La fragilité du capitalisme vient à mon avis plutôt de déséquilibres profonds qui ont à voir avec l'absence des ressources là où elles sont nécessaires, absence qui entraîne la croissance du crédit, qui entraîne à son tour la concentration du patrimoine. Car ceux qui ont de l'argent "en trop" le prêtent en échange d'intérêts à ceux qui en ont besoin pour consommer. Ce qui fragilise l'économie. En effet, d'un côté les riches cherchent à placer leur excédent d'argent et se consacrent à la spéculation tandis que les ménages les moins fortunés entrent dans une spirale de surendettement.
Pour répondre plus précisément à cette phrase.
C'est exact qu'il y a un pb de pouvoir d'achat pour certaines personnes. Cela entraine parfois des sur-endettements. Toutefois ce problème est traité au niveau de chaque pays. C'est l'état qui assure le rôle de régulateur en faisant de la redistribution et du "social".
Cette tendance est exacerbée par la crise actuelle, mais elle n'est pas inexistante en l'absence de crise.
Pour tuer le capitalisme au sein d'un pays, il suffirait que l'état cesse de jouer le rôle d'amortisseur. On verrait alors les écarts se creuser de plus en plus; ce qui aboutirait à une révolution du type lutte des classes. On a vu que cela a permis de niveler les niveaux des revenus mais pas d'apporter l'opulence à la société; et pour finir le système a disparu.
Cela ne montre-t-il pas que le capitalisme pur et dur n'est pas viable; et que l'absence de capitalisme ne l'est pas non plus ?
Peut on comparer l'Etat et une entreprise ?
- wesker
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L'économie de marché semble éffectivement la seule qui soit économiquement viable tant la situation peuit subir des aléas que les planifications dirigistes ne peuvent anticiper.
En revanche, la règle est la loyauté de cette concurrence, or, à l'heure ce sont les déséquilibres et l'absence de régulation qui frappe directement les marchés et les économies réelles.
Dans le temps, cela finira parr se réequilibrer mais les Etats doivent être là pour éviter que les peuples les plus exposés ne soient contraints de subir, dans les drames, les états d'âmes et doutes que le marché se pose à l'heure actuelle !
En revanche, la règle est la loyauté de cette concurrence, or, à l'heure ce sont les déséquilibres et l'absence de régulation qui frappe directement les marchés et les économies réelles.
Dans le temps, cela finira parr se réequilibrer mais les Etats doivent être là pour éviter que les peuples les plus exposés ne soient contraints de subir, dans les drames, les états d'âmes et doutes que le marché se pose à l'heure actuelle !
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