Le NPA

Nico37
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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 08 juil. 2013, 13:08:27

REIMS : VIOLENCES POLICIÈRES CONTRE LE RASSEMBLEMENT ANTIFASCISTE ! Reims, le 25 juin

A Reims, samedi 22 juin, comme dans partout en France ce week-end, se tenait un rassemblement unitaire, pour manifester contre l’extrême droite et ses idées, suite à l'assassinat de Clément Méric par des membres des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR). Ce rassemblement, auquel le NPA participait, était appelé par des associations, syndicats et partis politiques antiracistes et antifascistes.
La Manif Pour Tous défilait à proximité avec un impressionnant dispositif policier pour les protéger : BAC, CRS, DGRI, Police Nationale, policiers en civil. Lorsque nous nous sommes approchés des manifestants anti-mariage pour tous, la police, qui semblait nerveuse, nous a bloqué, multipliant provocations et intimidations. Alors que nous ne faisions que chanter des slogans contre les idées homophobes et réactionnaires, repris par des dizaines de passants, la police nous a violemment tabassé et gazé à bout portant. Résultat, plusieurs coups de matraques sur la tête de militants et passants, insultes, tabassage d’un camarade antifasciste par sept policiers simultanément et deux interpellations avec garde à vue pour au moins 24h selon un avocat.

Le NPA Reims apporte tout son soutien aux militants arrêtés et demande leur libération immédiate sans poursuite judiciaire. Il condamne la violence de la police de Manuel Valls qui réprime sans complexe les militants du mouvement social qui luttent contre les idées réactionnaires de la droite et de l’extrême droite. Il appelle à une riposte large et unitaire, à la fois contre l’homophobie et le fascisme mais aussi contre la politique antisociale, anti-immigrés et répressive du gouvernement.

Nico37
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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 09 juil. 2013, 22:37:26


Nico37
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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 10 juil. 2013, 17:12:19

Elus locaux du NPA : petits mais costauds ! La commission des éluEs du NPA Hebdo Tout est à nous ! 202 (04/07/13)

Y en a pas un sur cent… et pourtant nous sommes là ! Alençon, Allauch, Annecy, Canteleu, Chambéry, Clermont-Ferrand, Colomiers, Gérardmer, Le Mans, Louviers, Poitiers sont les principales villes où des militantEs du NPA sont conseillerEs municipaux (nous sommes le plus souvent la ou le seulE éluE de la liste).Nous sommes aussi dans les banlieues populaires de grandes villes, comme Bordeaux : Cenon, Cestas, Lormont, Pessac ; Caen : Hérouville ; Tours : Saint-Pierre-des-Corps ; Rouen : Sotteville-les-Rouen ; Paris : Évry, Fontenay-sous-Bois, Gennevilliers, Gentilly, Ivry, Trappes. Et dans plusieurs toutes petites communes.

Quand nous avons été éluEs, le NPA n’existait pas encore. Nous avons donc été éluEs sur des listes LCR, ou Vraiment – à gauche – toute – à 100 %, ou avec un autre parti, ou dans une petite commune où les listes sont sans étiquette, et le plus souvent dans des villes dont la majorité municipales a été élue dès le premier tour, nos listes dépassant alors les 5% nécessaires. Nous avions eu en 2008 plus de 80 éluEs. Cette particularité fait que les éluEs anticapitalistes sont partout des élus qui pratiquent l’opposition de gauche depuis de nombreuses années. De plus, lors de ces dernières municipales, les comités pour un nouveau parti anticapitaliste se créaient partout en France et faire les listes a été une des étapes de la naissance du NPA. Quand nous avons été élus, ni nous ni les membres de la liste n’étions des « spécialistes », et nous ne connaissions que peu de choses sur les dossiers que nous avons eu à traiter. La démonstration que chacun peut s’emparer de cette fonction et ne pas la laisser toujours aux mêmes… Dossier coordonné par Isabelle Guichard et Thibault Blondin

Porte-paroles des mobilisations Sous Hollande comme sous Sarkozy, les éluEs du NPA sont confrontés aux mêmes politiques d’austérité, nationales comme locales, et défendent une politique anticapitaliste, en faveur des services publics, de l’emploi et des mesures d’urgence nécessaires à la population. ConfrontéEs aux conséquences de l’aggravation de la crise, particulièrement dans les quartiers populaires, les élues anticapitalistes s’opposent à des budgets contraints : stagnation ou restriction des dotations de l’État mettant les collectivités locales à contribution pour 750 millions d’euros dans les 2 années à venir. Ils ont dénoncé les emprunts toxiques qui verront leurs taux d’intérêt exploser. Tous ont voté contre des budgets d’austérité pour la population et les employés communaux comme le recours massif à la précarité, aux CDD, vacations et contrats aidés. Certaines municipalités font le choix démagogique d’installer au prix fort des caméras de vidéo-surveillance qui ne pourront rien contre l’aggravation de la misère et l’explosion du chômage des jeunes, à la source d’une insécurité avant tout sociale.

Une opposition unitaire Nos éluEs s’opposent aux délégations de service public, cadeau au privé, comme dernièrement à Pessac où la municipalité vient de donner au groupe privé Ansamble (Avenance, Quick…) la gestion des cantines. Ils défendent un retour en régie muni- cipale ou communautaire de services fondamentaux, ce qui allégerait la facture des usagers, comme pour l’eau, encouragés par les nom- breuses remunicipalisations partout en France. Les élus NPA se font les porte-parole des luttes des salariés partout où ils sont éluEs. Ils sont partie prenante des actions des collectifs locaux (contre la dette…) ou écologiques (Notre-Dame-des-Landes). Ils rendent régulièrement compte à la population de leurs interventions et de ce qui se dit au conseil à travers des bulletins locaux. Nos éluEs défendent partout et au quotidien l’urgence sociale, en recherchant l’unité d’action avec toutes celles et ceux – partis, syndicats, collectifs, associations – qui veulent construire un rapport de forces pour imposer nos revendications. Ils/elles se battent aussi pour que les habitantEs, les salariéEs, chômeurEs, retraitéEs, jeunes, femmes, populations d’origine immigrée, s’approprient la politique, organisent leurs propres résistances, car rien ne changera sans la participation des plus exploitéEs.

Nos camarades éluEs sont un point d’appui pour construire une force politique, un parti des travailleurs et de la population qui pose la question du pouvoir, de l’instauration d’un gouvernement anti-austérité et pour l’annulation de la dette, pour le contrôle de toute l’économie par les travailleurs et la population.

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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 12 juil. 2013, 01:14:59

Le NPA raconté par ses militants 11/07

Le titre – "Chronique d'une (r)évolution manquée" – est parfaitement trouvé pour résumer l'histoire du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), passé de l'euphorie des scores d'Olivier Besancenot à la présidentielle à l'échec de la construction d'une nouvelle force politique. De 2009 à 2012, trois journalistes se sont immergés dans le quotidien de trois militants du NPA pour en tirer quinze épisodes, réunis dans un webdoc de plus d'une heure. On y rencontre Edouard, venu d'Alternative libertaire, Fanny, déjà à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et Jihane, issue de la fraction L'Etincelle de Lutte ouvrière.

Trois parcours, trois positionnements internes, qui symbolisent ce que cherchait à devenir le NPA à sa création : un parti de masse regroupant des adhérents politiques, associatifs, alternatifs venus d'horizons différents. Claire Chaudière, Mehdi Fikri et Julie Regard montrent surtout comment le déclin du NPA a coïncidé avec la progression du Front de gauche. Et combien, dès l'origine, cette question du rapport au Front de gauche va miner le parti d'Olivier Besancenot, passé en seulement trois ans de 10 000 adhérents à moins de 2 000 aujourd'hui.

(....)

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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 16 juil. 2013, 00:17:51

Le NPA est signataire et partie prenante de la campagne unitaire « Ensemble, défendons nos retraites » initiée par une proposition d’ATTAC et de la fondation Copernic. La conférence de presse de lancement de la campagne unitaire sur les retraites s’est tenue ce mercredi matin 10 juillet à 11H (avec une présentation de la campagne par Copernic et ATTAC puis de courtes interventions de signataires). Il a notamment été décidé d’organiser à la rentrée, le mercredi 4 septembre, une marche en direction de l’Élysée des principaux signataires. Un site de campagne sera prochainement mis en place.

Texte de l’appel : Ensemble, défendons nos retraites !

Lors de la Conférence sociale du 20 juin, François Hollande a annoncé que, dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, l’allongement de la durée de cotisation sera « la mesure la plus juste » face à « cette chance formidable qu’est l’allongement de l’espérance de la vie ». Cette voie n’est pas acceptable. Les réformes de 1993, 2003, 2007 et 2010 ont déjà réduit les droits à pensions de plus de 30 %, en aggravant les inégalités déjà fortes entre les pensions des femmes et celles des hommes. Elles doivent donc être remises en cause.
Refusons les régressions sociales
« On vit plus vieux, il faut donc travailler plus longtemps », tel est l’argument qu’on nous rabâche. Mais on oublie de préciser qu’augmenter la durée de cotisation, c’est en réalité programmer la baisse des pensions. Baisse immédiate pour tous ceux – chaque année plus de la moitié des nouveaux retraités – qui passent directement du chômage, ou de l’inactivité, à la retraite, et qui ne pourront jamais atteindre cette durée. Baisse à venir pour les nouvelles générations entrées plus tard dans la vie professionnelle du fait de l’allongement des études et qui connaissent déjà un chômage massif, aggravé par l’incitation faite aux seniors qui le peuvent de prolonger leur activité. On oublie aussi de rappeler que l’allongement de la durée de cotisation et la décote pénalisent plus fortement les personnes aux carrières courtes, en majorité des femmes.
L’espérance de vie augmente, mais l’espérance de vie en bonne santé, elle, diminue depuis plusieurs années. La souffrance au travail se développe, de nouvelles pathologies apparaissent. Les plus dures années au travail sont entre 60 et 65 ans. Les meilleures années de la retraite sont entre 60 et 65 ans. L’allongement de la durée de cotisation, c’est la double peine. Nous ne pouvons pas l’accepter.
L’austérité sans fin est suicidaire
Le gouvernement justifie cette nouvelle réforme par l’allongement de la durée de vie. Mais le déficit actuel ne doit rien au vieillissement de la population. Il s’explique par la récession qui se creuse en Europe, détruit des millions d’emplois et diminue les cotisations sociales induites par l’emploi. Cette récession provient essentiellement des politiques de réduction des dépenses publiques et de baisse du « coût du travail » menées partout en Europe par les gouvernements en accord avec la Commission. Si, comme cela semble être le cas, le gouvernement inscrit la réforme dans le cadre de ces politiques, il ne pourra que retenir des pistes entraînant une nouvelle baisse du niveau des pensions. Ce qui diminuerait encore le pouvoir d’achat des retraités, aggraverait la récession et entraînerait une nouvelle hausse du chômage. Sans qu’au bout du compte les déficits ne soient réduits !
Il est possible de faire autrement
L’augmentation de l’espérance de vie ne date pas d’aujourd’hui. Par le passé, elle s’est accompagnée d’une diminution du temps passé au travail et d’une amélioration du niveau de vie, grâce à un partage de la richesse produite. C’est à nouveau la voie à suivre.
Pour augmenter le volume des cotisations sociales, il faut en finir avec l’austérité, relancer l’emploi par une réduction du temps de travail, une sécurisation de l’emploi, de la formation et du revenu, une augmentation des minima sociaux, une politique audacieuse d’investissement en matière sociale et écologique. Une voie supplémentaire, toujours négligée, pour répondre au besoin de financement des retraites, est la réalisation de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, à la fois par l’accroissement du taux d’activité des femmes, la suppression des inégalités salariales et la lutte contre le temps partiel subi. Il s’agit là de choix politiques de justice et de solidarité.
Il y a plus de retraité-es ? A moins de décréter leur paupérisation, il est normal de financer leurs retraites en augmentant leur part dans la richesse produite. Selon le Conseil d’orientation des retraites, il faudrait, à législation inchangée, un point de PIB supplémentaire en 2020 pour équilibrer le système de retraite alors que la part des salaires a chuté d’environ 6 points au cours des dernières décennies en faveur des dividendes.
Pour une large mobilisation citoyenne
La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. La retraite à 60 ans par répartition n’est pas un fardeau, elle est une transmission continue et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante. C’est pourquoi elle dépend aussi de l’avenir que la société sera capable d’offrir aux jeunes générations. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, la destruction des solidarités sociales, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » dans une société productiviste et inégalitaire. Cet engrenage favorise l’extrême droite et menace à terme la démocratie. Comme en Europe du Sud et dans bien d’autres pays du monde, la société doit se mettre en mouvement. Pour y contribuer nous organiserons partout des réunions, des initiatives de rue, des ateliers d’éducation populaire et nous soutiendrons les initiatives prises par le mouvement syndical. Nous voulons un système de retraites solidaire.
Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins !

Premiers signataires

-  Gérard Aschieri (président de l’institut de la FSU) - Clémentine Autain (FASE) - Ana Azaria (Femmes Egalité) - Marinette Bache (Résistance sociale) - Guillaume Etiévant (économiste) - Fatima-Ezzahra Benomar (Les Effronté-e-s) - Michel Barthélémy (CEMS-IMM CNRS) - Nicolas Belorgey (sociologue, CNRS) - Nicolas Béniès (économiste) - Gérard Berthiot (vice-président PS de la région Champagne Ardenne) - Sophie Béroud (politiste, université Lyon 2) - Jean Bigot (producteur de cinéma) - Martine Billard (co-présidente du Parti de Gauche) - Bernard Bosc (Réseau Féministe Ruptures) - Jean-Jacques Boislaroussie (les Alternatifs) - Gérard Billon (CGT) - Jean Marc Canon (secrétaire général UGFF CGT) - Bernard Cassen (Mémoire des luttes) - Nadine Castellani (secrétaire nationale CGT-Educ’action) - Jean-Claude Chailley (Résistance sociale) - Isabelle Charpentier (sociologue, université Versailles-Saint Quentin) - Chantal Charvy (Femmes Egalités) - Gérard Chaouat (Bureau national SNCS FSU) - Philippe Corcuff (sociologue, IEP de Lyon) - Laurent Cordonnier (économiste Lille 1) - Annick Coupé (secrétariat national de l’Union syndicale Solidaires) - Thomas Coutrot (économiste) - Alexis Cukier (Editions La Dispute) - Isabelle De Almeida (présidente du Conseil National du PCF) - Marielle Debos (politiste, université Paris Ouest Nanterre) - Claude Debons (syndicaliste) - Bernard Defaix (Convergence de Défense des services publics) - Laure Delair (Vice Présidente de l’UNEF) - Christophe Delecourt (CGT Finances) - Karima Delli (députée européenne EuropeEcologie/Les Verts) - Monique Dental (Réseau Féministe Ruptures) - Ivan Dementhon (président de l’Union Nationale Lycéenne) - Patrick Désiré (secrétaire général de la CGT-Educ’action) - Michèle Dessenne (M’PEP porte parole national) - Jean-Michel Drevon (Etats Généraux du Service Public) - Paul Dirkx (sociologue, université de Lorraine) - Denis Durand (CGT Banque de France) - Cédric Durand (économiste, université Paris 13) - Philippe Enclos (juriste, université Lille 2) - Anne Eydoux (économistes atterrés) - Anne Féray (Secrétaire Nationale de la FSU) - Gwenaëlle Ferré (CNDF) - Jacqueline Fraysse (Député des Hauts de Seine FASE-Gauche citoyenne) - Gerard Gueniffey (retraité CGT) - Jérôme Gleizes (économiste, université Paris 13) - Jean-Marie Harribey (ATTAC) - Clémence Helfter (militante d’Osez le féminisme !) - Gérad Filoche (membre du Bureau National du PS) - Bertrand Geay (politiste, université de Picardie) - Guillaume Floris (Gauche Anticapitaliste) - Cyril Gispert (agrégé d’économie) - Lucas Gomez (Les Effronté-e-s) - Bernadette Groison (Secrétaire Générale de la FSU) - Elsa Hardouineau (trésorière nationale de l’Union Nationale Lycéenne) - Nordine Idir (Secrétaire général du MJCF) - Lucien Jallamion (secrétaire général de République et Socialisme) - Wandrille Jumeaux, (Secrétaire fédéral des Jeunes Écologistes) - Nicolas Jounin (sociologue, université Paris 8) - Marianne Journiac (porte-parole de République et Socialisme) - Pierre Khalfa (co-président de la Fondation Copernic) - Razmig Keucheyan (sociologue, université Paris 4) - Lucile Koch-Schlund, (Secrétaire fédérale des Jeunes Écologistes) - Michel Koebel (sociologue, université de Strasbourg) - Bernard Lacroix (politiste, Institut Universitaire de France) - Rose-Marie Lagrave (sociologue, EHESS) - Véronique Lamy (porte-parole PCOF) - Pierre Laurent (secrétaire national du PCF) - Jacques Le Bohec (professeur de sciences de la communication, Lyon 2) - Isabelle Le Roux-Meunier (CGT Banque de France) - Alain Lipietz (économiste EuropeEcologie/Les Verts) - Wenceslas Lizé (sociologue, université de Picardie) - Marc Mangenot (économiste) - Jean-Claude Mamet (Convergences et Alternative) - Alain Marcu (secrétariat d’AC) - Nathalie Marcu (les Alternatifs) - Olivier Masclet (sociologue, université Paris 5) - Lilian Mathieu (sociologue CNRS) - Philippe Marlière (politiste, université de Londres) - Myriam Martin (Gauche Anticapitaliste) - Christiane Marty (Bureau de la Fondation Copernic) - Gustave Massiah (fondateur d’IPAM) - Gérard Mauger (sociologue, CNRS) - Jean-Luc Mélenchon (co-président du Parti de Gauche) - Olivier Michel (informaticien, université Paris Est) - Catherine Mills (rédactrice d’Economie et Politique) - Jean-Marie Monnier (économiste Paris 1) - Christian de Montlibert (sociologue, université de Strasbourg) - Julie Muret (porte-parole d’Osez le féminisme !) - Corinne Nativel (géographe, université Paris Est) - Toni Negri (philosophe) - Frédéric Neyrat (sociologue, université de Limoges) - Jacques Nikonoff (M’PEP porte parole national) - Martine Noël (CADAC) - Daniele Obono (Convergences et alternatives) - Alain Oriot (Editions du Croquant) - Ugo Palheta (sociologue, université Lille 3) - Roland Pfefferkorn (sociologue, université de Strasbourg) - Willy Pelletier (sociologue, université de Picardie) - Matthias Perez (secrétaire académique de la CGT Educ’action Créteil) - Jean-Marie Pernaut (IRES) - Michel Pialoux (sociologue, CNRS) - Christian Pierrel (porte-parole PCOF) - Christine Poupin (porte-parole du NPA) - Philippe Poutou (porte-parole du NPA) - Frédéric Rauch (rédacteur en chef d’Economie et Politique) - Suzy Rojtman (CNDF) - Michel Rousseau (Marches européennes contre le chômage) - Henri Sterdyniak (économistes atterrés) - Maya Surduts (CADAC) - Baptiste Talbot, (secrétaire général, fédération des services publics CGT) - Patricia Tejas (CGT Finances) - Sylvie Tissot (sociologue, université Paris8) - Christian Topalov (sociologue, CSU) - Marie-Pierre Toubhans (porte-parole de Gauche Unitaire) - Stéphanie Treillet (Convergences et alternatives) - Marcel Trillat (réalisateur) - Aurélie Trouvé (ATTAC) - Denis Turbet-Delof (secrétariat national de l’Union syndicale Solidaires) - Janine Vaux (Convergence de Défense des services publics) - Christophe Ventura (Mémoire des luttes) - Christophe Voilliot (politiste, université Paris Ouest Nanterre) - Louis Weber (responsable éditorial) - Laurent Willemez (politiste, université Versailles St Quentin) - Emmanuel Zemmour (président de l’UNEF).

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Message non lu par Nico37 » 17 juil. 2013, 03:09:28

De l’utilité d’une élue anticapitaliste… Alexandre Raguet 08/07

En 2008 s’est constituée à Poitiers une liste citoyenne soutenue par la LCR et les Alternatifs. Cette liste a obtenu 6, 24% des voix et une élue, Maryse Desbourdes (NPA), puisque le maire socialiste Alain Claeys l’avait emporté au premier tour, avec le PCF et les Verts. C’est l’unique opposition constante à la politique libérale.

Depuis 2008, Maryse Desbourdes s’est imposée comme la seule opposante au maire et à sa politique de démantèlement des services publics, d’augmentation de la précarité, d’atteintes aux libertés individuelles. Ce fut compliqué, puisque être seule contre tous, surtout lorsque l’on est une femme, n’est pas une promenade de santé. Le machisme est souvent à l’œuvre dans les conseils municipaux et la démocratie trop peu souvent respectée. Si Maryse peut prendre la parole aujourd’hui, c’est grâce au respect obtenu par une incroyable ténacité.

Même si tous les éluEs de la majorité de gauche votent le budget sans problème, il est arrivé d’avoir les éluEs écologistes avec nous dans des oppositions ponctuelles. Notamment sur la question des Roms, des sans-papiers et du Théâtre que la municipalité veut liquider. En revanche, il n’a jamais été possible de travailler sur des dossiers avec les élus du PCF, et ce n’est pas faute d’avoir essayé.

Une tribune pour nos idées

S’il n’y avait pas d’élue anticapitaliste dans les conseils municipaux, ces derniers dureraient beaucoup moins longtemps  ! Notre élue est la seule à faire de la politique, et à faire des propositions alternatives. La gratuité des transports publics n’a jamais été autant défendue à Poitiers que ces cinq dernières années.

L’avantage, c’est que la presse reprend nos argumentaires, nous invite plus et couvre plus facilement nos actions. Les comptes rendus de conseil municipal citent tous Maryse et il est facile de voir qu’elle est la seule à s’opposer. Avoir une élue permet également d’apporter des sujets nationaux sur la table, comme la question de l’austérité ou du non-cumul des mandats. Maryse aime beaucoup rappeler au maire qu’il s’opposait aux coupes budgétaires pour les collectivités locales lorsque c’était Sarkozy qui les faisait, et que maintenant il ne dit plus rien, il gère… Pareil avec la question du cumul des mandats, lui qui est député-maire, tout juste réélu député, et qui se relance dans la conquête de la mairie en 2014.

Le rôle de notre élue dans les luttes

Que ce soit sur la LGV Poitiers-Limoges, ou plus récemment contre la vente du théâtre, notre élue joue un vrai rôle. Déjà, elle s’oppose aux projets inutiles et/ou de casse du service public, ce qui n’est pas rien.

Elle peut entraîner d’autres éluEs, comme les écologistes de temps en temps. Cela permet de mobiliser la population, en l’informant, et en propulsant la construction de collectifs citoyens (ou en y participant quand ils existent déjà). Maryse se trouve parfois être la porte-parole de ces luttes dans l’institution, notamment lorsque le maire refuse aux collectifs de s’y exprimer.

Voilà pourquoi il faut un maximum d’éluEs anticapitalistes aux prochaines municipales.

Nico37
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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 17 juil. 2013, 14:33:28

Mobilisation pour la défense des étudiant-es sans papiers ! 29 juin

Sous le règne de Sarkozy, l’État français a multiplié les mesures répressives à l’égard des étrangers. Aujourd’hui, le PS au pouvoir poursuit et même intensifie cette politique. À Angers, comme partout, cela se traduit notamment par des avis d’expulsions à l’encontre des étudiant-e-s étranger-ère-s qui ne rempliraient pas les conditions de séjour. Ils se voient bloqué-e-s dans leurs cursus et pour trouver un emploi, menacé-es à d’expulsion du territoire à chaque instant pour la seule raison qu’ils ou elles n’ont pas de papiers. Parce que tous les êtres humains devraient pouvoir circuler, étudier, s’installer librement là où ils le souhaitent, le Réseau Universités Sans Frontières (RUSF) s’oppose à cette politique et a encore rassemblé une vingtaine de militant-e-s devant la préfecture d’Angers, samedi 29 juin à 15h. RUSF sera reçu mercredi 3 juillet par la préfecture. L’occasion de rappeler à celle-ci qu’au delà de son obstination aveugle contre les étudiant-e-s, elle ne respecte même pas ses engagements puisqu’elle vient d’émettre une nouvelle OQTF contre Djelika, étudiante malienne, alors même que le préfet Burdeyron avait assuré qu’il n’y aurait pas de nouvelle mesure d’expulsion à son encontre et qu’il s’était engagé, en septembre 2012 lors d’une rencontre avec RUSF, à de la la souplesse et de la compréhension à l’égard des étudiants sans papiers. Seule bonne nouvelle du jour : une régularisation, quoique celle-ci soit due à un heureux vice de forme... En cette fin d’année, face à un gouvernement intransigeant et à une préfecture aux ordres, il reste plus que jamais nécessaire d’affirmer notre solidarité avec les étudiant-es sans papiers !

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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 18 juil. 2013, 17:49:08

« POUR NOUS C’EST NON » : CAEN : LES SALARIÉS DE PSYCHIATRIE ONT GAGNÉ 26/06

C’est une magnifique victoire que viennent de remporter, grâce à leur détermination et leur unité, les salariés de l’EPSM (établissement de psychiatrie publique) de Caen.

Le brutal plan d’austérité et de restructuration de l’Etablissement (fermeture ou restructurations de services, suppressions de jours de RTT et de la ½ heure de temps de repas, déqualification de postes…) annoncé brusquement par voie de presse et de courrier au personnel, a été balayé par une mobilisation sans précédent de toutes les catégories de personnel. Pendant plusieurs jours ils-elles ont bloqué les admissions de l’hôpital, et manifesté leur colère et leur refus de payer le prétendu déficit de l’hôpital, résumé dans le mot d’ordre « pour nous c’est non le personnel ne paiera pas le déficit ! ».

Lâché y compris par l’encadrement et le corps médical, le directeur a du capituler en rase campagne, retirer son plan et accepter de payer l’ensemble des jours d’une grève dont il portait la seule responsabilité.

A l’heure ou se multiplient, notamment en psychiatrie (à Quimper, Uzès, Toulouse ou St Maurice…), les mobilisations contre les restructurations et les plans de retour à l’équilibre, la victoire des salariés de Caen témoigne d’une nouvelle radicalité parmi les personnels hospitaliers. Ils montrent la voie pour mettre en échec la politique d’austérité de Hollande/Touraine.

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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 20 juil. 2013, 00:38:24

LES AGRESSIONS DE L’EXTRÊME DROITE SE MULTIPLIENT : MOBILISATION 30/06

Samedi 29 juin, une militante du NPA a été agressée par un homme clairement identifié comme militant d'extrême droite, dans la gare de Paris Saint-Lazare. L'agresseur s'en est pris volontairement à une militante qui défend l'égalité des droits pour touTEs et une société libérée de toute domination et toute oppression. C'est un acte politique.

Cette agression fait suite aux nombreuses agressions homophobes, islamophobes, racistes et sexistes qui se multiplient ces derniers mois. Dans la nuit du 28 au 29 juin, de jeunes anti-fascistes de Besançon se sont également faits tirer dessus par 3 militants néo-nazis (heureusement aucun blessé n'est à déplorer).

Un seuil politique est en train d'être franchi. L'assassinat de Clément Méric il y a moins d'un mois en est le triste indicateur.

Cette multiplication des agressions et des actes de violence est la résultante du climat nauséabond qui s'installe depuis plusieurs mois avec les manifestations homophobes dirigées par l'extrême droite qui se sont combinées avec l'intensification gouvernementale des rafles de sans-papiers ou encore des démantèlements de camps de Roms, sur fond de politique antisociale.

Cette situation donne confiance aux fascistes (le plus souvent impunis) dont la parole était déjà libérée et légitimée depuis plusieurs années, inscrite dans le paysage politique traditionnel à travers la visibilité médiatique de Marine Le Pen, porte parole institutionnelle de la galaxie fasciste et de l'extrême droite française. Pendant ce temps-là, le racisme, le sexisme et l'homophobie se sont également épanouis dans les discours et les actes politiques bien au delà des seuls rangs de l'extrême droite traditionnelle. Il est grand temps que cela s'arrête !

Les groupes néo-nazis ne véhiculent que la haine et la violence et n'hésitent pas tuer. Leur projet de société est cette terreur permanente, généralisée. Nous devons réagir maintenant et ne pas attendre d'autres drames : militantEs pour l'égalité des droits et la justice sociale, communautés visées, jeunes et anciens, c'est l'avenir de touTEs qui est menacé. Il est urgent de s'opposer à eux et de reprendre la rue pour renforcer le combat pour l'égalité des droits pour touTEs et la justice sociale.

Dans nos quartiers, nos facs, nos lycées, nos lieux de vie, nos entreprises : pas un tract, pas un tag, pas une affiche fasciste, raciste, sexiste ou homophobe ne doit être visible. Des paroles aux actes, la frontière est ténue : pas un militant fasciste ne doit pouvoir s'exprimer librement!

Auto-organiseEs, dans le respect de chacunE, et déterminéEs face aux nazillons qui sortent de l'ombre et à leur caution institutionnelle qu'est le FN, prenons nos affaires en main et construisons des collectifs d'habitants, de jeunes, de salariés pour les dégager : pas de démocratie pour les ennemis de la démocratie !

Nous ne devons pas céder à la peur : celle-ci ne s'installera pas si nous agissons.

Face au fascistes, notre force c'est notre nombre : la mobilisation doit s'organiser, le plus largement possible.

Parce le dernier jour de la vie de Clément doit être le premier d'une riposte à la hauteur des enjeux : pas de fascistes dans nos quartiers, pas de quartier pour les fascistes !

freeze
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Re: Le NPA

Message non lu par freeze » 20 juil. 2013, 11:08:51

Nico37 a écrit :
Le NPA raconté par ses militants 11/07

Le titre – "Chronique d'une (r)évolution manquée" – est parfaitement trouvé pour résumer l'histoire du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), passé de l'euphorie des scores d'Olivier Besancenot à la présidentielle à l'échec de la construction d'une nouvelle force politique. De 2009 à 2012, trois journalistes se sont immergés dans le quotidien de trois militants du NPA pour en tirer quinze épisodes, réunis dans un webdoc de plus d'une heure. On y rencontre Edouard, venu d'Alternative libertaire, Fanny, déjà à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et Jihane, issue de la fraction L'Etincelle de Lutte ouvrière.

Trois parcours, trois positionnements internes, qui symbolisent ce que cherchait à devenir le NPA à sa création : un parti de masse regroupant des adhérents politiques, associatifs, alternatifs venus d'horizons différents. Claire Chaudière, Mehdi Fikri et Julie Regard montrent surtout comment le déclin du NPA a coïncidé avec la progression du Front de gauche. Et combien, dès l'origine, cette question du rapport au Front de gauche va miner le parti d'Olivier Besancenot, passé en seulement trois ans de 10 000 adhérents à moins de 2 000 aujourd'hui.

(....)
j'étais tendance npa avant de "voter" fdg
la force des partis politiques reste leur représentant
poutou est nul sur de nombreux points

Nico37
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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 20 juil. 2013, 15:10:42

La politique ce n'est pas que l'institutionnel :!: 150 ans de réformisme le démontre...

freeze
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Re: Le NPA

Message non lu par freeze » 20 juil. 2013, 17:21:35

on va dire alors que le npa a loupé son réformisme ^^

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Blaise
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Re: Le NPA

Message non lu par Blaise » 20 juil. 2013, 17:47:06

Entre autres choses, il faut bien l'avouer. :mrgreen:
Les Français vont instinctivement au pouvoir; ils n'aiment point la liberté; l'égalité seule est leur idole. Or l'égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Chateaubriand

Nico37
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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 22 juil. 2013, 23:10:09

freeze a écrit :on va dire alors que le npa a loupé son réformisme ^^
Tant mieux ce sont d'ailleurs plutôt les réformistes qui se sont ratés...
Communiqué de presse du NPA 49 19/07

Une fois encore les dérapages verbaux du maire de Cholet et président du CNIP (vieux parti de droite extrême aujourd’hui affilié à l’UDI) défraient la chronique. Une fois encore, sa cible est les gens du voyage. Début octobre déjà, il avait démagogiquement mis en avant sa personne pour essayer d’empêcher l’installation d’une mission évangélique sur l’aire de grand passage du Puy-Saint-Bonnet. Hier soir, l’élu a rejoué le même numéro de cirque populiste en bordure de Cholet, alors que l’aire de grand passage est fermée pour travaux autoroutiers et que le schéma départemental d’accueil des gens du voyage n’est plus respecté. Pire, à l’issue d’une altercation avec des gens du voyage, il aurait - selon le journal Le Courrier de l’Ouest - proféré la phrase “Comme quoi, Hitler n’en a peut-être pas tué assez”.
Ce matin, le maire de Cholet a choisi de nier et d’attaquer en justice le journal angevin pour "diffamation, atteinte à l’honneur et atteinte à l’image". A la suite de quoi, Le Courrier de l’Ouest a mis en ligne l’enregistrement des propos supposés du maire.
Pour le NPA 49, l’action de G. Bourdouleix participe depuis longtemps d’un climat détestable marqué par l’intolérance, le racisme et la mise en avant de boucs émissaires. C’est néanmoins un nouveau seuil des plus significatif et des plus honteux dans la longue liste de provocations réactionnaires du maire de Cholet qui viendrait d’être franchi. Car la phrase abjecte incriminée ne peut en rien être excusée par un coup de colère, surtout de la part d’un responsable politique. A sa manière, elle banalise les effroyables meurtres de masse commis par les bourreaux nazis et les justifie.
Le NPA 49 exige en conséquence la démission immédiate du maire de Cholet.

Nico37
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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 23 juil. 2013, 21:48:55

HOLLANDE EN VOYAGE D'AFFAIRES EN TUNISIE 04/07

Jeudi et vendredi, François Hollande effectue une visite officielle en Tunisie, à un moment clé de l’Histoire qui est en train de s’écrire dans le monde arabe. Il assistera à une séance spéciale de l’Assemblée Nationale Constituante pour y prononcer un discours de charlatan.

Car le président français vient avant tout en Tunisie pour aider, comme la France et l’Union Européenne le font depuis la chute du dictateur Ben Ali, à la conservation du « modèle économique » ancien : axé sur l’exportation, la dépendance vis-à-vis du marché européen (par exemple dans le secteur automobile, dont la Tunisie héberge de nombreux sous-traitants), l’accaparement des services par les multinationales françaises.

Pour cela, il emploie les moyens de pression financiers comme l’attribution récente d’un prêt du Fond Monétaire Internationale (FMI) pour un montant de 1, 7 milliards de dollars. Loin de s’agir d’une « aide » désintéressée, ce prêt est conditionné. En contre partie la Tunisie doit mettre en œuvre des « réformes » aux conditions anti-sociales, comme la réduction de subventions sur des produits de première nécessité.

Le deuxième temps fort de la visite de François Hollande sera d’ailleurs sa participation, avec son homologue tunisien Moncef Marzouki, à une réunion entre le MEDEF français et l’UTICA tunisienne : les principales organisations patronales des deux pays respectifs.

A l’évidence François Hollande n'est pas là pour développer la démocratie et la justice sociale, ni pour dénoncer la répression qui frappe celles et ceux qui luttent contre le régime actuel, alors que les groupes islamistes violents et les assassins de Chokri Belaïd échappent à la justice. Il ne faut pas compter sur la France, ancienne puissance coloniale, pour qu’elle soit le garant des libertés fondamentales des Tunisien-ne-s : c’est le combat populaire pour l’émancipation qui est décisif.

Le NPA demande l’annulation de toutes les dettes que la Tunisie a contractées sous l’ancien régime qui ne représentait en rien les intérêts du peuple. Il exige la restitution de tous les avoirs du clan Ben Ali à son pays.

Le NPA est solidaire de toutes les luttes démocratiques, de toutes les luttes sociales qui sont menées en Tunisie en particulier contre des sous-traitants du patronat français telle la multinationale française Téléperformance ou Airbus. Il est solidaire du processus révolutionnaire qui se poursuit aujourd’hui.

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