Cantonales 2011
- politicien
- Site Admin
- Messages : 34347
- Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
- Compte Twitter : @LActuPolitique
Bonjour,
15,70% des électeurs s'étaient déplacés à midi pour ce premier tour des cantonales. C'est 5 points de moins qu'en 2004 à la même heure. Comme attendu, la participation est en net recul à la mi-journée. Le taux de participation au premier tour des élections cantonales s'élevait dimanche vers 12h00 à 15,70%, en recul par rapport au 1er tour des cantonales de 2004 à la même heure (20,39% en métropole et outre-mer), selon le ministère de l'Intérieur. Il s'agit du dernier scrutin au suffrage universel avant la présidentielle de 2012. 10 361 candidats se disputent la moitié des cantons qui sont renouvelés dans tous les départements français, sauf Paris, ainsi qu'à Mayotte, qui s'apprête à devenir le 101e département. Pour les partis, c'est la dernière occasion de mesurer leurs forces 13 mois avant la présidentielle. Le PS vise de nouvelles victoires électorales après les européennes de 2009 et les régionales de 2010. La majorité souligne l'enjeu local du vote pour faire oublier les mauvais sondages de l'exécutif national. Dans sa dernière ligne droite, la campagne a été marquée par le tollé suscité à gauche par les propos du ministre de l'Intérieur Claude Guéant sur l'"immigration incontrôlée", avant que le climat ne tende à s'apaiser avec l'action militaire anti-Kadhafi entamée samedi, qui a été saluée tant au PS qu'à l'UMP. Pour ce scrutin, les scores du Front national -dont la nouvelle présidente Marine Le Pen est la vedette des derniers sondages- seront parmi les plus observés. Mais ce parti, qui n'a actuellement aucun siège de conseiller général, a peu de chance d'en remporter, étant desservi par le mode de scrutin, majoritaire à deux tours. De leur côté les écologistes veulent "doubler" leur nombre de conseillers généraux, actuellement de 24, et le Parti communiste défend les deux présidences de département qu'il détient encore, Val-de-Marne et Allier. Pour les politologues, il faudra éviter de tirer des conclusions trop hâtives de ces élections, avant tout locales, partielles -la moitié des cantons est concernée- et se tenant à plus d'un an de la présidentielle. D'ailleurs, contrairement aux autres grandes élections nationales, aucun sondage sortie des urnes n'a été commandé par les grands médias nationaux. A gauche comme à droite, on s'accorde à dire que le premier enjeu du scrutin sera la participation. L'abstention avait été de 36,09% en 2004, mais le scrutin était couplé avec un autre. Beaucoup craignent une abstention record, supérieure à celle des régionales de 2010 (53,6%). Actuellement, la gauche est majoritaire dans 58 départements, la droite dirigeant les autres. Dans une vingtaine de départements, les majorités sont fragiles, à moins de cinq sièges, et pourraient basculer. Le PS espère l'emporter dans huit départements dont l'Aveyron, la Côte-d'Or, les Hautes-Alpes ou encore le Rhône. La droite fonde ses espoirs sur une demi-douzaine dont les Pyrénées-Orientales, les Deux-Sèvres, le Val-d'Oise, la Seine-et-Marne. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
15,70% des électeurs s'étaient déplacés à midi pour ce premier tour des cantonales. C'est 5 points de moins qu'en 2004 à la même heure. Comme attendu, la participation est en net recul à la mi-journée. Le taux de participation au premier tour des élections cantonales s'élevait dimanche vers 12h00 à 15,70%, en recul par rapport au 1er tour des cantonales de 2004 à la même heure (20,39% en métropole et outre-mer), selon le ministère de l'Intérieur. Il s'agit du dernier scrutin au suffrage universel avant la présidentielle de 2012. 10 361 candidats se disputent la moitié des cantons qui sont renouvelés dans tous les départements français, sauf Paris, ainsi qu'à Mayotte, qui s'apprête à devenir le 101e département. Pour les partis, c'est la dernière occasion de mesurer leurs forces 13 mois avant la présidentielle. Le PS vise de nouvelles victoires électorales après les européennes de 2009 et les régionales de 2010. La majorité souligne l'enjeu local du vote pour faire oublier les mauvais sondages de l'exécutif national. Dans sa dernière ligne droite, la campagne a été marquée par le tollé suscité à gauche par les propos du ministre de l'Intérieur Claude Guéant sur l'"immigration incontrôlée", avant que le climat ne tende à s'apaiser avec l'action militaire anti-Kadhafi entamée samedi, qui a été saluée tant au PS qu'à l'UMP. Pour ce scrutin, les scores du Front national -dont la nouvelle présidente Marine Le Pen est la vedette des derniers sondages- seront parmi les plus observés. Mais ce parti, qui n'a actuellement aucun siège de conseiller général, a peu de chance d'en remporter, étant desservi par le mode de scrutin, majoritaire à deux tours. De leur côté les écologistes veulent "doubler" leur nombre de conseillers généraux, actuellement de 24, et le Parti communiste défend les deux présidences de département qu'il détient encore, Val-de-Marne et Allier. Pour les politologues, il faudra éviter de tirer des conclusions trop hâtives de ces élections, avant tout locales, partielles -la moitié des cantons est concernée- et se tenant à plus d'un an de la présidentielle. D'ailleurs, contrairement aux autres grandes élections nationales, aucun sondage sortie des urnes n'a été commandé par les grands médias nationaux. A gauche comme à droite, on s'accorde à dire que le premier enjeu du scrutin sera la participation. L'abstention avait été de 36,09% en 2004, mais le scrutin était couplé avec un autre. Beaucoup craignent une abstention record, supérieure à celle des régionales de 2010 (53,6%). Actuellement, la gauche est majoritaire dans 58 départements, la droite dirigeant les autres. Dans une vingtaine de départements, les majorités sont fragiles, à moins de cinq sièges, et pourraient basculer. Le PS espère l'emporter dans huit départements dont l'Aveyron, la Côte-d'Or, les Hautes-Alpes ou encore le Rhône. La droite fonde ses espoirs sur une demi-douzaine dont les Pyrénées-Orientales, les Deux-Sèvres, le Val-d'Oise, la Seine-et-Marne. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Bof. S'agissant d'élections locales, la question est toujours la même : les électeurs votent-ils en fonction d'enjeux locaux ou en fonction d'enjeux nationaux ? Probablement un peu des deux. En plus, dans beaucoup de cantons, notamment ruraux, les candidats de droite se présentent sans étiquette. Cela compliquera la lecture et l'interprétation des résultats. On peut néanmoins supposer que la gauche gagnera quelques départements. Le scénario de ce soir est donc écrit à l'avance : la gauche se félicitera d'avoir gagné quelques départements et glosera à loisir sur ce gouvernement Sarkozy désavoué par une majorité de Français, et la droite dira que les résultats de ce soir ne veulent pas dire grand-chose, parce que les électeurs se sont déterminés en fonction de considérations locales, parce que seule une moitié des inscrits était appelée aux urnes, etc.
- Nombrilist
- Messages : 63371
- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
- Ilikeyourstyle
- Messages : 4387
- Enregistré le : 06 déc. 2010, 00:00:00
- Localisation : La Perle
- Contact :
- politicien
- Site Admin
- Messages : 34347
- Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
- Compte Twitter : @LActuPolitique
Bonjour,
Le taux de participation au 1er tour des élections cantonales en France métropolitaine s'élevait à 17h à 36,38%, a annoncé le ministère de l'Intérieur, ce qui constitue un net recul par rapport aux 51,20% enregistrés à la même heure au 1er tour des cantonales de 2004.
Au fur et à mesure de la journée, l'écart s'est creusé entre les chiffres de 2004 et 2011. A 12h, le taux de participation s'élevait à 15,70% contre environ 20% il y a sept ans dans la même série de cantons. A l'époque, les cantonales étaient couplées avec des régionales.
Le Figaro.fr
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Pas forcément pour rien puisque, selon le résultat, la majorité sénatoriale pourrait éventuellement changer de bord - ce qui serait une première historique !Ilikeyourstyle a écrit :Un scrutin pour rien, si j'ai bien compris dans 3 ans on fout tout ce monde dehors et on elit des Conseillers territoriaux ?
Cette election avec renouvellement par tiers est de toute facon absolument ridicule.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
La seule chose qui compte dans un concours c'est de gagner, peu importe quel est l'adversaire. Et puis les gens qui se sont déplacés pour voter à gauche aujourd'hui ne sont pas responsables du vote FN.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- politicien
- Site Admin
- Messages : 34347
- Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
- Compte Twitter : @LActuPolitique
Bonjour,
20 heures : forte percée du Front National. Les instituts de sondage donnent tous une forte poussée du parti de Marine Le Pen, qui récolterait plus de 15% des suffrages, sur fond d'abstention record. Peu après 19 heures, Jean-Marie Le Pen a descendu, tout sourire, le grand escalier du siège du FN à Nanterre. Devant les journalistes, il a notamment évoqué des percées dans les villes d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), dans le Var, les Bouches-du-Rhône et les Pyrénées-Orientales.
20h05 : selon une estimation diffusée sur LCI, le FN serait crédité de 15 à 17%, l'UMP sous les 20%, le PS autour de 30%.
20h10. "Le FN souvent au second tour". Selon Jean-Marie Le Pen, le FN est "souvent au second tour, même en tête", dimanche pour les élections cantonales.
D'autres résultats seront à venir durant la soiréeMartine Aubry, première secrétaire du PS, Cécile Duflot, secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts, et Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, se réuniront à 21h30, pour prendre des décisions après le premier tour des cantonales, marqué par une forte poussée du FN, a-t-on appris de sources concordantes.
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré