Faut-il baisser les impôts pour les ménages ?

[wesker]

Adeline, tu proposes de réduire la durée de l'indemnisation du chômage, tu considères donc que les demandeurs d'emplois, qui ont cotisé à ce régime sont responsable de manque d'activité de ce pays ?

Si l'on réduit les droits des demandeurs d'emplois, ne faut il pas compenser, par une réduction de leurs cotisations ou une amélioration de l'efficacité dans le suivi, l'accompagnement du demandeur d'emploi, pour sa reprise d'activité ?

Je crois, aussi que le niveau de la fiscalité, excessif, pénalise l'activité, le pouvoir d'achat et réduit les débouchés commerciaux dont nos entreprises, souvent de proximité, ont besoin pour investir, se développer et embaucher, mais tu comprend bien que si tu permets à un très haut revenu de payer moins d'impôt il ne consommera pas davantage, sachant que son train de vie, étant, déjà, très important, il épargnera ou boursicotera, ou achètera une statue, peu utile à l'économie.

[Jeff Van Planet]

La question à poser est : comment financer ces éventuelles baisses d'impôts ?

il faudrait m'expliquer ce qu'on entends par "financer une baisse d'impôts".

Baisse des impôts -> Moins de rentrées fiscales. Si on ne veut pas laisser filer les déficits, il faut donc que la baisse des impôts s'accompagne d'une baisse des dépenses publiques : lesquelles ?

c'est que pour moi la logique est totalement inversée: on finance les dépenses, pas les impôts. Voilà pourquoi je ne comprenais pas.

[johanono]

Alors disons qu'il faut avoir des marges de manœuvre budgétaires pour baisser les impôts. Or les pistes d'économies suggérées ça et là sur ce forum ne me convainquent pas : elles ne sont pas forcément mauvaises, mais leurs enjeux financiers restent dérisoires.

[Jeff Van Planet]

et bien je vais peut être te surprendre, mais je pense que si nous pensons comme ça on va s'éloigner de la solution. Le problème n'est pas tellement les dépenses ou les taux d'impositions (1) le problème est sur quoi repose ces recettes: le PIB. Plus le PIB est important plus les recettes montent par la croissance, mais pour ça il faut éviter de la brider.
Voilà pourquoi je suis favorable à l'impôt à taux unique et au revenu universel qui pénalisent beaucoup moins que le système actuel qui est quand même "bridant".

Donc 1)le peuple produit 2) l'état ponctionne 3) l'état dépense. Si on raisonne dans un autre ordre ça ne peut pas marcher.


(1)pour le taux, c'est un problème qu'il soit au delà de 50% de prélèvements obligatoires, mais oublions ce "détails".

[wesker]

Pour réduire l'impôt il faut effectivement parvenir à accroître la richesse du pays tout en prenant en considérant les questions et enjeux environnementaux, sociaux qui seront, dans le cas inverses des charges futures.

Mais cette fiscalité sert à financer les dépenses de l'Etat et les diverses administrations, infrastructures qui, avec la réforme territoriale, ont tendance à augmenter pluitôt qu'à améliorer l'efficacité.

L'objectif, d'ailleurs de la politique publique devrait d'être non pas de pratiquer l'austérité aux conséquences néfastes (ce qui est économisé d'un côté est dépensé de l'autre) mais de revoir le fonctionnement et d'avoir des objectifs pour les diverses dépenses publiques, pour que le coût se réduise, progressivement. C'est de cette manière qu'on parviendra, tout à la fois à réduire le poids des prélèvements obligatoires, de rétablir la compétitivité de notre économie et de pouvoir inciter aux initiatives, aux créations et à une production qui ne se fasse pas que dans les logiques de rentabilité pure, au détriment des normes, causes qui ont leur utilité, dans la durée.