 a écrit :Dans la pratique, à gauche en tous cas pour parler de ce que je connais, la plupart des élus qui sont de ma génération n'ont jamais travaillé. Pour eux la politique a toujours été un gagne pain : service national civil dans une mairie amie, emploi jeune dans une association ou une collectivité territoriale du même bord politique, permanent, directeur de cabinet ou attaché parlementaire, puis élu au scrutin de liste. Ce sont des gens qui n'ont aucune expérience professionnelle hors le militantisme, ne vivent que grâce à leurs réseaux et n'ont pas de compétences particulières et parfois assez peu de culture et de curiosité intellectuelle.johanono » 28 Oct 2013, 18:54:38 a écrit :Et les élus perçoivent des indemnités au titre du mandat électif qu'ils exercent. C'est logique : bien souvent, ils sont obligés de cesser leur activité professionnelle personnelle (ou de la mettre entre parenthèse) pour pouvoir se consacrer à plein temps à leur mandat électif (surtout quand on touche à de hautes responsabilités). Un mandat électif fait appel à des compétences bien particulières de gestion publique : ce n'est pas parce qu'on est un bon avocat, un bon médecin ou un bon chef d'entreprise que l'on est capable de gérer les affaires publiques. Ce sont des choses différentes.
Dans ces conditions, oui, un mandat électif est un métier (surtout quand on touche à de hautes responsabilités). Un métier certes précaire, car soumis au bon vouloir du peuple français, mais un métier quand même.
Le problème, c'est qu'on a des gens qui nous gouvernent qui n'ont aucune connaissance du monde de l'entreprise, ne connaissent rien de la vie de Monsieur ou Madame Toutlemonde et qui ne peuvent pas se permettre de lâcher leur mandat.
Berlusconi est un voyou, j'ai du mal à comprendre comment on peut avoir une quelconque estime pour lui.Ramdams » Lun 28 Oct 2013 - 21:13 a écrit :Il est clair que Berlusconi a touché à tout, y compris à la politique mais il n'a jamais fait que cela. Il mérite à mon sens plus de respect qu'un Hollande, énarque peu cultivé qui a travaillé quelques mois en tant qu'avocat avant de vivre de l'argent public. Pareil pour son prédécesseur.
En Allemagne, Merkel a une longue carrière également : elle était déjà ministre en 1991.Jeff Van Planet » Lun 28 Oct 2013 - 21:06 a écrit :je dirait dans les pays latins(peut être aussi dans les autres).freeze » 28 Oct 2013, 19:41:34 a écrit :c'est un milieu fermé en France
c'est une carrière ici, beaucoup moins a l"étranger
quelques nom pour illustrer:
Berlusconni; Aznar; Soares tous 3 ont des carrières qui n'ont rien à envier à nos Chirac Mitterrand et autres Hollande.
Peut-être est-ce différent dans les pays anglo-saxons (Etats-Unis et Royaume-Uni), où les dirigeants politiques ont une carrière plus courte : ils arrivent assez jeunes au plus haut niveau, et repartent ensuite assez vite dans le privé (exemples de Clinton et Blair). Mais pour ceux-là, il y a aussi des suspicions de conflits d'intérêt, quand on sait qu'ils sont rémunérés par de grosses boites. Alors est-ce mieux qu'en France ? Ce n'est pas certain.
- mordred
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Re: "Mon métier".
Robespierre, alors député en pleine ascension, obtint qu'aucun des députés de l'Assemblée Constitutante ne pourrait être député à l'Assemblée Législative (1791).
Il était dans le cas.
Noble idée de celui qu'on considère aujourd'hui comme un sanguinaire, alors qu'il y eut bien pire que lui.
Il était dans le cas.
Noble idée de celui qu'on considère aujourd'hui comme un sanguinaire, alors qu'il y eut bien pire que lui.
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).
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