Nouvelle question de la semaine, elle portera sur la COP21 et sur un possible accord, avant de vous la poser voici deux extraits d'articles :
La COP21, les Français n'y croient pas. Quelque 72% d'entre eux estiment que le conférence sur le climat n'aboutira qu'à "un accord de façade" permettant de réduire "seulement dans une certaine mesure" les émissions de gaz à effet de serre, selon un sondage à paraître dimanche 29 novembre dans Ouest France.
12% ne s'attendent à aucun accord
Seuls 16% des sondés pronostiquent la conclusion d'un véritable accord qui permettra de réduire "significativement" les émissions de gaz à effet de serre, tandis que 12% n'attendent "strictement aucun accord" à l'issue de la conférence.
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http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat ... 97799.html
La question de la semaine :Une façon de donner de l’impulsion à des négociations qui s’annoncent ardues.
Du jamais-vu dans l’histoire de la négociation climatique : aucun sommet n’a réuni autant de chefs d’État pour s’exprimer sur le défi du changement climatique. En dépit des attentats qui ont ensanglanté Paris, 150 chefs d’État défileront en effet le 30 novembre à la tribune du site du Bourget, devenu pour quinze jours territoire des Nations unies.
Ces prises de parole successives ne devraient guère receler d’annonces majeures. Mais leur rôle est de donner une impulsion politique aux négociations qui devaient débuter la veille en fin de journée. « Tous mes prédécesseurs m’ont conseillé de faire venir les chefs d’État au début », explique le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, qui va présider cette 21e conférence sur le climat.
Objectif principal : ne pas réitérer l’échec de Copenhague
L’obsession de l’équipe française de négociation a été en effet de ne pas réitérer l’échec du sommet de Copenhague de 2009 : un projet d’accord illisible, des chefs d’État attendus en fin de conférence, des négociateurs pétrifiés par cette perspective et au final une simple déclaration griffonnée sur un coin de table entre une poignée de dirigeants… « L’intérêt de ce calendrier, c’est de pouvoir faire pression ensuite sur des négociateurs qui traînent les pieds, en évoquant les déclarations de leur chef d’État », analyse un diplomate européen.
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Une « clause de revoyure » tous les 5 ans
Trois critères principaux éclairent les positions des uns et des autres : le niveau d’ambition de l’accord, la souveraineté nationale et les différences de traitement entre pays riches, pauvres et émergents.
Concernant l’ambition, chaque pays partie prenante à la négociation devait rendre public son plan national de lutte contre le réchauffement climatique en amont de la conférence de Paris. Cent cinquante-cinq pays l’ont fait, ce qui est en soi considérable. Mais les efforts additionnés ne permettent pas de respecter la ligne rouge des 2 degrés et conduisent le monde vers un réchauffement compris entre 2,7 et 3 degrés à la fin du siècle. « Cela rend absolument indispensable de prévoir un mécanisme de révision régulier des objectifs », assure un négociateur français.
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http://www.la-croix.com/Actualite/Franc ... 29-1386563
COP21 : Peut-il y avoir un accord ?