Quel avenir pour la zone Euro ?

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albert
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Re: Quel avenir pour la zone Euro ?

Message non lu par albert » 14 juil. 2015, 10:32:08

« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)

pierre30
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Re: Quel avenir pour la zone Euro ?

Message non lu par pierre30 » 14 juil. 2015, 11:03:09

L'issue de la négo est catastrophique pour tous les négociateurs. Hollande est glorifié dans un article de Challenges, pourtant il n'a montré aucune vision de l'Europe. Tsipras joue et perd sur toute la ligne. Merkel se discrédite et montre le pire visage dipomatique de l'Allemagne.
Sur le plan technique, rien n'est réglé.

L'Euro, il touche le fond. Il peut rebondir très haut ou sombrer définitivement.

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politicien
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Re: Quel avenir pour la zone Euro ?

Message non lu par politicien » 17 juil. 2015, 08:32:51

La zone euro a des problèmes structurels connus. On sait qu'elle souffre de gains de productivité, donc d'une croissance potentielle très faible (0,2 %), d'un chômage structurel élevé (plus de 9 %), de règles du marché du travail trop complexes. La zone euro souffre aussi de l'insuffisance de l'effort d'innovation : l'effort de recherche-développement y est trop faible, l'investissement dans les nouvelles technologies y est deux fois plus faible qu'aux États-Unis. Tout ceci est vrai. Néanmoins, quand on compare aujourd'hui la zone euro aux autres régions, on s'aperçoit que son économie est assez rassurante.

Les États-Unis baissent en gamme
En effet, les autres régions du monde sont toutes confrontées à des difficultés sérieuses. Les États-Unis souffrent de la baisse du niveau de gamme de leur économie. La croissance des emplois aux États-Unis depuis 15 ans ne vient pas des nouvelles technologies ni de l'industrie, mais des services, en particulier de services peu sophistiqués : loisirs, restaurants, distribution.

La structure des emplois se déforme donc vers des emplois peu qualifiés. De plus, la croissance de l'industrie, aujourd'hui stoppée, a été tirée par la baisse du prix de l'énergie, et venait surtout de la « vieille industrie » peu sophistiquée : métallurgie, chimie, caoutchouc, pneus, autos... Le niveau de gamme de l'économie américaine diminue donc.

(...)

1,8 % de croissance en zone euro
La zone euro a des problèmes structurels connus (faible croissance potentielle, effort insuffisant d'innovation), mais connaît aujourd'hui une augmentation régulière et assez généralisée (consommation, exportations, investissement) de sa croissance, qui sera probablement supérieure à 1,8 % en 2016.

Quand on prend en compte la baisse en gamme des États-Unis ; l'absence de moteur de croissance au Japon et en Chine ; la dépendance de l'économie britannique vis-à-vis des prix de l'immobilier ; les difficultés des exportations de pétrole et les goulots d'étranglement multiples dans les pays émergents, on comprend que la croissance du monde se soit affaiblie, et on commence à penser que, finalement, l'économie de la zone euro est assez rassurante.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr


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Re: Quel avenir pour la zone Euro ?

Message non lu par albert » 17 juil. 2015, 09:23:11

politicien » Ven 17 Juil 2015, 08:32:51 a écrit :
La zone euro a des problèmes structurels connus. On sait qu'elle souffre de gains de productivité, donc d'une croissance potentielle très faible (0,2 %), d'un chômage structurel élevé (plus de 9 %), de règles du marché du travail trop complexes. La zone euro souffre aussi de l'insuffisance de l'effort d'innovation : l'effort de recherche-développement y est trop faible, l'investissement dans les nouvelles technologies y est deux fois plus faible qu'aux États-Unis. Tout ceci est vrai. Néanmoins, quand on compare aujourd'hui la zone euro aux autres régions, on s'aperçoit que son économie est assez rassurante.

Les États-Unis baissent en gamme
En effet, les autres régions du monde sont toutes confrontées à des difficultés sérieuses. Les États-Unis souffrent de la baisse du niveau de gamme de leur économie. La croissance des emplois aux États-Unis depuis 15 ans ne vient pas des nouvelles technologies ni de l'industrie, mais des services, en particulier de services peu sophistiqués : loisirs, restaurants, distribution.

La structure des emplois se déforme donc vers des emplois peu qualifiés. De plus, la croissance de l'industrie, aujourd'hui stoppée, a été tirée par la baisse du prix de l'énergie, et venait surtout de la « vieille industrie » peu sophistiquée : métallurgie, chimie, caoutchouc, pneus, autos... Le niveau de gamme de l'économie américaine diminue donc.

(...)

1,8 % de croissance en zone euro
La zone euro a des problèmes structurels connus (faible croissance potentielle, effort insuffisant d'innovation), mais connaît aujourd'hui une augmentation régulière et assez généralisée (consommation, exportations, investissement) de sa croissance, qui sera probablement supérieure à 1,8 % en 2016.

Quand on prend en compte la baisse en gamme des États-Unis ; l'absence de moteur de croissance au Japon et en Chine ; la dépendance de l'économie britannique vis-à-vis des prix de l'immobilier ; les difficultés des exportations de pétrole et les goulots d'étranglement multiples dans les pays émergents, on comprend que la croissance du monde se soit affaiblie, et on commence à penser que, finalement, l'économie de la zone euro est assez rassurante.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr


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Je pense que parler de la zone euro comme d'un ensemble homogène n'a pas de sens. Il y a des pays qui vont plutôt bien (les pays d'Europe du Nord) et des pays qui vont très mal (la Grèce, l'Italie, le Portugal, l'Espagne.) Mais dans l'ensemble, la zone euro a eu moins de croissance que les autres régions du monde au cours des dernières années. Quant à la reprise actuelle, elle reste à être confirmée, et Patrick Artus reconnait lui-même dans plusieurs études que, faute d'investissements, cette croissance ne sera pas durable. Voici par exemple ce qu'il écrivait il y a 4 mois.
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Re: Quel avenir pour la zone Euro ?

Message non lu par politicien » 06 août 2015, 17:41:38

Bonjour,
FIGAROVOX/ANALYSE - Alors que tous les indicateurs économiques sont mauvais, le gouvernement formé par Syriza ne dispose plus d'une majorité au Parlement. Pour Jean-Yves Archer, la crise grecque est révélatrice d'une malfaçon de l'euro.

Jean-Yves Archer est économiste. Il dirige le cabinet Archer et anime le think tank de recherche économique Archer 58 research. Il est diplômé de l'ENA (promotion de 1985) et titulaire d'un doctorat en économie à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. En savoir plus sur son site.

Récemment interrogés, les Français ont indiqué à plus de 60% qu'ils voteraient «non «au traité de 1992 si l'occasion leur en était donnée. On peut le regretter en tant qu'européen convaincu, on peut aussi constater la lucidité d'un peuple qui a compris qu'il y a une malfaçon dans cette construction présente de l'Europe. Les dizaines d'heures de négociations récentes au chevet de la Grèce ne sont pas là pour émettre un signal rassurant.

Pas davantage que le renflouement de tel ou tel pays depuis le pic de la crise en zone Euro.

Cause ou conséquence, la montée des nationalismes est évidente sur l'ensemble du Continent et particulièrement en Allemagne où les europhobes gagnent du terrain ( «Alternative für Deutschland «) tout autant que les partisans de la Mitteleuropa.

Notre monnaie unique, adolescente de 15 ans, passera-t-elle le cap de la majorité civile sans l'assentiment croissant des peuples? On peut en douter. D'autant que les fondements techniques du traité de Maastricht sont frappés de malfaçon.

Les pays signataires se sont engagés à respecter une série de 4 critères.

1 ) Présence d'un taux d'inflation voisin et strictement défini: «un État membre a un degré de stabilité des prix durable et un taux d'inflation moyen, observé au cours d'une période d'un an avant l'examen, qui ne dépasse pas de plus de 1,5 % celui des trois États membre présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix «. ( Source BCE ).

(...)

En référence aux travaux de Robert Mundell sur la zone monétaire optimale et sur le triangle d'incompatibilité entre un régime de change fixe, une pleine mobilité des capitaux et une indépendance de la politique monétaire, il convient de relever que toutes ces violations des critères de convergence fragilisent la monnaie unique qui n'aurait, à la lumière de plus de 15 ans d'expérience, que probablement dû rester au stade d'une monnaie commune.

Cela n'aurait pas oblitéré la perspective de rapprochement des peuples et de leurs économies, cela n'aurait pas fait s'essouffler le projet européen et cela aurait - à l'inverse - évité ce que nous aurons probablement à subir à savoir l'échec du plan grec tant les racines de la récession sont désormais profondément ancrées dans les fondamentaux de l'économie d'Athènes.

La malfaçon constitutive est avérée. Détruire l'Euro serait une régression. Le redéfinir est une obligation surtout à la lumière des hiatus qui affectent les supposés critères de convergence qui ne sont alors que le reflet structurel des dynamiques différenciées persistantes des économies de la zone Euro.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Figaro.fr
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Re: Quel avenir pour la zone Euro ?

Message non lu par politicien » 28 sept. 2015, 18:27:10

Bonjour,
Emmanuel Macron a évoqué ce week-end une éventuelle disparition de la zone euro dans dix ans «si rien ne bouge». Une sortie qui n'étonne pas tellement les spécialistes.

«Si rien ne bouge, il n'y a plus de zone euro dans dix ans.» Des propos de moins en moins rares. Sauf qu'ils sont ici tenus par... Emmanuel Macron. Le ministre de l'Économie de François Hollande les a prononcé ce week-end lors d'un festival organisé par Le Monde où il était invité à s'exprimer. Le jeune ministre estime que «l'absence de proposition est un choix: c'est la sortie de l'euro». Une position qu'il aurait déjà assumée il y a quelques années, en privé, devant le président Hollande.

Ces déclarations sont plus ou moins partagées par les spécialistes. «Tous les économistes sérieux le savent et le disent depuis des années: la zone euro n'est pas viable dans la situation actuelle. Il n'y a que les gens qui sont dans l'idéologie qui pensent le contraire», répète l'économiste Jacques Sapir. L'argument est partagé par tous: une zone euro trop hétérogène et des écarts de richesse et de compétitivité trop importants. Le tout cultivé par l'absence d'une gouvernance économique commune.

Pourquoi un tel pessimisme sur la zone euro?
«La zone euro ne fonctionne pas complètement parce qu'il n'y a pas de stratégie commune, ni industrielle ni monétaire. Faute d'institutions, la zone euro ne marche pas sur ses deux jambes», assène de son côté Éric Heyer, directeur à l'OFCE. Face à cette incomplétude, les replis nationalistes s'intensifient. Peu sont prêts à abandonner une part de leur souveraineté et les stratégies deviennent de moins en moins coopératives. À l'origine de la zone euro, les économistes laissaient deux à trois ans après le lancement de la monnaie unique pour coordonner une Europe fiscale et sociale. «On pensait que ce n'était qu'un début et que ce modèle européen viendrait. D'autres pensaient qu'il n'y en avait même pas besoin», se souvient Éric Heyer.

(...)

Les spécialistes les moins optimistes ne voient pas la zone euro durer encore dix ans. «Il faudrait des transferts entre États estimés à 350 milliards nets chaque année sur dix ans, contre 60 milliards actuellement, en provenance principalement d'Allemagne, soit 10% de sa richesse nationale. Est-il crédible de penser qu'il y aura un jour une réforme des procédures au sein de la zone euro qui soit aussi fondamentale? La réponse est non. L'Europe n'a pas les moyens politiques d'exiger un tel effort de la part du gouvernement allemand», note Jacques Sapir. Dans ces conditions, les États ont tout intérêt à revenir à leur monnaie nationale, selon lui. «D'après l'OFCE, le simple fait que l'Allemagne n'ait pas réévalué ses salaires a coûté 800.000 emplois à la France», affirme l'économiste souverainiste.

(...)

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015 ... e-euro.php
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Re: Quel avenir pour la zone Euro ?

Message non lu par albert » 02 oct. 2015, 19:49:08

Pourquoi le projet de réforme français de la zone euro va échouer (la Tribune)
Emmanuel Macron a proposé une "union de transferts" à l'Allemagne contre des réformes. Une stratégie qui n'a que peu de chances de réussir.
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Re: Quel avenir pour la zone Euro ?

Message non lu par Nombrilist » 02 oct. 2015, 19:54:09

Moi j'espère que les allemands vont refuser. Il faut que l'euro disparaisse.

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Re: Quel avenir pour la zone Euro ?

Message non lu par Nolimits » 02 oct. 2015, 20:04:44

Nombrilist » 02 Oct 2015, 19:54:09 a écrit :Moi j'espère que les allemands vont refuser. Il faut que l'euro disparaisse.
Tu vas voter FN ????????? :shock:


:mrgreen:

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Re: Quel avenir pour la zone Euro ?

Message non lu par Nombrilist » 02 oct. 2015, 20:08:06

Non, je voterai pour une gauche souverainiste si l'occasion m'en est donnée.

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Re: Quel avenir pour la zone Euro ?

Message non lu par wesker » 03 oct. 2015, 09:12:30

Je pense, sincèrement que la crise et ses conséquences contribuera à éloigner encore les peuples de cette construction européenne qui exige l'austérité qui creuse chômage et difficultés sociales pour de plus en plus de citoyens, qu'à terme le décrochage risque de conduire les instances européennes, sous domination allemande, à imposer ses vues à l'ensemble des peuples européens. L'aboutissement d'un tel scénario ne pourrait que faire regresser l'Europe en la replongeant dans ses travers, ses divisions et ses déchirements, au détriment, une fois encore des peuples les plus en difficultés.

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Re: Quel avenir pour la zone Euro ?

Message non lu par albert » 15 déc. 2015, 17:06:33

Quels points de départ théoriques pour analyser la solidité d’une Union Monétaire ? Une application à la zone euro (Patrick Artus - Natixis)
Une Union Monétaire est solide, constitue un arrangement optimal si, en
théorie :
• elle satisfait les critères de Mundell : mobilité du capital, mobilité du
travail, caractère similaire des spécialisations productives ;
• les pays de l’Union Monétaire ne présentent pas de chocs
asymétriques ou d’asymétries structurelles (spécialisation,
fonctionnement du marché du travail, nature du financement de
l’économie…) ;
• ce qui conduit à se demander ce qu’est la nature de la spécialisation
productive des pays : spécialisation entre biens échangés et non
échangés ; spécialisation intra-branche (entre la production des
variétés des mêmes produits) ; spécialisation inter-branche (entre les
productions de biens différents) ; cette question est importante pour
savoir si la spécialisation génère des asymétries fortes…
Appliquant ces critères à l’Allemagne, à la France, à l’Espagne, à l’Italie, au
Portugal et à la Grèce, nous voyons que les déficiences de la zone euro
sont :
• l’arrêt de la mobilité du capital en 2008 ;
• la faible mobilité du travail ;
• les spécialisations productives (entre biens échangés et non
échangés, inter-branche) différentes, ce qui génère des structures
asymétriques.
Patrick Artus vient nous rappeler que la zone euro ne remplit aucune des conditions requises pour qu'une zone monétaire soit optimale.
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Re: Quel avenir pour la zone Euro ?

Message non lu par albert » 15 janv. 2016, 08:03:19

Qui veut de l’Euro? (Jacques Sapir - carnet RussEurope)
Un sondage réalisé par Gallup International sur 15 pays de l’Union européenne (sondage réalisé du 30 novembre au 3 décembre 2015 sur 14500 personnes) révèle des changements significatifs quant à la perception de l’Euro. Ce sondage, que l’on présente ici, mérite d’être regardé avec attention.

Il révèle que dans les pays de l’UE non-membre de la zone Euro l’image de ce dernier s’est fortement dégradé et que dans deux pays de la zone Euro, l’Italie et la Grèce, une majorité de personnes sont pour quitter l’Euro.

(...)

L’une des conclusions que l’on peut tirer de ce sondage est que, quand il y a un véritable débat sur la question de l’Euro, les réticences du public finissent pas tomber. C’est une leçon importante qu’il faut donc avoir à l’esprit. Un débat véritablement démocratique joue contre l’Euro.
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Re: Quel avenir pour la zone Euro ?

Message non lu par wesker » 15 janv. 2016, 21:06:26

Si la monnaie unique ainsi que la politique monétaire conduite s'applique aux pays ayant adopté la monnaie, peut être n'est il pas illégitime d'en faire l'évaluation, la critique ou, au contraire la poursuite, en tenant compte des diverses spécificités des pays l'ayant.

Je constate, d'ailleurs que des pays tels que l'Allemagne ou d'autres firent cette évaluation et envisagèrent un scénario de retour à leur monnaie nationale, refuser ce débat n'est que pur dogmatisme. En discuter, y réfléchir ne revient pas à prendre une décision mais à disposer des éléments concrets, sérieux pour la prendre, dans l'éventualité où cela deviendrait nécessaire.

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Re: Quel avenir pour la zone Euro ?

Message non lu par albert » 24 avr. 2016, 16:51:43

Allemagne: la droite populiste veut une zone euro sans la France (Libé)
Le parti populiste allemand AfD, en plein essor dans l’opinion, plaide pour la création d’une union monétaire réduite à quelques pays en Europe, dont ne ferait pas partie la France jugée trop laxiste budgétairement.
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