L'UMP ne veut ni alliance avec le FN, ni front républicain

Venez débattre des élections cantonales de mars 2011
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Libre penseur
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Message non lu par Libre penseur » 08 juin 2011, 23:57:00

Je suis bien d'accord avec toi et racaille pour dire que le jacobinisme est néfaste pour la démocratie, mais je n'exclue pas le fédéralisme européen car celui ci n'a justement pas vocation de centraliser le pouvoir, contrairement au courant unioniste actuel...

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wesker
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Message non lu par wesker » 09 juin 2011, 13:30:00

C'est pourtant la commission européenne qui a le monopole de proposition de lois au Parlement Européen. Tu sais, la même commission qui explique que le SMIC est une entrave à la compétitivité.

Est ce cela que tu souhaites ? Le nivellement par le  bas en privant les representations populaires de pouvoir ?

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Libre penseur
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Message non lu par Libre penseur » 10 juin 2011, 00:21:00

Je critique les dérives de l'Europe actuelle fédération ascendante mais paradoxalement confédérale, le fédéralisme européen devrait s'assimiler sur la forme au modèle américain, ou encore canadien, or dans le cas de l'Europe actuelle il s'agit plutôt d'un méli-mélo entre fédéralisme et confédéralisme, les pouvoirs sont délégués aux institutions tout en haut au détriment des Etats (centralisation) et les Etats ne sont donc pas consultés à leur juste valeur au détriment de l'intérêt général, ma critique consiste à dire que le fédéralisme européen n'est pas aboutie voir inexistant car les pouvoirs entre "institutions fédérales" et "Etats fédérés" sont très inégalitaire, alors qu'ils devraient justement se contrebalancer. J'ai essayé d'être clair mais ce sujet est assez complexe.

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wesker
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Message non lu par wesker » 11 juin 2011, 14:21:00

L'Europe qui se construit se  fait par et pour les élites mais les peuples qui, eux, n'approuvent pas ce type de construction !

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Ilikeyourstyle
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Message non lu par Ilikeyourstyle » 11 juin 2011, 14:27:00

wesker a écrit :ILYS, je ne conteste pas à NDA les divergences qu'il partage, je mets en lumière ses véritables motivations, c'est différents !
Concernant Paul Marie Couteaux, c'est un philosophe et un énarque reconnu, apprécié, défendant les grandes options que proposent le FN pour les présidentielles. Sa volonté de participer au projet de renouveau qui sera défendu par Marine Le Pen peut se comprendre et se respecter.

Libre penseur, chercher à constuire le monde sur un modèle unique, fut ce celui des states ou autres est voué à l'echec, tout simplement parce que les histoires, cultures, spécificités, valeurs de chacune des nations sont différents d'un territoire à l'autre. L'histoire aurait dû au moins enseigner cela aux gouvernants qui préfèrent encore croire et oeuvrer au mythe mondialiste plutôt que de se soucier, comme c'est d'ailleurs leur mandat, de l'avenir de leur peuple.
PMC, on le connait, c'est un ancien de la maison.
Paul-Marie Coûteaux est le fils de l'écrivain André Couteaux. Ancien élève de l'Institut d'études politiques de Bordeaux, il est titulaire d'une maîtrise en droit public et d'un DEA en relations internationales. Il est également ancien élève de l'ENA, promotion Henri François d'Aguesseau (1982) en compagnie de Jean-Marie Messier.

Diplomate de formation, gaulliste, il dirige un temps la revue doctrinale Une certaine idée, éditée par le RPR. Il publie en 1998 Traité de savoir-disparaître à l'usage d'une vieille génération, essai en forme de pamphlet contre Mai 68.

Il fut conseiller dans différents cabinets, celui de Michel Jobert de 1981 à 1983, de Philippe de Saint Robert de 1984 à 1987, de Jean-Pierre Chevènement entre 1988 et 1991, de Boutros Boutros-Ghali de 1991 à 1993 puis de Philippe Séguin à l'Assemblée nationale de 1993 à 1996.

En 1999, il rejoint Charles Pasqua lors de sa scission avec le RPR et est élu député européen sur la liste conduite par Charles Pasqua et Philippe de Villiers. Membre du Rassemblement pour la France fondé par Pasqua, il finit par quitter ce parti.

En 2001, il crée l'Entente souverainiste, qui devient en 2003 le RIF, parti politique qui dénonce « la démission conjointe de ceux qui ont en charge l'intérêt national et le bien commun des Français ».

Lors de la campagne présidentielle 2002, il soutient activement la candidature de Jean-Pierre Chevènement. À la suite de la présence au second tour de Jean-Marie Le Pen, il n'appela pas à voter Chirac tout comme William Abitbol et Florence Kuntz, ce qui lui valut d'être exclu du Pôle républicain.

En 2004, il conserve son mandat de député européen, étant la tête de liste MPF en Île-de-France.

En 2005, il fait campagne pour un « non » souverainiste de droite dans la campagne référendaire sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe.

En novembre 2002, il crée une lettre d'actualité mensuelle, L'Indépendance, qu'il complète en 2006 en créant la revue trimestrielle Les Cahiers de l'Indépendance, consacrée à des analyses de fond et d'envergure.

À l'occasion du second tour de l'élection présidentielle française de 2007, il appelle à voter blanc, contrairement à Philippe de Villiers, qui « invite ses électeurs » à voter pour Nicolas Sarkozy afin de « faire barrage à la gauche » ; il est même allé jusqu'à évoquer un vote pour Ségolène Royal comme préférable à un vote pour Sarkozy.

En mai 2008, il est élu président du Rassemblement pour l'indépendance et la souveraineté de la France (RIF), succédant à Jean-Paul Bled.

Membre fondateur d'ATTAC[1], et ayant des sympathies pour le souverainisme de l'Action française, il est également connu pour être, comme Jean-Pierre Chevènement et Charles Pasqua, un fervent partisan du néo-jacobinisme, prônant le retour à un État centralisateur.

Après être intervenu très régulièrement dans le Libre Journal de Philippe de Saint Robert sur Radio Courtoisie, il a pris la direction d'un Libre Journal de la nuit[2] (tous les mercredis soirs, et rediffusés les vendredis soirs à 21h30), assistée par le spécialiste de la géopolitique, Hervé Coutau-Bégarie.

Aux européennes de 2009, il n'est pas réinvesti par le MPF, qui lui préfère Jérôme Rivière comme tête de liste en Île-de-France. Il se rapproche alors de Nicolas Dupont-Aignan et de Debout la République que la tête de liste en Île-de-France, Anne-Marie Le Pourhiet, a quitté ; mais l'alliance ne se fait pas et M. Coûteaux annonce sa candidature, soutenue par le RIF et le collectif des « Gaullistes en colère »[3]. Constatant qu'aucune liste aux élections européennes ne voulait rompre avec l'Union européenne et que la stratégie de division optée par Libertas et Debout la République conduisait la base souverainiste de leur électorat dans une impasse, Paul-Marie Coûteaux se retire officiellement le 28 avril 2009, et prône le vote blanc ou l'abstention[4].

En septembre 2010, il porte plainte contre son collègue eurodéputé, Michel Dary qu'il accuse de lui avoir spolié ses indemnités[5],[6].

En mars 2011, il appelle son parti (RIF) à constituer une alliance avec le FN, DLR et le MPF pour les échéances législatives de 2012
Le prototype du mec qui bouffe à tous les rateliers. Incontrolable (je me demande s'il n'est pas un peu fou), il a papillonné de l'EG à l'ED, maintenant il fait un bout de chemin avec le FN. Ce genre de gus, il y en avait avant guerre: Déat, Doriot, Laval ... icon_biggrin

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wesker
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Message non lu par wesker » 11 juin 2011, 15:21:00

Ce qui compte n'est pas les formations auxquelles il a appartenu mais les convictions qu'il a cherché à défendre.

Le FN ne partage pas, loin s'en faut, toutes ses orientations et stratégies mais des convergences en matière européenne peuvent apparaître et les divergences n'empêchent pas les 2 formations de travailler ensemble. Qu'il poursuive ou non son aventure avec le mouvement national ses contributions peuvent être une valeur ajoutée à la fois pour son mouvement qui bénéficie d'une tribune et d'une strucutre plus efficace pour défendre ses idées et pour Marine Le Pen qui élargit ainsi l'audience du FN.

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