«Fils d'immigré, noir et pédé» : polémique sur le concert de Kiddy Smile à l'Élysée
Re: «Fils d'immigré, noir et pédé» : polémique sur le concert de Kiddy Smile à l'Élysée
Je serais curieux de voir les réactions sur un invité à l'Elysée arborant un t-shirt :
"Fils de français, hétéro et blanc".
"Fils de français, hétéro et blanc".
Re: «Fils d'immigré, noir et pédé» : polémique sur le concert de Kiddy Smile à l'Élysée
Ça c'est un autre argument.
Et en l'occurrence, il faut faire une différence qui est souvent assez difficile à exprimer mais assez simple à comprendre.
On ne peut pas mettre "fils d'immigré, noir et pédé" sur le même plan que "fils de français, hétéro et blanc" tout simplement parce qu'il y a une catégorie qui fait l'objet d'une discrimination bien réelle et l'autre pas.
Idem, lorsque je vois des personnes dénoncer le racisme à l'encontre des minorités, je sais que j'ai à faire dans la plupart des cas à des personnes anti-racistes. Par contre, lorsque je vois des personnes dénoncer (en France) le "racisme anti-blanc", je sais que j'ai à faire à des militants de l'extrême-droite (hormis cas spécifiques et localisés de certains banlieues sûrement).
Idem, lorsque je vois des personnes dénoncer les discriminations faites à l'encontre des femmes, je sais que j'ai à faire dans la plupart des cas à des féministes ou tout simplement à des personnes qui prônent légalité hommes et femmes. Par contre, lorsque je vois des personnes dénoncer les discriminations à l'encontre des hommes, je sais que j'ai à faire à de gros machos (hormis encore une fois quelques cas très spécifiques, l'attribution des enfants après divorce peut-être pour donner un exemple).
Idem homosexuels versus hétérosexuels.
Qu'on ne vienne pas me dire que les hétérosexuels sont discriminés dans ce pays, même pour un job de coiffeur s'il vous plaît.
Il y a une réalité discriminatoire dans ce pays, il y a des groupes qui sont discriminés, pas tout le temps, mais trop souvent et il y a des groupes qui ne sont pas discriminés ou presque pas, en tout cas beaucoup moins souvent que les premiers.
Voilà pourquoi lorsqu'on essaie de faire passer pour des victimes les groupes "majoritaires" qui ne font pas l'objet de discrimination, il y a souvent quelque chose de suspect qui se cache derrière.
Re: «Fils d'immigré, noir et pédé» : polémique sur le concert de Kiddy Smile à l'Élysée
La question posée par @Nolimits est intéressante, mais elle n'a rien à voir avec l'histoire de ce gugusse au Palais de l’Élysée. Il faut élargir le débat.
De façon générale, en effet, les représentants des "minorités visibles" peuvent se permettre de tenir des discours à tonalité raciste ou racialiste sans que ça ne choque grand-monde. Par exemple, Thuram écrit un bouquin intitulé "Mes étoiles noires" sans que ça choque grand-monde : si un Blanc écrit un bouquin intitulé "Mes étoiles blanches", c'est le scandale absolu. Le CRAN et d'autres associations se permettent de compter le nombre de Noirs dans les média ou à l'Assemblée nationale sans que ça choque grand-monde : quand on compte le nombre de Blancs en équipe de France de football, c'est le scandale absolu.
Quant au "racisme anti-Blanc", n'en déplaise à @Yakiv, il constitue une réalité sociale dans certains quartiers. Comme antisémitisme. Et c'est dommage de vouloir nier cet état de fait, car le "racisme anti-Blanc" et l'antisémitisme pousse toutes les personnes qui en sont victimes à quitter progressivement ces quartiers populaires, qui progressivement se transforment alors en ghettos ethniques. Et après, on s'étonne de l'existence de tels ghettos...
Donc oui, il y a une indignation à géométrie variable. Le racisme semble accepté, toléré, quand il émane de gens représentant des communautés soi-disant opprimées, brimées, victimes de racisme, de discriminations, etc. Et c'est bien le problème. Tant qu'on n'en finira pas une fois pour toute avec cette culture de l'excuse, on continuera à faire preuve d'une bien trop grande indulgence envers des actes violents ou racistes totalement scandaleux.
N'en déplaise à @Yakiv, je conteste la réalité des discriminations dans notre pays. Et tant pis si je dois être considéré comme un gros macho raciste. On vit très bien en France. Les gens qui habitent dans les "banlieues" ont accès aux mêmes services publics que le reste de la population, ils vont dans les mêmes écoles républicaines, etc. Mais il y a un discours politico-médiatique dominant, que @Yakiv relaie ici, qui leur fait croire qu'ils sont des damnés de la Terre, victimes du racisme, du colonialisme, des discriminations, etc. Alors ça crée des malentendus... Si misère il y a, elle est d'abord intellectuelle, culturelle. Mais je crains que, face à cette misère culturelle et intellectuelle, le pouvoir d'action des pouvoirs publics ne soit très limité.
De façon générale, en effet, les représentants des "minorités visibles" peuvent se permettre de tenir des discours à tonalité raciste ou racialiste sans que ça ne choque grand-monde. Par exemple, Thuram écrit un bouquin intitulé "Mes étoiles noires" sans que ça choque grand-monde : si un Blanc écrit un bouquin intitulé "Mes étoiles blanches", c'est le scandale absolu. Le CRAN et d'autres associations se permettent de compter le nombre de Noirs dans les média ou à l'Assemblée nationale sans que ça choque grand-monde : quand on compte le nombre de Blancs en équipe de France de football, c'est le scandale absolu.
Quant au "racisme anti-Blanc", n'en déplaise à @Yakiv, il constitue une réalité sociale dans certains quartiers. Comme antisémitisme. Et c'est dommage de vouloir nier cet état de fait, car le "racisme anti-Blanc" et l'antisémitisme pousse toutes les personnes qui en sont victimes à quitter progressivement ces quartiers populaires, qui progressivement se transforment alors en ghettos ethniques. Et après, on s'étonne de l'existence de tels ghettos...
Donc oui, il y a une indignation à géométrie variable. Le racisme semble accepté, toléré, quand il émane de gens représentant des communautés soi-disant opprimées, brimées, victimes de racisme, de discriminations, etc. Et c'est bien le problème. Tant qu'on n'en finira pas une fois pour toute avec cette culture de l'excuse, on continuera à faire preuve d'une bien trop grande indulgence envers des actes violents ou racistes totalement scandaleux.
N'en déplaise à @Yakiv, je conteste la réalité des discriminations dans notre pays. Et tant pis si je dois être considéré comme un gros macho raciste. On vit très bien en France. Les gens qui habitent dans les "banlieues" ont accès aux mêmes services publics que le reste de la population, ils vont dans les mêmes écoles républicaines, etc. Mais il y a un discours politico-médiatique dominant, que @Yakiv relaie ici, qui leur fait croire qu'ils sont des damnés de la Terre, victimes du racisme, du colonialisme, des discriminations, etc. Alors ça crée des malentendus... Si misère il y a, elle est d'abord intellectuelle, culturelle. Mais je crains que, face à cette misère culturelle et intellectuelle, le pouvoir d'action des pouvoirs publics ne soit très limité.
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Re: «Fils d'immigré, noir et pédé» : polémique sur le concert de Kiddy Smile à l'Élysée
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Re: «Fils d'immigré, noir et pédé» : polémique sur le concert de Kiddy Smile à l'Élysée
Johanono, si je te comprends bien, les discriminations à l'égard des minorités, ça n'existe pas, mais les discriminations à l'égard des blancs, elles existent bien par contre, c'est ça ?johanono a écrit : ↑25 juin 2018, 09:11:08La question posée par @Nolimits est intéressante, mais elle n'a rien à voir avec l'histoire de ce gugusse au Palais de l’Élysée. Il faut élargir le débat.
De façon générale, en effet, les représentants des "minorités visibles" peuvent se permettre de tenir des discours à tonalité raciste ou racialiste sans que ça ne choque grand-monde. Par exemple, Thuram écrit un bouquin intitulé "Mes étoiles noires" sans que ça choque grand-monde : si un Blanc écrit un bouquin intitulé "Mes étoiles blanches", c'est le scandale absolu. Le CRAN et d'autres associations se permettent de compter le nombre de Noirs dans les média ou à l'Assemblée nationale sans que ça choque grand-monde : quand on compte le nombre de Blancs en équipe de France de football, c'est le scandale absolu.
Quant au "racisme anti-Blanc", n'en déplaise à @Yakiv, il constitue une réalité sociale dans certains quartiers. Comme antisémitisme. Et c'est dommage de vouloir nier cet état de fait, car le "racisme anti-Blanc" et l'antisémitisme pousse toutes les personnes qui en sont victimes à quitter progressivement ces quartiers populaires, qui progressivement se transforment alors en ghettos ethniques. Et après, on s'étonne de l'existence de tels ghettos...
Donc oui, il y a une indignation à géométrie variable. Le racisme semble accepté, toléré, quand il émane de gens représentant des communautés soi-disant opprimées, brimées, victimes de racisme, de discriminations, etc. Et c'est bien le problème. Tant qu'on n'en finira pas une fois pour toute avec cette culture de l'excuse, on continuera à faire preuve d'une bien trop grande indulgence envers des actes violents ou racistes totalement scandaleux.
N'en déplaise à @Yakiv, je conteste la réalité des discriminations dans notre pays. Et tant pis si je dois être considéré comme un gros macho raciste. On vit très bien en France. Les gens qui habitent dans les "banlieues" ont accès aux mêmes services publics que le reste de la population, ils vont dans les mêmes écoles républicaines, etc. Mais il y a un discours politico-médiatique dominant, que @Yakiv relaie ici, qui leur fait croire qu'ils sont des damnés de la Terre, victimes du racisme, du colonialisme, des discriminations, etc. Alors ça crée des malentendus... Si misère il y a, elle est d'abord intellectuelle, culturelle. Mais je crains que, face à cette misère culturelle et intellectuelle, le pouvoir d'action des pouvoirs publics ne soit très limité.
Re: «Fils d'immigré, noir et pédé» : polémique sur le concert de Kiddy Smile à l'Élysée
Yakiv, tu sombres dans le ridicule.
Sinon, il y avait deux questions pour moi:
1. que fait on de l'argent public ?
2. quelle image doit renvoyer au peuple un Président de République ?
Et à ces deux questions, la réponse est décevante.
Sinon, il y avait deux questions pour moi:
1. que fait on de l'argent public ?
2. quelle image doit renvoyer au peuple un Président de République ?
Et à ces deux questions, la réponse est décevante.
- Nombrilist
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Re: «Fils d'immigré, noir et pédé» : polémique sur le concert de Kiddy Smile à l'Élysée
@Yakiv , pour l'avoir vu et vécu, je confirme que le racisme anti-blanc est très bien installé dans les cités des banlieues. @johanono a raison de dénoncer cela et si mes parents ont quitté ce mini-Alger, ce n'est pas pour rien. C'était devenu invivable. Déjà que quand j'étais gamin, ce n'était pas terrible.
- El Fredo
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Re: «Fils d'immigré, noir et pédé» : polémique sur le concert de Kiddy Smile à l'Élysée
Tiens, un sujet qui dérive, et toujours vers les mêmes thèmes. Fatigue.
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Re: «Fils d'immigré, noir et pédé» : polémique sur le concert de Kiddy Smile à l'Élysée
Lorsqu'on relit bien ma réponse, on remarquera que j'ai justement écrit :Nombrilist a écrit : ↑25 juin 2018, 22:49:28@Yakiv , pour l'avoir vu et vécu, je confirme que le racisme anti-blanc est très bien installé dans les cités des banlieues. @johanono a raison de dénoncer cela et si mes parents ont quitté ce mini-Alger, ce n'est pas pour rien. C'était devenu invivable. Déjà que quand j'étais gamin, ce n'était pas terrible.
"(hormis cas spécifiques et localisés de certains banlieues sûrement)"
Par ailleurs, lorsque @Johanono dit :
je précise au passage que j'ai écrit :Mais il y a un discours politico-médiatique dominant, que @Yakiv relaie ici, qui leur fait croire qu'ils sont des damnés de la Terre, victimes du racisme, du colonialisme, des discriminations, etc.
"il y a des groupes qui sont discriminés, pas tout le temps, mais trop souvent"
Il ne faut juste pas essayer de faire croire que le racisme anti-blanc qui s'exerce dans les banlieues représente l'essentiel des discriminations dans notre pays. C'est juste prendre les gens pour des c....
Quand au raisonnement de Johanono, en l'appliquant on en arriverait même à reprocher aux Juifs de compter leurs propres morts dans les chambres à gaz (oui je sais Godwin, toussa, toussa).
Franchement, vous croyez vraiment que les chanteurs là sont par évidence racistes ?
- Nombrilist
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Re: «Fils d'immigré, noir et pédé» : polémique sur le concert de Kiddy Smile à l'Élysée
J'entends bien ce que tu dis. D'ailleurs, nous ne parlons pas tout à fait de la même chose. Tu parles discriminations, et moi je parle plutôt racisme par agression physique ou verbale. Je pense pourtant que le racisme anti-blanc représente la majeure partie des actes racistes dans les cités des banlieues et je ne vois pas pourquoi il ne faudrait pas en parler. Il serait temps de s'occuper sérieusement du racisme anti-blanc et d'arrêter de se mettre la tête dans le sable avant que ça ne prenne des proportions irréparables.
Re: «Fils d'immigré, noir et pédé» : polémique sur le concert de Kiddy Smile à l'Élysée
Modo : Que le sujet initial dérive, c'est possible et c'est très bien : un tout petit événement est souvent relié à une grande problématique. Maintenant, il ne me semble pas que ce soit du hors-sujet.El Fredo a écrit :Tiens, un sujet qui dérive, et toujours vers les mêmes thèmes. Fatigue.
Oui, ce thème revient souvent et ce n'est pas le seul (le chômage aussi, les aides sociales aussi etc...). Si ces thèmes reviennent souvent, c'est certainement qu'il s'agit d'une préoccupation importante. Qui peut nier qu'il y a un problème de chômage ? On en parle souvent.
Qui peut nier qu'il y a un problème avec les musulmans ? On en parle souvent.
Les débats sont corrects et respectueux sur ce fil et dans le sujet. Donc, continuons le débat !(Sinon, rien n'oblige de lire ce qui s'y dit).
Re: «Fils d'immigré, noir et pédé» : polémique sur le concert de Kiddy Smile à l'Élysée
@Yakiv : comme l'a souligné @Nombrilist, il convient de distinguer racisme et discrimination. Ce sont des notions différentes. Le racisme est un comportement de haine, d'hostilité (notamment par agression physique ou verbale), manifesté à l'encontre d'une personne ou d'un groupe de personnes en raison de leur appartenance ethnique réelle ou supposée. La discrimination, c'est quand le pouvoirs publics refusent à quelqu'un un droit pour des motifs jugés illégitimes et arbitraires. La discrimination peut être motivée par un sentiment raciste, mais pas forcément.
Donc je maintiens ce que je dis : il n'y a pas de discriminations en France. Ni contre les gens des "minorités visibles", ni contre les Blancs. Les gens d'origine immigrée qui peuplent nos banlieues (puisqu'on parle surtout de cette partie de la population française) ne sont pas discriminés en France. Ils ont les mêmes droits que tout le monde, ils vont à l'école de la République comme tout le monde. Et il n'y a jamais eu de la part des pouvoirs publics de politique similaire à l'Apartheid consistant à séparer les Blancs des immigrés : si certains quartiers sont devenus des ghettos ethniques, ce n'est pas par volonté des pouvoirs publics, c'est parce que les Blancs ont progressivement quitté ces quartiers. Je ne dis pas qu'il n'y a pas des cas de racisme à l'encontre de "minorités visibles" en France, mais ce sont à mon avis des actes isolés : je ne crois pas que des gens d'origine immigrée habitant dans certains quartiers "cossus" soient obligés de partir à cause du racisme.
Le racisme anti-blanc qui existe dans certains quartiers n'est pas une discrimination, car de la part des pouvoirs publics, tous les Français ont les mêmes droits. Le racisme anti-blanc est une hostilité de la part de certaines populations de culture afro-maghrébine, majoritaires dans certains quartiers, contre les Blancs. On pourrait parler aussi de l'antisémitisme. Le résultat de ce racisme anti-blanc et de l'antisémitisme, c'est que tous les Blancs et Juifs quittent progressivement certains quartiers qui deviennent alors des ghettos ethniques soumis.
Donc je maintiens ce que je dis : il n'y a pas de discriminations en France. Ni contre les gens des "minorités visibles", ni contre les Blancs. Les gens d'origine immigrée qui peuplent nos banlieues (puisqu'on parle surtout de cette partie de la population française) ne sont pas discriminés en France. Ils ont les mêmes droits que tout le monde, ils vont à l'école de la République comme tout le monde. Et il n'y a jamais eu de la part des pouvoirs publics de politique similaire à l'Apartheid consistant à séparer les Blancs des immigrés : si certains quartiers sont devenus des ghettos ethniques, ce n'est pas par volonté des pouvoirs publics, c'est parce que les Blancs ont progressivement quitté ces quartiers. Je ne dis pas qu'il n'y a pas des cas de racisme à l'encontre de "minorités visibles" en France, mais ce sont à mon avis des actes isolés : je ne crois pas que des gens d'origine immigrée habitant dans certains quartiers "cossus" soient obligés de partir à cause du racisme.
Le racisme anti-blanc qui existe dans certains quartiers n'est pas une discrimination, car de la part des pouvoirs publics, tous les Français ont les mêmes droits. Le racisme anti-blanc est une hostilité de la part de certaines populations de culture afro-maghrébine, majoritaires dans certains quartiers, contre les Blancs. On pourrait parler aussi de l'antisémitisme. Le résultat de ce racisme anti-blanc et de l'antisémitisme, c'est que tous les Blancs et Juifs quittent progressivement certains quartiers qui deviennent alors des ghettos ethniques soumis.
Re: «Fils d'immigré, noir et pédé» : polémique sur le concert de Kiddy Smile à l'Élysée
Dans le doute, je suis allé rechercher la définition de discrimination.
"Fait de distinguer et de traiter différemment (le plus souvent plus mal) quelqu'un ou un groupe par rapport au reste de la collectivité ou par rapport à une autre personne : Le sexisme est une discrimination fondée sur le sexe. Discrimination raciale." (Larousse)
Je ne sais pas d'où te vient cette idée que la discrimination serait par définition pratiquée par les pouvoirs publics. La discrimination à l'embauche, elle n'est pas perpétrée par les pouvoirs publics, la discrimination au logement non plus. Il ne faut pas forcément voir la discrimination comme une forme d’apartheid institutionnalisée, bien sûr que tout le monde à les mêmes droits et les mêmes devoirs, mais c'est plutôt dans la pratique que ça se joue, où certains éléments de la société agissent de façon telle que certaines minorités ne se trouvent pas avec les mêmes chances de réussite que les autres. D'ailleurs, si l'état français n'organise pas la discrimination, il la condamne et la sanctionne au contraire, c'est bien la preuve que cette discrimination ne vient pas nécessairement de l'état.
"Fait de distinguer et de traiter différemment (le plus souvent plus mal) quelqu'un ou un groupe par rapport au reste de la collectivité ou par rapport à une autre personne : Le sexisme est une discrimination fondée sur le sexe. Discrimination raciale." (Larousse)
Je ne sais pas d'où te vient cette idée que la discrimination serait par définition pratiquée par les pouvoirs publics. La discrimination à l'embauche, elle n'est pas perpétrée par les pouvoirs publics, la discrimination au logement non plus. Il ne faut pas forcément voir la discrimination comme une forme d’apartheid institutionnalisée, bien sûr que tout le monde à les mêmes droits et les mêmes devoirs, mais c'est plutôt dans la pratique que ça se joue, où certains éléments de la société agissent de façon telle que certaines minorités ne se trouvent pas avec les mêmes chances de réussite que les autres. D'ailleurs, si l'état français n'organise pas la discrimination, il la condamne et la sanctionne au contraire, c'est bien la preuve que cette discrimination ne vient pas nécessairement de l'état.
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