Qu'en pensez vous ?Le candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande, a défendu lundi 2 avril devant des patrons d'entreprise ses propositions de campagne en faveur des PME et donné quelques précision sur ses projets de réforme fiscale.
M. Hollande s'est notamment engagé s'il est élu à assurer une "stabilité fiscale, législative et réglementaire". "Un bon Parlement légifère peu mais bien", a-t-il lancé au siège de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), qui a invité individuellement six candidats à la présidentielle à venir s'exprimer.
Il a réaffirmé les projets lancés fin janvier de création d'une banque publique d'investissement et d'un livret d'épargne "exclusivement dédié au financement des PME".
"UNE PLUS-VALUE DE CESSION TRAITÉE COMME UN REVENU EXCEPTIONNEL"
Concernant la fiscalité des entreprises, M. Hollande a réitéré sa proposition de moduler l'impôt sur les sociétés en fonction de la taille des entreprises : 15 % pour les très petites entreprises, 30 % pour les petites et moyennes et de 35 % pour les grandes. Il a également indiqué qu'un taux inférieur à celui des bénéfices versés aux actionnaires serait appliqué aux bénéfices réinvestis.
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"Je sais bien qu'au moment de la transmission il peut y avoir une plus-value de cession qui devra être traitée comme un revenu exceptionnel", a répondu M. Hollande.
Le candidat socialiste s'est par ailleurs dit favorable à un allègement de la cotisation foncière des entreprises afin de lutter contre les délocalisations. "Pourquoi ? Parce que je suis convaincu que c'est ainsi que nous pourrons favoriser la localisation d'activités", a-t-il poursuivi.
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M. Hollande a dit juger nécessaire en situation de chômage élevé de ne pas "faire reposer sur le seul travail la contribution à la famille ou la maladie pour les entreprises". "Nous aurons au lendemain de l'élection présidentielle, parce que je préfère procéder ainsi, une concertation avec les entreprises pour changer ce mode de financement de la protection sociale", a-t-il annoncé, affirmant : "les syndicats sont prêts".
Il a rappelé sa proposition d'indexer le smic non plus seulement sur les prix mais aussi "sur le rythme de croissance économique".
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