Education
Voici le thème de l'éducation
Voici une définition parmi d'autres : "L'éducation est l'action de développer un ensemble de connaissances et de valeurs morales, physiques, intellectuelles, scientifiques... considérées comme essentielles pour atteindre le niveau de culture souhaitée. L'éducation permet de transmettre d'une génération à l'autre la culture nécessaire au développement de la personnalité et à l'intégration sociale de l'individu."
La définition de Wikipédia est assez intéressante "Le mot « éducation » est directement issu du latin educatio de même sens, lui-même dérivé de ex-ducere (ducere signifie conduire, guider, commander et ex, « hors de ») : faire produire (la terre), faire se développer (un être vivant)."
"Enseigner est donc éduquer, mais éduquer n'est pas forcément enseigner. Il ne faut pas oublier qu'il est du devoir des parents d'éduquer leurs enfants et que le rôle de l'enseignant est d'instruire."
Le système d'enseignement français est fondé sur de grands principes, certains inspirés de la Révolution de 1789, de lois votées entre 1881 et 1889 et sous les IVe et Ve Républiques ainsi que de la Constitution du 4 octobre 1958 : "l'organisation de l'enseignement public obligatoire gratuit et laïc à tous les degrés est un devoir de l'État ". Ceci est lié à des principes comme la gratuité, la neutralité, la laïcité ou l'obligation scolaire.
Quelques chiffres (2009-2010) :
- 11 978 820 élèves
- 331 600 apprentis
- 1 041 151 personnels de l'Education Nationale
- 65 657 écoles, de collèges et de lycées
et un lien ici
Voici les propositions de 2007 de quelques candidats
Sarkozy :
-Scolarisation de tous les enfants handicapés d'ici cinq ans
-Suppression progressive de la carte scolaire
-Augmentation des bourses
-Augmentation du budget de la recherche de 40 % d'ici à 2012..
Le Pen
-Suppression progressive de la carte scolaire
-Suspension des allocations familiales pour les parents d'enfants perturbateurs
-Mise en place du "chèque scolaire" correspondant qu coût moyen d'un élève pour financer l'école au choix des parents
-Proposer le passage du code de la route dans le programme scolaire au lycée..
Royal
-Révision de la carte scolaire pour démanteler les "ghettos scolaires"
-scolarisation obligatoire à 3 ans
-augmentation de 10 % par an du budget de la recherche
-création d'une allocation d'autonomie..
Bayrou
-Refonte de la carte scolaire
-Augmentation de 5 % par an sur dix ans du budget de la recherche
-création d'un service civique obligatoire de six mois..
Et vous, que proposez-vous comme mesures pour l'éducation ?
Voici une définition parmi d'autres : "L'éducation est l'action de développer un ensemble de connaissances et de valeurs morales, physiques, intellectuelles, scientifiques... considérées comme essentielles pour atteindre le niveau de culture souhaitée. L'éducation permet de transmettre d'une génération à l'autre la culture nécessaire au développement de la personnalité et à l'intégration sociale de l'individu."
La définition de Wikipédia est assez intéressante "Le mot « éducation » est directement issu du latin educatio de même sens, lui-même dérivé de ex-ducere (ducere signifie conduire, guider, commander et ex, « hors de ») : faire produire (la terre), faire se développer (un être vivant)."
"Enseigner est donc éduquer, mais éduquer n'est pas forcément enseigner. Il ne faut pas oublier qu'il est du devoir des parents d'éduquer leurs enfants et que le rôle de l'enseignant est d'instruire."
Le système d'enseignement français est fondé sur de grands principes, certains inspirés de la Révolution de 1789, de lois votées entre 1881 et 1889 et sous les IVe et Ve Républiques ainsi que de la Constitution du 4 octobre 1958 : "l'organisation de l'enseignement public obligatoire gratuit et laïc à tous les degrés est un devoir de l'État ". Ceci est lié à des principes comme la gratuité, la neutralité, la laïcité ou l'obligation scolaire.
Quelques chiffres (2009-2010) :
- 11 978 820 élèves
- 331 600 apprentis
- 1 041 151 personnels de l'Education Nationale
- 65 657 écoles, de collèges et de lycées
et un lien ici
Voici les propositions de 2007 de quelques candidats
Sarkozy :
-Scolarisation de tous les enfants handicapés d'ici cinq ans
-Suppression progressive de la carte scolaire
-Augmentation des bourses
-Augmentation du budget de la recherche de 40 % d'ici à 2012..
Le Pen
-Suppression progressive de la carte scolaire
-Suspension des allocations familiales pour les parents d'enfants perturbateurs
-Mise en place du "chèque scolaire" correspondant qu coût moyen d'un élève pour financer l'école au choix des parents
-Proposer le passage du code de la route dans le programme scolaire au lycée..
Royal
-Révision de la carte scolaire pour démanteler les "ghettos scolaires"
-scolarisation obligatoire à 3 ans
-augmentation de 10 % par an du budget de la recherche
-création d'une allocation d'autonomie..
Bayrou
-Refonte de la carte scolaire
-Augmentation de 5 % par an sur dix ans du budget de la recherche
-création d'un service civique obligatoire de six mois..
Et vous, que proposez-vous comme mesures pour l'éducation ?
- Nombrilist
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- Maintien de la carte scolaire.
- Réforme de la recherche française --> moins de fondamental, et privilégier l'appliqué à court terme (10 ans grand max).
- Suppression des concours de la recherche française. Recrutement comme dans le privé, modalités à la discrétion de l'université, avec non-obligation de publication du poste.
- Réforme de la recherche française --> moins de fondamental, et privilégier l'appliqué à court terme (10 ans grand max).
- Suppression des concours de la recherche française. Recrutement comme dans le privé, modalités à la discrétion de l'université, avec non-obligation de publication du poste.
La première chose à faire est d'en finir avec les "nouvelles pédagogies" qui ont provoqué un nivellement des exigences par le bas, au plus grand détriment des jeunes issus de milieux populaires, qui ne peuvent compter sur leurs parents pour les aider ou leur offrir des cours particuliers. Il convient donc de restaurer les pédagogies traditionnelles. Voir ceci, notamment :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... ARTFIG0067…
http://www.refondation-ecole.info/
Par ailleurs, il faut avoir conscience que l'échec scolaire qui se révèle au collège ou au lycée est le fruit de lacunes qui sont apparues dès l'école primaire, voire dès l'école maternelles, et qui se sont accumulées au fil des ans. Si on veut lutter contre l'échec scolaire, il faut donc réformer en priorité l'école primaire, notamment en supprimant la méthode globale d'apprentissage de la lecture, en ciblant l'enseignement sur les matières fondamentales plutôt que sur les matières dites d'éveil, en rendant le redoublement beaucoup plus systématique pour les élèves en difficulté, en créant des classes de niveau qui permettront à tous les jeunes d'apprendre à leur rythme, et éventuellement en dédoublant les classes de CP.
Enfin, il conviendrait de réfléchir à la question du port de l'uniforme à l'école. La dictature des marques crée de nombreux problèmes à l'école : les jeunes se jalousent mutuellement selon les marques qu'ils portent, parfois ils se rackettent, les gamins font pression sur leurs parents pour avoir des marques, l'autorité parentale s'en trouve malmenée, et de façon générale, les enfants de parents pauvres vivent mal cette situation. L'uniforme permettrait de résoudre tous ces problèmes, et règlerait également la question des revendications religieuses.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... ARTFIG0067…
http://www.refondation-ecole.info/
Par ailleurs, il faut avoir conscience que l'échec scolaire qui se révèle au collège ou au lycée est le fruit de lacunes qui sont apparues dès l'école primaire, voire dès l'école maternelles, et qui se sont accumulées au fil des ans. Si on veut lutter contre l'échec scolaire, il faut donc réformer en priorité l'école primaire, notamment en supprimant la méthode globale d'apprentissage de la lecture, en ciblant l'enseignement sur les matières fondamentales plutôt que sur les matières dites d'éveil, en rendant le redoublement beaucoup plus systématique pour les élèves en difficulté, en créant des classes de niveau qui permettront à tous les jeunes d'apprendre à leur rythme, et éventuellement en dédoublant les classes de CP.
Enfin, il conviendrait de réfléchir à la question du port de l'uniforme à l'école. La dictature des marques crée de nombreux problèmes à l'école : les jeunes se jalousent mutuellement selon les marques qu'ils portent, parfois ils se rackettent, les gamins font pression sur leurs parents pour avoir des marques, l'autorité parentale s'en trouve malmenée, et de façon générale, les enfants de parents pauvres vivent mal cette situation. L'uniforme permettrait de résoudre tous ces problèmes, et règlerait également la question des revendications religieuses.
Pour la recherche, je gage que tu parles de la recherche en sciences dures etc non? icon_cheesygrinNombrilist a écrit : - Maintien de la carte scolaire.
- Réforme de la recherche française --> moins de fondamental, et privilégier l'appliqué à court terme (10 ans grand max).
- Suppression des concours de la recherche française. Recrutement comme dans le privé, modalités à la discrétion de l'université, avec non-obligation de publication du poste.
Pour les concours, desquels parles-tu? De celui de recrutement de MCF par exemple?
"Oh, but you can't expect to wield supreme executive power just because some watery tart threw a sword at you." Dennis, Monty Python's Holy Grail
- Nombrilist
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"Pour la recherche, je gage que tu parles de la recherche en sciences dures etc non?"
Pour ce que j'en connais, je parle de la recherche en biologie. Mais je ne doute pas que les autres sciences souffrent du même problème.
"Pour les concours, desquels parles-tu? De celui de recrutement de MCF par exemple?"
Oui, MCF ou IFREMER pour ne nommer que ceux-la. Il paraît qu'à l'INRA/CNRS, c'est moins truqué. Il paraît...
Pour ce que j'en connais, je parle de la recherche en biologie. Mais je ne doute pas que les autres sciences souffrent du même problème.
"Pour les concours, desquels parles-tu? De celui de recrutement de MCF par exemple?"
Oui, MCF ou IFREMER pour ne nommer que ceux-la. Il paraît qu'à l'INRA/CNRS, c'est moins truqué. Il paraît...
Tout à fait d'accord avec toi Johanono à ceci j'ajoute le maintien de la suppression de la carte scolaire, afin que choisir l'école dans laquelle on veut inscrire son enfant ne soit plus limité au privé.johanono a écrit : La première chose à faire est d'en finir avec les "nouvelles pédagogies" qui ont provoqué un nivellement des exigences par le bas, au plus grand détriment des jeunes issus de milieux populaires, qui ne peuvent compter sur leurs parents pour les aider ou leur offrir des cours particuliers. Il convient donc de restaurer les pédagogies traditionnelles. Voir ceci, notamment :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... ARTFIG0067…
http://www.refondation-ecole.info/
Par ailleurs, il faut avoir conscience que l'échec scolaire qui se révèle au collège ou au lycée est le fruit de lacunes qui sont apparues dès l'école primaire, voire dès l'école maternelles, et qui se sont accumulées au fil des ans. Si on veut lutter contre l'échec scolaire, il faut donc réformer en priorité l'école primaire, notamment en supprimant la méthode globale d'apprentissage de la lecture, en ciblant l'enseignement sur les matières fondamentales plutôt que sur les matières dites d'éveil, en rendant le redoublement beaucoup plus systématique pour les élèves en difficulté, en créant des classes de niveau qui permettront à tous les jeunes d'apprendre à leur rythme, et éventuellement en dédoublant les classes de CP.
Enfin, il conviendrait de réfléchir à la question du port de l'uniforme à l'école. La dictature des marques crée de nombreux problèmes à l'école : les jeunes se jalousent mutuellement selon les marques qu'ils portent, parfois ils se rackettent, les gamins font pression sur leurs parents pour avoir des marques, l'autorité parentale s'en trouve malmenée, et de façon générale, les enfants de parents pauvres vivent mal cette situation. L'uniforme permettrait de résoudre tous ces problèmes, et règlerait également la question des revendications religieuses.
- artragis
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la carte scolaire est une bonne chose pour la société puisqu'elle permet de mélanger les couches sociales et en sus, de ralentir la ghétoisation tout en élevant le niveau des couches basses.Tout à fait d'accord avec toi Johanono à ceci j'ajoute le maintien de la suppression de la carte scolaire, afin que choisir l'école dans laquelle on veut inscrire son enfant ne soit plus limité au privé.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
Je connais moins la biologie toussa, je suis plutôt ce qu'on appelle "civilisationniste" icon_cheesygrin
"Pour la recherche, je gage que tu parles de la recherche en sciences dures etc non?"
Pour ce que j'en connais, je parle de la recherche en biologie. Mais je ne doute pas que les autres sciences souffrent du même problème.
"Pour les concours, desquels parles-tu? De celui de recrutement de MCF par exemple?"
Oui, MCF ou IFREMER pour ne nommer que ceux-la. Il paraît qu'à l'INRA/CNRS, c'est moins truqué. Il paraît...
Moi je suis très partagée sur le recrutement à l'université, parce que bien sûr c'est à celui qui défendra le mieux son protégé/doctorant, sans compter que les candidats locaux sont souvent (pas toujours) privilégiés sur le reste. Et d'un autre côté, j'aurais beau jeu de le dénoncer puisque j'en ai profité (à un moindre niveau), mais qu'in fine je trouve qu'il y a des choses qui se tiennent, travailler avec quelqu'un que l'on connaît, assurer une certaine cohésion personnelle et pédagogique (ce qui ne veut pas dire que ça ne peut se faire autrement).
Le recrutement est en fait assez aléatoire, tient surtout du jours de l'entretien pour les MCF, mais il me semble que plus ça va, plus on s'oriente vers ce qui peut se faire ailleurs: il commence à y avoir, officieusement ou non, des quotas de publications non plus quantitatifs, mais qualitatifs, avec un classement des revues ou autres en nombre de points.
Pour le reste, en sciences humaines et littéraires, il y a aussi une certaine forme de sclérosage où l'on exige en coulisses ce qui ne l'est pas légalement: agrégation, ENS etc...
Par contre, je ne comprends pas bien pourquoi tu es contre l'obligation de la publication des postes....
Concernant les nouvelles pédagogies, personnellement, je suis contre l'approche actionnelle, en tout cas pas telle qu'elle nous est présentée et imposée. Je suis peut-être très réac sur ce côté là, mais j'ai toujours du mal à comprendre comment on peut prétendre ne plus enseigner l'orthographe ou la grammaire française, ni celle des LV d'ailleurs. La notation purement positive est aussi une aberration, il y a un juste milieu.
La première chose à faire est d'en finir avec les "nouvelles pédagogies" qui ont provoqué un nivellement des exigences par le bas, au plus grand détriment des jeunes issus de milieux populaires, qui ne peuvent compter sur leurs parents pour les aider ou leur offrir des cours particuliers. Il convient donc de restaurer les pédagogies traditionnelles. Voir ceci, notamment :
Par ailleurs, il faut avoir conscience que l'échec scolaire qui se révèle au collège ou au lycée est le fruit de lacunes qui sont apparues dès l'école primaire, voire dès l'école maternelles, et qui se sont accumulées au fil des ans. Si on veut lutter contre l'échec scolaire, il faut donc réformer en priorité l'école primaire, notamment en supprimant la méthode globale d'apprentissage de la lecture, en ciblant l'enseignement sur les matières fondamentales plutôt que sur les matières dites d'éveil, en rendant le redoublement beaucoup plus systématique pour les élèves en difficulté, en créant des classes de niveau qui permettront à tous les jeunes d'apprendre à leur rythme, et éventuellement en dédoublant les classes de CP.
Enfin, il conviendrait de réfléchir à la question du port de l'uniforme à l'école. La dictature des marques crée de nombreux problèmes à l'école : les jeunes se jalousent mutuellement selon les marques qu'ils portent, parfois ils se rackettent, les gamins font pression sur leurs parents pour avoir des marques, l'autorité parentale s'en trouve malmenée, et de façon générale, les enfants de parents pauvres vivent mal cette situation. L'uniforme permettrait de résoudre tous ces problèmes, et règlerait également la question des revendications religieuses.
Le redoublement va disparaître, tout simplement parce que dans le secondaire, les moyens matériels et humains disparaissent aussi. La principale proposition pour l'éducation serait à mon sens tout simplement d'en refaire une priorité, avec de vraies formations. Abrogation de cette loi dite de "mastérisation" entre autres.
D'accord sur l'uniforme aussi.
"Oh, but you can't expect to wield supreme executive power just because some watery tart threw a sword at you." Dennis, Monty Python's Holy Grail
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"Par contre, je ne comprends pas bien pourquoi tu es contre l'obligation de la publication des postes..."
C'est simple. Puisque l'on a décrété l'autonomie des universités, autant pousser la logique jusqu'au bout et arrêter l'hypocrisie. Environ 25% des postes MCF sont pourvus par des candidats locaux. Sur ces postes, les universités sont obligées de faire venir 4-6 personnes qui ont postulé, afin de valider la candidature du local. C'est du grand n'importe quoi. Et c'est très vicelard, puisque chaque candidat perd du temps à préparer son dossier et sa présentation, au lieu de se préparer pour des postes réellement ouverts. Sans compter l'argent jeté par les fenêtres.
C'est simple. Puisque l'on a décrété l'autonomie des universités, autant pousser la logique jusqu'au bout et arrêter l'hypocrisie. Environ 25% des postes MCF sont pourvus par des candidats locaux. Sur ces postes, les universités sont obligées de faire venir 4-6 personnes qui ont postulé, afin de valider la candidature du local. C'est du grand n'importe quoi. Et c'est très vicelard, puisque chaque candidat perd du temps à préparer son dossier et sa présentation, au lieu de se préparer pour des postes réellement ouverts. Sans compter l'argent jeté par les fenêtres.
J'inverse la vapeur en précisant que ça permet aux famille n'ayant d'autre choix que de vivre dans des quartiers difficiles, pour des raisons de loyers modérés, de pouvoir au moins inscrire leurs enfants dans les écoles de leur choix. C'était déjà le cas lors de la carte scolaire, mais ça imposait aux parents d'inscrire leurs enfants dans le privé. Si une école publique ne correspond pas à nos attentes, il est normal de pouvoir en choisir une autre, surtout si on considère que l'ensemble des Français financent les écoles publiques.artragis a écrit :la carte scolaire est une bonne chose pour la société puisqu'elle permet de mélanger les couches sociales et en sus, de ralentir la ghétoisation tout en élevant le niveau des couches basses.Tout à fait d'accord avec toi Johanono à ceci j'ajoute le maintien de la suppression de la carte scolaire, afin que choisir l'école dans laquelle on veut inscrire son enfant ne soit plus limité au privé.
A mon sens, le problème de la guetoïsation de certains quartiers, était justement accentué par l'obligation faites aux enfants d'y poursuivre aussi leur scolarité.
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Je ne vois pas sur quel critère objectif les parents seraient aptes à juger de la qualité de telle ou telle école. De plus, il y a un effet pervers évident: tout le monde voudra mettre son gosse dans les mêmes écoles et certains resteront sur le carreau. Comme en Belgique. Comment les écoles feront le tri entre les postulants ?
Il y a quelques années, je vivais dans un quartier " défavorisé", pour la simple et bonne raison que je n'avais pas les moyens d'habiter ailleurs. je n'avais rien à redire sur l'école maternelle. Par contre je n'étais pas satisfaite de l'enseignement apporté dans l'école primaire. Comme je ne pouvais inscrire mes enfants ailleurs, je n'ai eu d'autre solution que de les inscrire dans le privé, dans une école d'un autre quartier.
Que ce soient des quartiers défavorisés ou pas, les parents sont en droit d'attendre un enseignement de qualité pour leurs enfants, et nombreuses écoles publiques offrent ce genre d'enseignement. je ne vois pas à quel titre nous n'aurions pas la possibilité d'y inscrire nos enfants, sous un simple prétexte de résidence.
Notons d'ailleurs que la carte scolaire n'était qu'une carte de façade pour de nombreuses personnes. Quand tu inscris ton enfant à l'école, on te demande une adresse et non un justificatif de domicile. tu peux donc sans problème inscrire ton enfant dans l'école de ton choix, en donnant en adresse de quartier l'adresse d'une tante, d'une copine ou de ton travail. C'était monaie courante, avant la réforme sur la carte scolaire. Restaient ceux qui ne connaissaient personne et qui donc n'avaient plus qu'à se rabattre sur les écoles privées.
Et ce que tu appelles un effet pervers est à mon sens, un revers de médaille. Si une école est désertée, peut être faudrait il se demander pourquoi et prendre des mesures dans ce sens.
Que ce soient des quartiers défavorisés ou pas, les parents sont en droit d'attendre un enseignement de qualité pour leurs enfants, et nombreuses écoles publiques offrent ce genre d'enseignement. je ne vois pas à quel titre nous n'aurions pas la possibilité d'y inscrire nos enfants, sous un simple prétexte de résidence.
Notons d'ailleurs que la carte scolaire n'était qu'une carte de façade pour de nombreuses personnes. Quand tu inscris ton enfant à l'école, on te demande une adresse et non un justificatif de domicile. tu peux donc sans problème inscrire ton enfant dans l'école de ton choix, en donnant en adresse de quartier l'adresse d'une tante, d'une copine ou de ton travail. C'était monaie courante, avant la réforme sur la carte scolaire. Restaient ceux qui ne connaissaient personne et qui donc n'avaient plus qu'à se rabattre sur les écoles privées.
Et ce que tu appelles un effet pervers est à mon sens, un revers de médaille. Si une école est désertée, peut être faudrait il se demander pourquoi et prendre des mesures dans ce sens.
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