Pour la question de la semaine, je voulais évoquer un sujet grave qui est celui du départ de ces Français pour le djihad
Pourquoi des Français sont attirés par le djihad
Jeunes hommes radicalisés, femmes mais aussi familles, près d'un millier de Français ont rejoint les rangs de l'État islamique.
Trois types de profils se dégagent. Tout d'abord celui "classique" des djihadistes purs et durs, qui ont déjà mené leur "guerre sainte" à travers le globe (Balkans, Tchétchénie, Afghanistan) au cours des années 1990 et 2000. Connus des services secrets français, ces islamistes qui ne sont pas passés à l'acte en France, ont profité de la militarisation du conflit syrien pour poursuivre leur combat "en terre d'Islam". "Leur seul mode d'action politique est la lutte armée contre l'Occident", explique Romain Caillet, chercheur et consultant sur les questions islamistes au cabinet NGC Consulting. "Ne contrôlant aucun lieu de prière en France, ils se rencontrent dans divers lieux fréquentés par les sympathisants de la mouvance djihadiste : mosquées, sandwicheries grecques, Internet."
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Tandis que les djihadistes expérimentés possèdent déjà leurs propres réseaux efficaces, les apprentis djihadistes (jeunes combattants, femmes, et familles) entreprennent des démarches le plus souvent individuelles et peu structurées. Aucun besoin de prêcheur radical, Internet met ces jeunes en contact avec des djihadistes sur le terrain.
L'article sur Le Point.fr
et puis la volonté du gouvernement d'agir contre ces départs avec
La question est simple,Un projet de loi antiterroriste, débattu à partir de ce lundi,prévoit de frapper les candidats au départ d'interdiction de sortie du territoire et d'accentuer la traque sur Internet.
Affichant sa «totale détermination à lutter contre la radicalisation violente, les filières de recrutement qui conduisent de jeunes Français à partir à l'étranger et basculer dans les actions terroristes», le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, entend muscler l'arsenal répressif français au travers d'un projet de loi qui sera débattu à partir de lundi à l'Assemblée nationale.
Le texte s'inscrit dans le droit-fil du plan antidjihad qui, selon nos informations, a permis de recueillir 346 signalements sur un numéro vert depuis le 29 avril dernier. Taillé sur mesure pour endiguer l'hémorragie djihadiste, il prévoit une batterie de mesures fortes au premier rang desquelles figure une interdiction de sortie de territoire, assortie de la confiscation du passeport ou de la carte d'identité, pour tout ressortissant français donnant de «raisons sérieuses de penser» qu'il projette de quitter le pays pour se livrer à des «activités terroristes, des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité».
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le projet de loi permettra en outre de traquer les cyberdjihadistes avec des «techniques spéciales d'enquête», jusqu'alors réservées au terrorisme et à la criminalité organisée.
L'article sur Le Figaro.fr
Le plan de lutte contre le djihad sera-t-il efficace ?