Hopper en pleine lumière

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politicien
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Hopper en pleine lumière

Message non lu par politicien » 13 oct. 2012, 23:14:30

Bonjour,
Le Grand Palais rend hommage au peintre américain Edward Hopper (1882-1967), à travers une rétrospective très complète.

Edward Hopper. Son nom n’est pas sans évoquer immédiatement des images, surtout américaines a priori : quelques veilleurs sous la lumière crue, accoudés à un comptoir derrière la longue vitre d’un bar plongé dans la nuit. Et à bien regarder "Nighthawks" (1942), souvent traduit par Noctambules ou Les Oiseaux de nuit, on est devenu ce passant qui surprend ces veilleurs, au coin d’une rue d’ombre de l’Amérique.

Les lignes, l’incroyable maîtrise de la lumière (fil rouge de toute son œuvre), une certaine disproportion calculée, il y a dans le travail de Hopper quelque chose de véritablement fascinant. Une réalité si triviale et à la fois si étrange qu’elle finit par vous déranger un peu, comme si quelque chose d’insaisissable clochait, un soupçon de rêve, la touche de mystère qu’il faut pour vous séduire complètement.

Le Grand Palais a fait le choix de la chronologie pour entrer dans l’œuvre complexe de l’artiste inclassable, tour à tour enrôlé sous les bannières du romantisme, du réalisme, du symbolisme et même du formalisme. Mais les années de formation sont autant de clés pour approcher une œuvre infiniment riche : le travail auprès de son professeur Robert Henri, ses multiples séjours parisiens (Hopper était un véritable francophile), son métier d’illustrateur commercial, ou encore l’importance de la gravure dans son œuvre.

La première partie de l’exposition (1900 à 1924) est consacrée à ses découvertes et à ses influences. Ses tableaux sont rapprochés des œuvres des contemporains qui l’ont inspiré. Une mise en perspective pédagogique qui révèle les multiples correspondances et la genèse du travail d'Edward Hopper.

La seconde partie de l’exposition (1924 à 1966) s’ouvre sur le Hopper de la maturité : l’artiste "américain", reconnu par ses contemporains. L’époque la plus représentée dont "Nighthawks" (1942), constitue sans doute l’achèvement.

164 œuvres présentées

En tout, 164 œuvres sont présentées : les siennes, 128 peintures, aquarelles, gravures et illustrations, mais également les toiles qui l'ont inspiré.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Europe1.fr
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