Un bonobo taille des outils en pierre

[Baltorupec]

Bonjour,

Kanzi, le bonobo déjà célèbre pour son apprentissage du langage, continue à défrayer la chronique scientifique : un article paru dans les Proceedings of the National Academy of Sciences détaille aujourd’hui comment ce grand singe élevé en captivité taille et utilise des outils différents pour plusieurs usages, à l’égal des premiers Homo.

http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/n ... -homo.html

Les bonobonos sont de plus en plus sources d'emerveillement face à notre propre humanité. Qu'en pensez vous ?

[FIFE]

Bonobo tout court !

[mordred]

Qui se cache sous cette peau de singe ? Avouez ! Sinon ce sera le bûcher ! :evil:
Nous rappelons à l'Humanité entière que la Terre fut créée en 7 jours 4400 ans avant Jean-Claude. Et que Dieu eut la bonté d'envoyer sur Terre son fils Jésus.

[Golgoth]

Dans le même genre : http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... ils_13106/

Il est plus confortable de penser que nous sommes les seuls êtres conscients, intelligents...

[El Fredo]

Il y a un mouvement qui prend de l'ampleur, qui cherche à accorder des droits similaires aux droits de l'homme à tous les grands singes et aux animaux susceptibles de conscience.

[Golgoth]

Ca va faire un paquet : les mammifères, pas mal d'oiseaux, les poulpes...

[Nombrilist]

"Il y a un mouvement qui prend de l'ampleur, qui cherche à accorder des droits similaires aux droits de l'homme à tous les grands singes et aux animaux susceptibles de conscience."

Une bande d'allumés. Z'ont qu'à aller vivre cul-nu dans la forêt amazonienne et on verra si les araignées et les serpents leur appliquent les droits de l'Homme.

[mordred]

"Il y a un mouvement qui prend de l'ampleur, qui cherche à accorder des droits similaires aux droits de l'homme à tous les grands singes et aux animaux susceptibles de conscience."

Une bande d'allumés. Z'ont qu'à aller vivre cul-nu dans la forêt amazonienne et on verra si les araignées et les serpents leur appliquent les droits de l'Homme.

Et quand l'humain fera exploser la Planète, il aura tué tout le monde ! Quelle intelligence ces humains !

[Golgoth]

Je ne partage pas ton point de vue Nombrilist. Les animaux en te feront jamais subir que nous leur faisons subir nous, même cul nul dans la savane. Par ailleurs si on se limite aux animaux qu'on pense doté d'une conscience "évoluée", c'est possible de leur donner des droits fondamentaux sans que ce soit si contraignant pour nous.

[Nombrilist]

Quand l'Homme disparaîtra sous sa forme actuelle, les autres espèces reprendront le dessus. La planète nous survivra, t'en fais pas.

"Je ne partage pas ton point de vue Nombrilist. Les animaux en te feront jamais subir que nous leur faisons subir nous, même cul nul dans la savane."

Alors là... Tu as vu combien de temps peut agoniser un buffle avant de se faire mettre à mort par une lionne ? Il se fait carrément bouffer vivant. Tu as vu comment les orques jouent à envoyer en l'air les phoques avant de les tuer ? Etc. Sans parler des chats.

"Par ailleurs si on se limite aux animaux qu'on pense doté d'une conscience "évoluée", c'est possible de leur donner des droits fondamentaux sans que ce soit si contraignant pour nous."

A ce moment là, il faut tout de suite arrêter l'élevage. Mais on risque d'avoir faim.

[Golgoth]

Droit fondamentaux cela ne veut pas dire qu'on exclu la possibilité de se nourrir d'autres espèces, ce qui est le fondement de la chaine alimentaire. On pourrait éviter la torture, les expériences par exemple. Les exemples que tu me donnes ne concerne pas l'homme, qui n'a pas beaucoup de prédateurs. Donc même cul nul dans la savane, si tu fais gaffe et que tu as de l'expérience, les animaux ne vont pas te sauter dessus. J'ai vu un reportage une fois, des gosses élevés dans ce milieu faisaient dégager des lions et des éléphants rien qu'en adoptant la bonne attitude (mouvements, cris).

PS : les chats domestiques sont quelque part des abbérations génétiques.

[Nombrilist]

"On pourrait éviter la torture, les expériences par exemple."

Dans l'idéal, je ne suis pas contre. Mais dans la réalité, n'importe quel abattoir est un lieu de torture. Tu vois donc où je veux en venir quand je dis que du coup, il faudrait se passer de viande ?
Par ailleurs, si tu interdis les expériences sur animaux rats/lapins, alors tu enlèves toute possibilité de développer de nouveaux médicaments et de tester la nocivité des produits chimiques.

"J'ai vu un reportage une fois, des gosses élevés dans ce milieu faisaient dégager des lions et des éléphants rien qu'en adoptant la bonne attitude"

Un veinard. Des indigènes censés s'y connaître mais qui se font démonter par des félins, il y en a plein. En 1950, en Inde, il y avait 5000 morts par an dus aux tigres. Et pourtant à l'époque, on avait déjà des fusils. Quand je dis cul-nu, ça veut dire sans arme autre que des lances en bois. Alors imagine un peu le carnage. Enfin tout ça pour dire que de mon point de vue, les animaux dotés de conscience n'en ont rien à cirer de savoir si leurs proies souffrent ou pas. C'est pas leur problème. Alors qu'on limite, OK, c'est déjà ce qu'on fait (mais en vrai, il faudrait aussi fermer toutes les animaleries). Mais y aller comme des intégristes avec carrément une charte, faut pas déconner.

[Golgoth]

Dans l'idéal, je ne suis pas contre. Mais dans la réalité, n'importe quel abattoir est un lieu de torture. Tu vois donc où je veux en venir quand je dis que du coup, il faudrait se passer de viande ?

De toute façon on finira par tous bouffer des insectes. Mais tu vois je considère l'élevage intensif comme de la torture et je préfère quand c'est possible manger des animaux élevés en plein air. Si en plus, on venait les tuer sur place au fusil ou la hache, d'un seul coup fatal, ce serait un réel progrès.

Un veinard. Des indigènes censés s'y connaître mais qui se font démonter par des félins, il y en a plein. En 1950, en Inde, il y avait 5000 morts par an dus aux tigres. Et pourtant à l'époque, on avait déjà des fusils. Quand je dis cul-nu, ça veut dire sans arme autre que des lances en bois. Alors imagine un peu le carnage. Enfin tout ça pour dire que de mon point de vue, les animaux dotés de conscience n'en ont rien à cirer de savoir si leurs proies souffrent ou pas. C'est pas leur problème. Alors qu'on limite, OK, c'est déjà ce qu'on fait (mais en vrai, il faudrait aussi fermer toutes les animaleries). Mais y aller comme des intégristes avec carrément une charte, faut pas déconner.

5 000 morts par an en Inde, c'est moins dangereux que la voiture chez nous. Pas sûr que le fusil ait apporté un avantage, au contraire.
Certains animaux ont de l'empathie, mais cela se limite en géénral à leur propre espèce. Pour l'homme c'est pareil d'ailleurs.

[politicien]

Bonjour,

Les hommes gagneraient beaucoup à prendre exemple sur les bonobos ! En effet, il semblerait que ces singes partagent volontairement leur nourriture avec un tiers, mais encore plus facilement s'il y a un échange social avec ce dernier.

C'est ce qui ressort des quatre expériences menées par Brian Hare et Jingzhi Tan, de l'université Duke en Caroline du Nord, et publiées mercredi 2 janvier dans la revue Plos One. Les deux chercheurs ont travaillé dans la réserve de Lola Ya Bonobo, située en République démocratique du Congo. Ce sanctuaire créé en 2001 par Claudine André, héroïne d'un documentaire, Bonobos, d'Alain Tixier, sorti en mars 2011, vise à préserver ces primates menacés d'extinction, à l'instar de tous les grands singes.

Des quatre études menées sur une quinzaine d'entre eux, il ressort que les bonobos sont plus enclins, pour faciliter une relation, à partager leur nourriture avec un animal extérieur à leur groupe, préférant même parfois ce contact à celui d'un des leurs. Brian Hare était parti de l'hypothèse que seul l'homme pouvait partager la nourriture de façon conviviale, en utilisant les interactions amicales ou les normes sociales.

Dans l'une des expérimentations, un petit groupe de bonobos est placé devant deux pièces fermées à clé contenant chacune de la nourriture. L'une d'entre elles est occupée par un singe. Après avoir récupéré une clé, les bonobos choisissent alors d'ouvrir la porte du lieu où se trouve le primate afin d'y partager les mets en sa compagnie. "Les sujets examinés ont préféré ouvrir volontairement la porte de leur congénère afin de partager avec lui les aliments tant convoités qu'ils auraient pu facilement manger sans lui, constate Brian Hare. Cela sans aucun signe d'agressivité ou de frustration lors de ces essais."

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr

Qu'en pensez vous ?

[Narbonne]

Déclaration universelle des droits de l'animal 1978