Pour cette question de la semaine, je souhaiterais vous interroger sur la Grèce et notamment sur Aléxis Tsípras qui sera sans doute le nouveau premier ministre Grec ce soir, avant de vous poser la question de la semaine, voici quelques extraits d'articles :
"L'avenir commun de l'Europe n'est pas celui de l'austérité", a déclaré dimanche à Athènes Aléxis Tsípras, leader du parti de gauche radicale grec Syriza après avoir voté aux législatives. Aléxis Tsípras, 40 ans, que tous les sondages désignent comme le futur Premier ministre grec, et dont le mot d'ordre est de renégocier la dette du pays auprès de ses créanciers internationaux, a voté dans son quartier de Kypseli, au milieu d'une foule de micros et de caméras de tous les pays. À la sortie, il s'est exprimé en grec, puis en anglais : "Notre avenir commun en Europe n'est pas celui de l'austérité, c'est celui de la démocratie, de la solidarité et de la coopération", a-t-il dit.
"Aujourd'hui, a-t-il lancé également, les Grecs sont appelés à faire l'ultime pas pour le retour de l'espoir, la fin de la peur. (...) Nous allons décider si demain la troïka reviendra en Grèce pour mettre en oeuvre les mesures que Samarás (le Premier ministre conservateur, NDLR) a décidées, ou si demain notre pays se lancera dans une négociation difficile pour le retour de la dignité."
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L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr
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«Nous ne voulons pas sortir de l’Europe mais la changer»
Pour le député européen Georgios Katrougalos député européen Syriza, professeur de droit public à Athènes, en cas de victoire de son parti, il n’est pas question pour la Grèce de quitter l’Union ou l’euro mais de faire retrouver à l’Europe ses racines sociales.
– Si Syriza l’emporte, la Grèce peut-elle rester dans l’euro ?
« Nous ne voulons pas sortir de l’Union ni de la zone euro ! Nous voulons changer l’Europe et la faire revenir à ses racines sociales. La Grèce a perdu un quart de son économie, 55 % des jeunes sont au chômage, et un tiers de la population vit au dessous du seuil de pauvreté. Continuer les politiques d’austérité, c’est assurer la destruction du modèle social européen. Dans le programme de nos premiers cent jours, nous voulons faire revenir les salaires et pensions minima à leur niveau d’avant la crise, soit une augmentation de 250 euros. Nous le financerons avec la lutte contre l’évasion fiscale et une réorientation des programmes communautaires. »
– Syriza devra-t-il former une coalition pour gouverner?
« La loi électorale donne un bonus de 50 sièges au parti qui arrive en tête avec 35 % et les sondages nous donnent 33 %. On aura très probablement cette majorité absolue de 150 sièges. Il le faut car nous n’avons pas de possibilité d’alliances viables. Nos adhérents ne voudront pas d’une alliance avec Potamos (La Rivière). L’autre scénario serait un gouvernement minoritaire avec abstention des communistes lors du vote de confiance. »
–Demanderez-vous l’annulation de la dette grecque ?
« La dette est passée de 128 % à 175 % du PIB depuis le début de la crise ! On ne peut pas redémarrer une économie avec une dette aussi lourde. Mais nous éviterons toute mesure unilatérale. Nous demanderons la réunion d’une conférence comme celle de Londres en 1953 sur la dette de l’Allemagne. Mais le principal problème de l’Europe, ce n’est pas la dette de la Grèce, c’est celle de l’Italie ! Il n’y aura pas de solution sans une mutualisation des dettes. »
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L'intégralité de cet article à lire sur La voix du Nord.fr
La question de la semaine :La Commission réfléchit à la meilleure manière de travailler avec la gauche radicale, favorite des élections en Grèce.
Si les institutions européennes ont déjà eu affaire avec l’extrême-droite, au pouvoir en Autriche entre 1983 et 1986 puis entre 2000 et 2003, jamais Bruxelles n’a eu à traiter avec un gouvernement issu de la gauche radicale. Or c’est bien le scénario qui se dessine en Grèce : sondage après sondage, le parti Syriza est annoncé comme le futur vainqueur des élections législatives anticipées qui ont lieu dimanche. La Commission élabore donc actuellement sa ligne de conduite avec un impératif : éviter le conflit.
Ce que promet Syriza. Le parti mené par Alexis Tsipras veut mettre fin à l’austérité dans un pays en récession depuis six ans et où le chômage dépasse les 25%. Syriza veut donc la fin des politiques de rigueur et parler relance. Sans oublier la question de la dette grecque, qui a augmenté à cause de l’atonie de l’économie grecque. Alexis Tsipras martèle donc qu’il veut renégocier cette dette et obliger les créanciers de la Grèce à la réduire fortement.
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L'intégralité de cet article à lire sur Europe1.fr
Aléxis Tsípras peut-il redresser la Grèce ? Et changer l'Europe ? Notamment sur l'austérité ?
PS : J'ouvrirais un nouveau sujet quand les résultats tomberont dans la rubrique "actualité étrangère".