Cette semaine nous souhaitions revenir sur la promesse de François Hollande, puisqu'il souhaitait inverser la courbe du chômage en 2013, voici deux extraits d'articles :
En octobre, le nombre de chômeurs a baissé - le gouvernement y avait vu un signe de l'inversion de la courbe. Mais les signes de la reprise ne sont pas aussi clairs. Au troisième trimestre, le taux (au sens du Bureau international du travail, BIT) a augmenté de 0,1 point pour atteindre 10,5% en France métropolitaine - son plus haut niveau depuis fin 1997 - et 10,9% avec les départements d'outre-mer, selon les données publiées par l'Insee ce jeudi matin. Sur un an, il progresse ainsi de 0,6 point: la France compte désormais un peu plus de trois millions de chômeurs. Ces chiffres sont toutefois meilleurs que ceux anticipés par l'institut, qui tablait sur un taux de chômage à 10,6% en métropole (11% outre-mer compris) au troisième trimestre. Il prévoyait alors ensuite une stabilisation du chômage au quatrième trimestre 2013 à ce niveau, sans entrevoir l'inversion promise par François Hollande. (...)
L'intégralité de cet article à lire sur Le Figaro.fr[/align]
La question de la semaine : François Hollande a t-il échoué dans l'inversion du chômage ? Et selon vous le chômage peut-il baisser en 2014 ?L'Institut prévoit toutefois une quasi-stabilisation d'ici juin et le retour d'une (petite) croissance.
La prévision. Coup dur pour la promesse de François Hollande d'inverser la courbe du chômage d'ici 2014. Selon les dernières prévisions de l'Insee, le taux passera de 10,9% fin 2013 à 11% d'ici fin juin 2014, avec une progression moyenne de 0,3% par trimestre. La courbe ne s'inversera donc pas. "Mais il s'agit tout de même d'une stabilisation, alors qu'on était sur une tendance à la hausse en 2012 et 2013", tempère Cédric Audenis, chef du département de la conjoncture de l'institut de statistiques, au micro d'Europe 1.
Une stabilisation poussée par une (petite) bonne nouvelle : la croissance sera au rendez-vous les trois prochains trimestres, avec une hausse du PIB de 0,4% fin 2013 et de 0,2% pour les deux premiers de 2014.
Pourquoi une telle stabilisation ? "Elle s'explique par une reprise de l'activité, poussive, mais reprise quand même, qui fait que les entreprises vont arrêter de diminuer leurs effectifs", détaille Cédric Audenis. "Mais ce n'est pas non plus suffisant pour interrompre la hausse. Ce sont les emplois aidés qui le permettent", poursuit l'expert. Et de préciser : "au total, l'emploi croit. Mais comme la population active augmente, le taux de chômage continue aussi d'augmenter".
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L'intégralité de cet article à lire sur Europe 1.fr