Voici le thème lié à l'économie/fiscalité/emploi
En 2010, la France est la 5ème puissance économique mondiale, derrière les États-Unis, la Chine, le Japon, l'Allemagne et devant le Royaume-Uni. En 2009, la valeur de son produit intérieur brut (PIB) est de 2 675,9 milliards de dollars ou 1921 milliards d'euros. Elle se classe au 38e rang pour le PIB par habitant en taux de change nominal, légèrement en dessous de la moyenne de l'UE-15 qui est 37e. En classement par PIB en PPA, la France est la 9e puissance économique. L'économie française est principalement une économie de services : le secteur tertiaire occupe 77,6 % de la population active, tandis que le secteur primaire (agriculture, pêche, …) n'en représente plus que 2 %, et le secteur secondaire (essentiellement l’industrie) 20,4 % (en 1999). L'économie française est une économie de plus en plus ouverte, occupant une place importante dans les échanges commerciaux internationaux, principalement au sein de l'Union européenne. La France est le 5e pays pour ses exportations et le 6e pour ses importations. En 2006, les exportations représentent 26 % du PIB et les importations 27 %. La balance commerciale (biens et services) est devenue déficitaire en 2004, et ce déficit s’est accru en 2005 et 2006.
Issue de la différence négative entre recettes et dépenses publiques, la dette publique n'a cessé d'augmenter au cours des trente dernières années pour atteindre en 2005 plus de 1100 milliards d'euros. Les seuls intérêts de la dette publique représentent en 2005 40 milliards d'euros par an, le deuxième poste de dépenses de l'État le plus important après l'éducation, soit un montant similaire à celui de l'impôt sur le revenu de l'ensemble des Français.
La réduction de cette dette publique est l'une des clés de l'avenir économique à long terme.
L'emploi :
La France connaît un fort taux de chômage depuis les années 1980, bien que les chiffres du chômage aient commencé à augmenter dès les années 1960. Le chômage existait auparavant, mais son faible niveau n’en faisait pas un élément important des débats de société et de la vie économique du pays.
Mesuré au sens du BIT et selon l’interprétation d’Eurostat, le taux de chômage s’élève à 9,6 % au deuxième trimestre 2009 en France métropolitaine (2 000 000 chômeurs), et à 10 % si les départements d'outre-mer sont inclus.
En 2008, l'assurance-chômage a cessé de verser des indemnités à 726 161 chômeurs (757 000 avec les départements d'outre-mer). Sur ce total, 38 % ont cotisé moins d'un an et 38 % étaient des chômeurs de longue durée. En 2008, 45 % des chômeurs en fin de droits à l'assurance-chômage s'étaient inscrits à la suite d'une fin de contrat à durée déterminée (CDD) et 14,7 % après une fin de mission d'intérim. Sur la période de juillet 2008 à juin 2009, 16 % des chômeurs en fin de droits étaient éligibles à l'allocation spécifique de solidarité (ASS), et 22 % au revenu minimum d'insertion (RMI), remplacé depuis par le revenu de solidarité active (RSA), selon le Pôle emploi. L'ASS est réservée à ceux qui ont travaillé au moins cinq ans durant les dix dernières années.
Fiscalité :
En France, les impôts représentent 45% du PIB contre 36,9% en moyenne dans les pays de l'OCDE et jusqu'à 27,2% en Corée du Sud. Le taux global de prélèvement social et fiscal sur le salaire moyen atteignait en 2005 71,3 % du salaire brut, soit le taux le plus élevé de l'OCDE.
Le niveau des cotisations sociales est également élevé (16,1 % du PIB).
Les principaux impôts sont (montant en milliards d'euros, en 2008) :
- TVA : 130
- CSG : 84,3
- Impôt sur le revenu (IRPP) : 50,7
- Impôt sur les sociétés (IS + IFA) : 49,3
- Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) : 23,8
- Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) : 4,2
- CRDS : 6[/list:u]
- Les droits d'enregistrement : 18[/list:u]
- Impôts locaux
- Taxe foncière : 22,9
- Taxe d'habitation : 13,3
- Taxe professionnelle : 21,3 remplacé par la Contribution économique territoriale[/list:u][/list:u]
Voici quelques mesures des candidat pour ce thème en 2007 :
Nicolas Sarkozy :
- Conditionnement des exonérations de charge à la hausse des salaires
- Tout minimum social sera obligatoirement assorti d'un travail d'intérêt général.
- L'allocation-chômage ne pourra être inférieure au smic, mais un demandeur d'emploi ne pourra pas refuser plus de trois offres correspondant à ses compétences.
- Exonération de charges pour les heures supplémentaires.
- Création d'un système de capital-risque public et de prêt à taux zéro pour les créations d'entreprises.
- Défiscalisation totale des emplois de services à la personne.
- Réservation d'une partie des marchés publics aux PME.
Ségolène Royal :
- Augmentation du smic à 1500 euros et conférence générale sur les salaires en juin 2007.
- Création d'une agence nationale de ré-industrialisation.
- Les entreprises ne pourront recevoir d'aides publiques que si elles ne licencient pas quand elles dégagent des profits substantiels ; en cas de délocalisation, les entreprises devront rembourser les aides.
- Suppression du CNE ; modulation des aides aux entreprises en fonction du type de contrat qui y est appliqué.
- Etablissement d'une charte pour l'égalité homme/femme au travail.
- Instauration de taux planchers sur l'impôt sur les sociétés, afin de freiner les délocalisations.
- Indemnisation du chômage pendant un an égale à 90 % du dernier salaire net perçu, assortie d'une formation qualifiante.
François Bayrou :
- Autorisation de créer deux emplois sans charges dans chaque entreprise (hors charges de retraite : 10 % en tout), pendant cinq ans.
- Suppression des contrats de travail existants au profit d'un CDI universel à droits progressifs.
- Unification des minima sociaux en une allocation unique par points, conciliable avec un salaire de manière dégressive.
- Libération du système des 35 heures, avec des heures supplémentaires rémunérées 35 % de plus, y compris dans la fonction publique.
- Création d'une cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, hausse de la CSG, taxe sur les mouvements financiers.
- Imposition sur le patrimoine à base large, à partir de 750 000 euros, sans exemptions, mais à taux léger.
- Suppression du déficit de fonctionnement de l'Etat en trois ans ; inscription dans la Constitution de l'interdiction pour l'Etat de présenter un budget en déficit primaire.
Jean Marie Le Pen
- Instauration de la préférence nationale : à compétence égale, les emplois seront prioritairement réservés aux citoyens français.
- Rétablissement de droits de douane modulables pour certains produits.
- Une allocation supplémentaire de 200 euros pour les salaires jusqu'à 1,4 fois le smic, financée par transfert des cotisations salariales.
- Découpage en quatre tranches de l'impôt sur le revenu (0, 10, 15 et 20 %) ; utilisation des mêmes tranches pour l'impôt sur les successions en ligne directe.
- Découpage de l'impôt sur les sociétés en trois tranches (10, 15 et 20 %) pour les PME ; baisse à 10 % du taux d'imposition sur les plus-values d'entreprises pour les PME. Et vous quelles sont vos propositions en matière de d'économie, de fiscalité, et d'emploi ?
- Impôts locaux
- Les droits d'enregistrement : 18[/list:u]