Que va annoncer François Hollande demain ?

[bye 2]

En fait, dans ce système, assis sur une conception confiscatoire ( Constitution 5° république ) des richesses produites ( pour le profit d'une minorité ) et de l'expression politique qui va avec ( toujours au profit des mêmes minoritaires ,c'est le principe de l'articulation politico-économique )il ne peut être envisagé de solution aux problèmes constatés ( sauf à la marge : baisse d'un peu de chômage, retour à une croissance de 1,5 % voire 2 %).
La priorité d'écoute, d'appui se tourne vers ceux qui décident ( économiquement et politiquement ) car ils pèsent dans ce système, et c'est légal, conformément au droit: des affaires, droit constitutionnel,...
Autrement dit, même en changeant de constitution ( certains parlent de 6° ), rien n'est à espérer tant que nous resterons dans ce genre de système inégalitaire, élitiste.

Sauf à vouloir vraiment " renverser la table " et tout ce qui la maintenait avec des rustines, et cela signifie se donner les moyens, en s'émancipant, luttant, éradiquant tout germe d'inégalité et le remplaçant par des associations d'êtres humains égaux, dans la production, la distribution, de biens.Et également dans la capacité à décider collectivement au sein d'une commune, d'un territoire, de ce qui , durablement , doit être conçu pour chacun.
Tout le reste n'est qu'amusement propre à retarder l'échéance inéluctable, et à pérenniser un ordre injuste.

[Narbonne]

La France est sous perfusion des marchés depuis des années. Comment, peut on imaginer qu'il soit possible de se passer des marchés ? Sans changement de comportement de la BCE, nous sommes pieds et poings liés à eux. Ce sont les marchés qui ont décidé de se faire de l'argent sur la Grèce et ils l'ont fait. Tant que le statut de la bce ne changera pas, que l'Europe du nord ne changera pas de vision et qu'on ne mettra pas des barrières douanières à l'entrée de l'Europe nous sombrerons petit à petit. Hollande a une marge de manœuvre très très étroite. Il ne suit pas Merkel, il subit Merkel.

[albert]

La France est sous perfusion des marchés depuis des années. Comment, peut on imaginer qu'il soit possible de se passer des marchés ? Sans changement de comportement de la BCE, nous sommes pieds et poings liés à eux. Ce sont les marchés qui ont décidé de se faire de l'argent sur la Grèce et ils l'ont fait. Tant que le statut de la bce ne changera pas, que l'Europe du nord ne changera pas de vision et qu'on ne mettra pas des barrières douanières à l'entrée de l'Europe nous sombrerons petit à petit. Hollande a une marge de manœuvre très très étroite. Il ne suit pas Merkel, il subit Merkel.

Qu'a-t-il fait pour créer un nouveau rapport de force ? Il avait promis qu'il ne ratifierait pas le pacte budgétaire, et il l'a ratifié. Il avait promis qu'il réorienterait l'Europe vers la croissance, il ne l'a pas fait. Son pacte de croissance, c'est de la blague; l'Europe est en récession et ce n'est pas son pacte qui peut changer la donne.
Emmanuel Todd pariait sur un "hollandisme révolutionnaire", le moins que l'on puisse dire, c'est que son pari est perdu.

[Florian]

La France est sous perfusion des marchés depuis des années. Comment, peut on imaginer qu'il soit possible de se passer des marchés ? Sans changement de comportement de la BCE, nous sommes pieds et poings liés à eux. Ce sont les marchés qui ont décidé de se faire de l'argent sur la Grèce et ils l'ont fait. Tant que le statut de la bce ne changera pas, que l'Europe du nord ne changera pas de vision et qu'on ne mettra pas des barrières douanières à l'entrée de l'Europe nous sombrerons petit à petit. Hollande a une marge de manœuvre très très étroite. Il ne suit pas Merkel, il subit Merkel.

Qu'a-t-il fait pour créer un nouveau rapport de force ? Il avait promis qu'il ne ratifierait pas le pacte budgétaire, et il l'a ratifié. Il avait promis qu'il réorienterait l'Europe vers la croissance, il ne l'a pas fait. Son pacte de croissance, c'est de la blague; l'Europe est en récession et ce n'est pas son pacte qui peut changer la donne.
Emmanuel Todd pariait sur un "hollandisme révolutionnaire", le moins que l'on puisse dire, c'est que son pari est perdu.

Remarquons qu'il est clair que les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent.

[politicien]

Bonjour,

Près des deux tiers des Français qui ont vu ou entendu parler de l'interview de François Hollande jeudi soir à la télévision ne l'ont pas trouvé convaincant, selon un sondage BVA pour i>Télé publié vendredi. À la question : "Globalement, comment avez-vous trouvé François Hollande ?" 66 % des personnes interrogées répondent "pas convaincant", 31 % "convaincant", et 3 % ne se prononcent pas. Cette question a été posée aux 84 % de personnes qui disent avoir vu ou entendu parler de l'interview.

À titre de comparaison, elles avaient été 52 % à estimer que François Hollande n'avait pas été convaincant au cours de sa conférence de presse du 13 novembre (45 % de convaincant). 60 % avaient porté le même jugement sur Nicolas Sarkozy pendant son intervention télévisée du 29 janvier 2013 (38 % convaincant). 12 % des personnes interrogées affirment par ailleurs que l'interview de jeudi a "amélioré" l'image qu'elles ont de François Hollande, 18 % répondant qu'elle l'a "dégradée", et 69 % qu'elle ne l'a pas changée. 1 % ne se prononcent pas.
"Aucun impact"

En ce qui concerne la politique de François Hollande et du gouvernement, 21 % disent qu'elle va avoir "un impact positif" sur la situation du chômage en France, 32 % qu'elle aura "un impact négatif" et 44 % "aucun impact". 3 % ne se prononcent pas.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

[Narbonne]

En effet, il suffirait que la France impose un nouveau rapport de force à l'Europe et tout serait réglé comme par un coup de baguette magique. Avec notre poids de 14% du PIB europeen, cela devrait se faire les doigts dans le nez. icon_mrgreen

[albert]

En effet, il suffirait que la France impose un nouveau rapport de force à l'Europe et tout serait réglé comme par un coup de baguette magique. Avec notre poids de 14% du PIB europeen, cela devrait se faire les doigts dans le nez. icon_mrgreen

D'abord on fait 16 % du PIB, et l'Allemagne 20 %. L'écart n'est pas si considérable qu'il permette d'expliquer à quel point on est à la remorque des Allemands. La GB, avec un PIB inférieur, arrive bien à créer un rapport de force, elle, quand elle le juge nécessaire.

[Narbonne]

Je parle du poids de la France par rapport à l'Europe (donc 16% , 14% c'est en 2009 ). Ce n'est pas que l'allemagne qui prone l'austerité mais elle est rejointe par la plupart des pays d'Europe du nord qui sont en meilleure "santé" financiere que l'Europe du sud et qui elle même est dirigée surtout par la droite. La solution ne sera pas au niveau de la France mais au niveau de l'Europe.

[albert]

Ce que je dis simplement, c'est que la France, qui est la deuxième puissance européenne après l'Allemagne, pourrait peser davantage si elle était capable, parfois, de dire "non", comme sait le faire la GB, comme savait le faire le général de Gaulle autrefois. Hollande avait une bonne occasion de peser, s'il avait voulu: il aurait pu refuser de ratifier le pacte budgétaire comme il l'avait promis. Il n'a même pas essayé...

[Narbonne]

Il a peut être fait un deal (pour la PAC ?) ?

[albert]

Il a peut être fait un deal (pour la PAC ?) ?

Non, ce deal-là s'est fait pour l'adoption du budget européen. Et là encore, Hollande aurait dû dire non, puisque en cas d'échec c'est le budget de l'année précédente qui aurait été reconduit, ce qui aurait été préférable pour la France et pour l'Europe, puisque le nouveau budget est en recul.

[El Fredo]

Ce que je dis simplement, c'est que la France, qui est la deuxième puissance européenne après l'Allemagne, pourrait peser davantage si elle était capable, parfois, de dire "non", comme sait le faire la GB, comme savait le faire le général de Gaulle autrefois. Hollande avait une bonne occasion de peser, s'il avait voulu: il aurait pu refuser de ratifier le pacte budgétaire comme il l'avait promis. Il n'a même pas essayé...

Le problème c'est que les austériens sont plusieurs derrière l'Allemagne, tandis que les alliés potentiels de la France que sont l'Italie ou même l'Espagne ne sont pas en mesure de peser vu leurs difficultés. Donc la France est toute seule.

[El Fredo]

Si j'ai un conseil à te donner c'est de lire les articles et analyses sur la "fée confiance" de Paul Krugman, Brad DeLong, Mark Thoma, entre autres. On fait dire aux "marchés" tout un tas de conneries sans fondement.

Si tu avais pris la peine de me lire, j'ai écrit : "Ce n'est pas mon discours, perso j'en ai rien à cirer des marchés. Mais Hollande, lui, inscrit sa politique dans ce cadre-là. Et dans ce cadre-là, il n'aura pas d'autre solution que de refaire de l'austérité. " C'est donc à Hollande que tu devrais conseiller la lecture de tes économistes. Parce que lui, depuis le début de son mandat, et même avant durant la campagne, il agit comme si les marchés étaient importants, ce qui l'a conduit à des objectifs budgétaires qui n'étaient pas raisonnables, et maintenant il est coincé. Car de toute façon, qu'il fasse un peu moins ou un peu plus d'austérité, ça ne changera pas les perspectives qui sont et resteront mauvaises. Ce qu'il faudrait, c'est qu'il change complètement de politique et qu'il arrête de suivre Merkel.

Hollande n'a jamais tenu ce discours sur les marchés, ça c'est Sarkozy (rappelons-nous son obsession du AAA et les discours alarmistes comme quoi l'élection d'Hollande menaçerait notre note). C'est sur le respect de nos engagements européens qu'Hollande s'engage. Et ça, c'est un problème politique avant tout.

[albert]

Hollande n'a jamais tenu ce discours sur les marchés, ça c'est Sarkozy (rappelons-nous son obsession du AAA et les discours alarmistes comme quoi l'élection d'Hollande menaçerait notre note). C'est sur le respect de nos engagements européens qu'Hollande s'engage. Et ça, c'est un problème politique avant tout.

Hollande n’a certes pas tenu un discours catastrophiste sur la perte du triple A, néanmoins durant la campagne il a mis dans son programme une réduction des déficits qui impliquait une baisse des dépenses publiques. Il s’est ensuite accroché à l’objectif de 3 % de déficit, qu’il maintient encore maintenant, mais pour 2014. Or, comme je l’ai dit plus haut, la Commission prévoit pour 2014, si rien n’est fait, un déficit de 3.9 % si nous avons une croissance de 1.2 % (que nous n’aurons pas). Désolé de me répéter, mais c’est important et tu ne réponds pas sur ce point. Si nous sommes en croissance nulle ou en récession en 2014, ça signifie que nous aurons un déficit entre 4 et 5 % en 2014. Soit un recul par rapport à 2013 et donc une trajectoire vers l’équilibre qui serait rompue. Hollande ne pourra pas assumer une telle situation, par conséquent il y aura un nouveau plan de rigueur en 2014. C’est ce que je pense, nous verrons qui de nous deux à raison. On peut prendre date si tu veux.

[El Fredo]

Je suis d'accord avec toi, on n'atteindra pas l'objectif, mais la différence c'est que je le sais depuis longtemps et que je pense que c'est une bonne nouvelle, pour des raisons politiques. Et même si on réduit moins le déficit que prévu on aura de bonnes chances d'avoir une meilleure croissance que les austériens (0 ou même un peu moins, c'est toujours mieux qu'une grosse récession). Donc d'ici-là le pari est que les dirigeants arrêteront les frais, TSCG ou pas.

D'ailleurs depuis le début les problèmes de la zone euro sont uniquement politiques et pas économiques. Le monde entier est sorti de la crise et nous on est encore dedans malgré tous nos atouts, CQFD.