parti ouvrier indépendant (POI)

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 20 oct. 2014, 01:19:42

DESTRUCTION DE LA SEITA : HOLLANDE ET VALLS, COMPLICES DU GROUPE IMPERIAL TOBACCO !

Le gouvernement Hollande/Valls : des milliards pour les patrons, rien pour sauver les sites et les emplois !

En 2013, le groupe Imperial Tobacco a annoncé un bénéfice net annuel de 1,1 milliard d’euros. Dans la foulée, la société annonçait la fermeture du site de la SEITA Carquefou et la suppression de tous ses emplois.

La destruction de la SEITA, c’est le résultat des politiques de privatisations menées par tous les gouvernements – de gauche comme de droite – au nom de la « construction européenne ».

Aujourd’hui, le gouvernement Hollande/Valls ose nous dire qu’il n’y pas d’argent, lorsqu’il s’agit de sauver les emplois et les sites industriels de la SEITA, des ABRF (Châteaubriant), de Doux, de la SNCM ou des chantiers navals STX…

Ce gouvernement ose nous dire qu’il n’y a pas d’argent, lorsqu’il s’agit de préserver les postes statutaires de la fonction publique et les services publics.

C’est pourtant ce même gouvernement qui, au travers du Crédit d’Impôt Emploi Compétitivité (CICE), verse des milliards d’euros de fonds publics au patronat qui les utilise pour augmenter les dividendes des actionnaires.

Imperial Tobacco a touché 1,2 million d’euros sur 2 ans au titre du CICE !

C’est ce même gouvernement qui, en mettant en œuvre le Pacte de responsabilité, avec le soutien du MEDEF et de la CFDT, offre un pactole de 41 milliards d’euros de fonds publics au patronat, avec pour seule conséquence l’aggravation de la politique d’austérité contre les travailleurs et leurs familles.

La seule réponse possible : l’unité de la classe ouvrière

Après avoir appelé le 18 mars dernier à la grève interprofessionnelle contre le pacte de responsabilité, les confédérations syndicales CGT et CGT-FO, avec la FSU et Solidaires, ont refusé de participer à la « conférence sociale pour l’emploi » des 7 et 8 juillet derniers.

Le refus de ces organisations syndicales de cautionner le pacte de responsabilité est un point d’appui pour tous ceux qui souhaitent combattre la politique de régression sociale du gouvernement.

A sa place de parti politique, le POI souhaite contribuer à cette exigence d’unité. C’est la raison pour laquelle nous nous adressons, sans préalable ni condition, à tous ceux qui considèrent qu’il n’y a pas d’autre choix que de s’engager sur un combat de résistance, sur le terrain de la lutte des classes, pour rompre avec le gouvernement Hollande-Valls et l’Union européenne.

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 20 oct. 2014, 22:29:20


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Message non lu par Nico37 » 25 oct. 2014, 01:03:16

Rompre avec le gouvernement "pro-business" de Hollande-Valls

Budget Hollande-Valls : pour la guerre et les patrons, contre les travailleurs

Depuis le début de l’année, le budget des « opérations extérieures » militaires a déjà explosé. Et cela pour plus d’un milliard d’euros !

Après les interventions au Sahel, en Centrafrique, le gouvernement s’est engagé en Irak et projette de le faire en Syrie.

Et là, pas de problèmes d’argent ! « Les opérations nouvelles (...), le durcissement ou la prolongation d’opérations en cours, après décision du chef de l’Etat, feront l’objet d’un financement interministériel », annonce le projet de budget du ministère de la Défense.

En clair, pour financer la guerre, de nouvelles coupes budgétaires seront imposées dans les autres budgets : services publics, Education nationale, mais aussi dans les budgets de la protection sociale.

D’ailleurs, le gouvernement Hollande-Valls vient de rendre public son projet de budget 2015.

Il va le présenter d’abord aux autorités de Bruxelles, puis à l’Assemblée nationale.

Ce budget est la mise en œuvre du pacte de responsabilité !

En 2015 sont programmés : 21 milliards d’euros de coupes dans les dépenses publiques, 11 879 suppressions de postes dans les services publics, le blocage des salaires des fonctionnaires et 3,7 milliards d’euros de moins pour les collectivités territoriales...

Et dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, c’est la même brutalité : 3 milliards d’euros d’économies sur les malades, le congé parental remis en question pour les mères de famille, 40 euros d’augmentation pour solde de tout compte pour les retraites inférieures à 1 200 euros et 8 euros pour les retraites de 793 euros ! Des miettes vite confisquées par l’alourdissement de la CSG pour les retraités...

Pour les patrons, c’est tout bénéfice !

Valls poursuit sa tournée. Après sa prestation lors de l’assemblée du Medef, il a pris la parole à Londres,devant les spéculateurs de la City : « My government is pro-business. » En effet ! Après le crédit d’impôt de 20 milliards d’euros par an, il prévoit 6,3 milliards d’euros de nouvelles exonérations de cotisations sociales pour 2015.

Tout ce budget est guidé par la soumission aux traités européens, dont le TSCG qui demande un contrôle de l’Union européenne sur le budget des Etats.

Du point de vue de la classe ouvrière, cette politique n’appelle qu’une réponse : l’unité des travailleurs et des organisations pour balayer ce pacte de responsabilité et ce budget.

La nécessaire rupture avec l’Union européenne et ses traités se concentre aujourd’hui dans une question : rupture avec le gouvernement « pro-business » de Hollande-Valls.

C’est le point de vue du POI, qu’il soumet au débat dans les assemblées ouvertes qu’il organise.

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 26 oct. 2014, 01:44:02

Grand Narbonne : Gérard Schivardi prêt à démissionner 25/10

Le maire de Mailhac Gérard Schivardi se dit écœuré de la manière dont est géré le Grand Narbonne. Il se dit même prêt à démissionner. Et il s'en explique.

Le maire de Mailhac Gérard Schivardi est arrivé en colère à la conférence de presse que donnait l'opposition de la communauté des communes du Grand Narbonne. «Je suis sorti écœuré de l'assemblée. Je suis prêt à tout arrêter. Nous avons un président (NDLR : Jacques Bascou) qui n'est pas capable de nous répondre». Et de donner la liste de toutes les questions qu'il se pose. «Je ne sais pas comment fonctionne Alenis. Ou encore l'élection de cinq vice-présidents supplémentaires non rémunérés, la compétence sur le tourisme que n'a pas le Grand Narbonne et enfin le poste de rédacteur pour les trois groupes». Pour ce dernier poste de collaborateur et devant le refus de Bertrand Malquier de voter la création de ce poste pour en faire l'économie, Jacques Bascou se rangeait à l'avis de l'opposition. Concernant, les cinq vice-présidents des commissions, les représentants du «groupe d'ouverture» du Grand Narbonne, représentrés en conférence de presse par Gérard Schivardi (Mailhac), Marie-Christine Théron-Chet (Roquefort) et Bertrand Malquier (Narbonne) ont noté que le Grand Narbonne allait se retrouver dans l'illégalité car «on ne doit pas dépasser le nombre de vice-présidents des 20 % du nombre d'élus de l'agglomération et ne pas dépasser non plus le nombre de 15. Avec en plus une iniquité puisque ces cinq vice-présidents supplémentaires qui auraient le droit de vote, ne seraient pas rémunérés». Pour Gérard Schivardi : «Faut-il encore que l'on ait toutes les informations et connaître toutes les possibilités financières. Et là, on ne sait rien. On doit savoir ce que l'on vote». Le maire de Mailhac s'emporte aussi quand il s'agit du tourisme. «Si le Grand Narbonne s'accapare du tourisme, toutes les communes perdent leur compétence. Je ne suis pas d'accord. Le Grand Narbonne doit mettre l'argent au développement et laisser faire les communes sur les offices de tourisme». Venu au Grand Narbonne, Gérard Schivardi s'attendait à ce que cela se passe mal. «Il a fini de me convaincre que cela ne sert à rien d'y venir. On n'est pas loin d'avoir un grave problème au Grand Narbonne. On ne pourra pas éviter un audit de la Cour des comptes».

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 26 oct. 2014, 17:23:17

Collèges : Non aux PPP ! (Partenariats Public- Privé) POI37

Après la fermeture par le conseil général, contre l'avis de la population et des parents d'élèves, des collèges Pasteur et Paul Valéry, F. Thomas, son président PS, soumis à la politique d'austérité gouvernementale dite du « pacte de responsabilité », qui supprime 4
millions d'€ de dotation au départemement pour 2014 et 8 millions l'an prochain, a annoncé son intention d'avoir recours aux PPP pour la réalisation dans les collèges de travaux de restauration et de reconstruction.
De grandes entreprises privées (Eiffage, Vinci, Bouygues etc,) se verraient donc confier des travaux lucratifs dans les collèges avec des « loyers » juteux payés pendant des dizaines d'années et garantis par le département aux frais des citoyens !

PPP = contrats toxiques

Exemple dans le Loiret : Le conseil général du Loiret a fait construire 5 collèges en PPP et s'est engagé à régler plusieurs millions d'€ « de loyers » sur des dizaines d'années : mais qui va payer cela ?

Non aux PPP ! Le conseil général doit se prononcer contre !

PPP: Que sont-ils ? D'où viennent-ils ?

C'est un mode de financement par lequel une autorité publique fait appel à des prestataires privés (quasi-exclusivement les très grandes entreprises) pour financer et gérer un équipement contribuant au service public. Le prestataire reçoit en contrepartie un paiement sous forme de loyers évolutifs sur plusieurs dizaines d'années.
C'est une machine à piller sans relâche les fonds publics (nos impôts), à précariser et à supprimer les emplois territoriaux !
Au niveau mondial, la Banque mondiale, le FMI et l’OCDE, dans le cadre de leurs programmes de déréglementation et de privatisation font la promotion des PPP.
Dans l’Union européenne, les PPP sont mis en place en mars 2004 par une directive de la Commission européenne (transposée en France en juin 2004 par le gouvernement Raffarin).
La commission des lois du Sénat a publié le 16 juillet 2014 un rapport soulignant les dangers des PPP : Ils constituent « une bombe à retardement budgétaire souvent ignorée par des arbitrages de court terme ».De surcroît, le coût final du projet peut évoluer, malgré l'évaluation préalable ».« Ils conduisent d'une certaine manière à un renoncement par la personne publique à sa compétence de maîtrise d'ouvrage ». Ils provoquent un « effet d'éviction des moyennes et petites entreprises » (…).
Les PPP, c'est l'application directe au département du « pacte de responsabilité », l'acceptation de la baisse de la dotation budgétaire, la mise en œuvre d'un outil de pillage au profit des actionnaires des grandes entreprises, générateur de hausse des impôts, de déréglementation et de suppressions d'emplois.

Ni asservissement à la finance ! ni déréglementation ! Refus des PPP !
Le conseil général, doit se prononcer en ce sens ! (prochaine séance le 26 septembre)

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 28 oct. 2014, 21:29:55

Le gouvernement Hollande-Valls s’attaque aux allocations familiales

Avec son pacte de responsabilité, le gouvernement Hollande-Valls entend donner 40 milliards d’euros aux patrons et « réduire les déficits publics ». Avec ce pacte de responsabilité, il prévoit 50 milliards d’euros de coupes dans les dépenses publiques et les budgets sociaux.

En ce qui concerne la Sécurité sociale, ce sont 10 milliards d’euros de coupes dès l’année prochaine. Traduction pratique ? Un fait parmi d’autres : cette semaine, le gouvernement annonce 700 millions d’euros de coupes dans les prestations familiales. Pour ce faire, il remet notamment en cause un des principes fondateurs des allocations familiales : le droit égal pour tous aux prestations. C’est tout le principe de base de la Sécurité sociale qui est touché. Que ce soit pour la maladie, les allocations familiales, les retraites, la Sécurité sociale de 1945 a institué des droits ouverts à tous les assurés, quelle que soit leur situation financière. Cette règle est une condition pour que toutes les prestations soient un droit. Si les prestations ne sont plus un droit, alors la Sécurité sociale n’est plus le régime obligatoire pour l’ensemble des salariés. C’est la voie ouverte à un régime de base pour les plus défavorisés et aux assurances privées pour les prestations que le régime obligatoire ne couvrira plus.

Cette même semaine, le gouvernement a fait voter la partie « recettes » de son budget 2015. Et là, pour les patrons, ce sont 20 milliards d’euros d’exonérations fiscales pour le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE).

Ce gouvernement en crise, isolé, est entièrement aux services des capitalistes et des spéculateurs.

« Tout faire, sans attendre, pour opposer le rapport de force sur le plan direct de la lutte de classe afin de faire céder ce gouvernement : n’est-ce-pas le premier acte de rupture avec ce gouvernement, ses institutions et les traités de l’Union européenne ? C’est ainsi, à notre avis, que sera ouverte la voie à une issue politique conforme aux aspirations de l’immense majorité.
Nous sommes tous conscients que ce pays va à la dérive. A tout instant, une crise majeure peut surgir. C’est pourquoi, bâtir une perspective politique est inséparable de l’action pratique qui en permet la réalisation. Ce qui se concentre aujourd’hui dans le combat pour le retrait du pacte de responsabilité, de chacune des mesures et contre-réformes qui y sont liées » (extrait de l’adresse du conseil fédéral national du POI).

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 02 nov. 2014, 22:32:21

TOUS ENSEMBLE POUR :
- le rejet du pacte de responsabilité
- le retrait de la réforme territoriale
- l’abrogation de la réforme des rythmes scolaires et de toutes les contre-réformes

Réunion publique : mardi 25 novembre 19 h, Bar La Perestroïka, 2 rue Thiergarten - Strasbourg

La politique du gouvernement Hollande/Valls dictée par l’Union Européenne :

C’est la réforme territoriale avec comme conséquences :
- la casse de la démocratie locale avec la suppression des départements et des communes,
- un plan social sans précédent qui va frapper les agents des collectivités locales,
- la mise en place des euro-régions, la régionalisation du Code du Travail, du SMIC, la remise en cause des statuts et conventions collectives, la destruction des acquis sociaux particuliers d’Alsace-Moselle.

C’est le pacte d’austérité et ses 50 milliards de baisse des dépenses publiques qui touchent tous les secteurs : État (18 milliards), collectivités locales (11 milliards), protection sociale (11 milliards), assurance-maladie (10 milliards).

C’est la territorialisation de l’école publique avec entre autres la réforme des rythmes scolaires ; mais d’autres secteurs de l’Éducation Nationale sont visés (infirmières scolaires, l’enseignement professionnel, orientation…).

(...)


Nico37
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Message non lu par Nico37 » 07 nov. 2014, 16:36:04

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Message non lu par Nico37 » 11 nov. 2014, 17:23:52

Comment bloquer le gouvernement, sa politique et son pacte de responsabilité ? Discutons-en ensemble

Aux ordres de l’Union européenne, le gouvernement Hollande-Valls s’attaque à la Sécurité sociale

700 millions d’euros de coupes dans les allocations familiales !

Le gouvernement ose présenter cette attaque comme une mesure de « justice sociale ».

De qui se moque-t-on ? Qui va en profiter ? Les familles défavorisées ? Non : les patrons qui se voient offrir 3,8 milliards d’euros d’allégements de cotisation famille.

Il y a danger. Toute la Sécurité sociale est menacée.

En 1945, elle a institué des droits égaux ouverts pour tous, qui ne sauraient dépendre de la situation financière de chacun. C’est son principe de base.

Avec la modulation des allocations familiales en fonction des revenus, ce principe est remis en cause.

Aujourd’hui, le gouvernement frappe les familles dénoncées comme « riches » à 6 000 euros.

Et demain ? A 5 000, à 4 000 puis 3 000 euros... ?

Aujourd’hui, les allocations familiales. Et demain ?

Les remboursements maladie à leur tour modulés en fonction des revenus ? Déjà, certains « experts » le proposent.

Cette décision inique du gouvernement Hollande-Valls s’inscrit dans son fameux « pacte de responsabilité » qui offre 40 milliards d’euros aux patrons, tout en réduisant les dépenses publiques de 50 milliards d’euros.

Ce gouvernement Hollande-Valls pille la Sécu, démantèle les services publics, asphyxie les communes, exécute fidèlement les ordres de l’Union européenne, des multinationales et du Fonds monétaire international. Ce gouvernement donne des milliards pour la guerre.

Il n’a qu’une cible : le coût du travail, la remise en cause de tout ce qui a été conquis en 1945.

Cette politique est rejetée dans tout le pays par les travailleurs, les jeunes, les retraités, les chômeurs.

Alors, comment bloquer le gouvernement, sa politique et son pacte de responsabilité ?

De nombreux travailleurs, militants de toutes tendances, dans tous les partis, dans tous les milieux, se posent cette question. Il est nécessaire d’ouvrir ce débat.

Le Parti ouvrier indépendant soumet ses propositions au débat dans les assemblées ouvertes et les réunions publiques qu’il organise dans tout le pays.

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Message non lu par Nico37 » 12 nov. 2014, 11:43:15

Le Pacte de responsabilité doit être bloqué ! Tract POI Montreuil 4 Octobre

50 MILLIARDS D’EUROS, c’est le montant des coupes que le gouvernement Hollande-Valls veut imposer dans les
dépenses publiques. Ce “pacte de responsabilité”, c’est la conséquence de la soumission à la politique de l’Union
européenne et, en particulier, l’application du fameux TSCG.
50 MILLIARDS D’EUROS, c’est l’attaque contre la Sécurité sociale : 21 milliards d’euros de coupes prévues d’ici
2017, en particulier : le gouvernement prévoit de diviser par trois la prime de naissance à compter du deuxième
enfant et de réduire de moitié le congé parental accordé aux mères de familles (jusqu’à présent trois ans, demain 18
mois). Il veut réduire de 900 millions d’euros les dépenses à l’hôpital, accélérer la restructuration des hôpitaux, la
mutualisation des services et généraliser la chirurgie ambulatoire.
50 MILLIARDS D’EUROS, c’est l’attaque généralisée contre tous les services publics.
50 MILLIARDS D’EUROS, c’est en particulier, 11 milliards d’euros que le gouvernement veut couper dans les dotations
aux collectivités territoriales (notamment, départements et communes).

Nico37
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Re: parti ouvrier indépendant (POI)

Message non lu par Nico37 » 13 nov. 2014, 15:43:36

LE 15 NOVEMBRE, LE POI MANIFESTERA
  Pour l’unité de la classe ouvrière et de ses organisations pour bloquer la politique du gouvernement Hollande-Valls
  Pour le retrait du pacte de responsabilité
  Pour la rupture avec l’Union européenne

La décomposition de la Ve République gagne les sommets du régime. L’entourage même du président de la République est touché !

Et pourtant : malgré le rejet grandissant de sa politique, y compris dans son propre camp, Hollande affirme qu’il ira jusqu’au bout de son pacte de responsabilité

  Le pacte de responsabilité, c’est 41 milliards d’euros de cadeaux aux patrons qui les utilisent pour spéculer et supprimer des milliers d’emplois.
  Le pacte de responsabilité, c’est 50 milliards d’euros de coupes budgétaires  ; c’est l’attaque contre les fondements mêmes de la Sécurité sociale, à commencer par les allocations familiales.
  Le pacte de responsabilité, c’est la réforme territoriale, la liquidation des 13 400 syndicats intercommunaux qui assurent les services publics de proximité.

Un sentiment majoritaire s’affirme dans tout le pays :

rejet de Hollande, de sa politique, de son gouvernement

Le POI est partisan de l’unité la plus large pour contraindre ce gouvernement à céder et à annuler ses plans et contre-réformes. Pour le POI, aider à réaliser les conditions de ce mouvement d’ensemble est une urgence absolue.

« Le bureau national du POI, informé de l’appel à manifester le 15 novembre, décide, dans cette situation, d’appeler ses adhérents à participer massivement à cette manifestation. Il le fait sans restriction, mais aussi sans cacher ses désaccords avec les termes de cet appel (...). Pour le POI, “rassembler et construire une alternative à la politique actuelle” ne peut être la condition préalable à “la mobilisation des salariés (et) pour l’intervention citoyenne”. C’est même l’inverse : c’est le rassemblement de la classe ouvrière avec ses organisations exigeant le retrait du pacte de responsabilité, et entraînant toutes les couches de la population victimes de cette politique, qui peut ouvrir une “alternative à la politique actuelle”. Laquelle ne peut consister ni en replâtrage des institutions, ni en “alternance” de la droite ou de l’extrême droite, ni en union nationale gauche-droite : car alors continueraient à s’appliquer les plans de l’Union européenne et de la classe capitaliste » (extraits du communiqué du 8 novembre du bureau national du POI).

Le POI manifestera sous ses propres drapeaux pour exiger le retrait du pacte de responsabilité, pour l’unité de la classe ouvrière et de ses organisations contre le gouvernement Hollande-Valls et sa politique, pour la rupture avec l’Union européenne.

Tous à la manifestation Samedi 15 novembre, 14 heures, Denfert-Rochereau

Nico37
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Re: parti ouvrier indépendant (POI)

Message non lu par Nico37 » 14 nov. 2014, 23:50:09

Compte-rendu de mandat établi en commun par Christine Fantuzzi, Yacine Houchi, Christel Keiser et Cheikh Mamadou

Dans l’introduction liminaire au conseil municipal du 2 octobre, le maire, Patrice Bessac, a inscrit la situation locale dans le contexte national : « Nos concitoyens ont besoin des élus. La vie est difficile, dure et précaire. Nous sommes dans un contexte de diète budgétaire imposée par l’Etat. Nous ne serons jamais les gestionnaires de cette austérité. Nous ne ferons pas retomber les choses sur le dos des plus démunis ». On verra dans le développement du conseil municipal ce qu’il en est concrètement.

D’emblée, Christel Keiser dans ce débat général devait souligner la contradiction suivante :
« Monsieur le Maire, chers collègues, bien évidemment, on ne peut que souscrire à vos inquiétudes concernant les conséquences de la politique d’austérité du gouvernement et du pacte de responsabilité sur les finances des collectivités territoriales. Car couper 11 milliards d’euros dans les budgets des collectivités d’ici 2017 a nécessairement des conséquences en termes de services publics locaux, de suppression de postes de personnel, d’augmentation des tarifs ou encore des impôts locaux.
Monsieur le maire, vous affirmiez récemment dans une interview à l’Humanité, à propos de la politique du gouvernement (je vous cite) : « Se faire applaudir par le Medef, traquer les chômeurs, abroger le contrôle des loyers, sont le contraire d’une politique de gauche. Nous sommes face à des gens qui ont perdu tout repère et qui nous engagent dans une politique de soumission aux règles d’austérité ». Je ne peux que partager ce point de vue.
Et j’ajouterai que depuis, les annonces faites lundi par Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, lors de la présentation du projet de budget de la sécurité sociale pour 2015 qui prévoit 700 millions d’euros de coupes dans les prestations familiales, ne font que confirmer cette affirmation : prime de naissance divisée par trois à compter du deuxième enfant, durée du congé parental ramenée de trois ans à 18 mois pour les mères… les pères se voyant accorder un congé de 18 mois, au nom de l’égalité hommes/femmes. Que d’hypocrisie quand on sait que les femmes représentent près de 97 % des 540 000 bénéficiaires du congé parental. Car le but évident est de réaliser plusieurs centaines de milliers d’euros d’économies.
On pourrait également ajouter à cela l’augmentation du prix du timbre, du gaz, de la taxe sur le diesel, de la redevance télé, dans une situation où de nombreux contribuables modestes sont en difficulté pour payer leurs impôts.
Pour toutes ces raisons, et parce que cette politique est rejetée par l’immense majorité, je crois qu’il serait légitime que le conseil municipal se prononce contre le pacte de responsabilité, pour le retrait de toutes les mesures qui découlent de ce pacte et en particulier les coupes de 11 milliards d’euros dans les budgets des collectivités.
Dans ce contexte, je voudrais insister sur une question. Je ne sous estime pas les difficultés dans lesquelles se trouve placée la municipalité en conséquence de cette politique d’austérité. Et loin de moi l’idée qu’on puisse boucler facilement un budget dans ces conditions.
Mais peut-on pour autant faire peser sur les familles montreuilloises et sur les personnels communaux les conséquences de cette politique ? En particulier quand on se prononce, comme vous le faites, contre la politique du gouvernement ? Selon moi, la réponse est non !
Je voudrais en donner deux exemples qui sont à l’ordre du jour de cette séance.
Premièrement, on nous demande de nous prononcer sur la création de 3 postes supplémentaires de directeur général adjoint – c’est-à-dire qu’on passerait de 4 à 7 – au moment où la note de cadrage transmise aux services pour le budget 2015 demande, selon les organisations syndicales, une réduction de 10 % du budget de fonctionnement (les personnels) pour 2015 et de 5 % les deux années suivantes. En apparence, il y a une contradiction. Mais lors de la commission thématique de lundi, on nous a expliqué qu’il s’agit, avec la nouvelle organisation des DGA (je cite) « dans un contexte de contrainte budgétaire, de faire du management d’immersion dans les services pour trouver des gisements d’économies dans la durée sans mettre en cause le service public ». Outre que je ne vois pas bien comment on peut faire des économies importantes sans remettre en cause les services publics, cette réponse ne peut que nous préoccuper sérieusement ainsi que les personnels de la ville, car il y a une menace évidente de suppression de dizaines d’emplois et de remise en cause des conditions de travail.
Deuxièmement, la réforme des rythmes scolaires. Je ne reviendrai pas sur le contenu de cette réforme sur laquelle je me suis déjà largement exprimée. En revanche, je voudrais revenir sur les conditions de sa mise en oeuvre à Montreuil. Etait-il nécessaire, dans le contexte que j’ai indiqué précédemment, de faire payer le gouter récréatif aux parents ? Car c’est la double peine ! D’une part, le gouvernement impose la réforme des rythmes scolaires aux enseignants, aux enfants et aux parents (les enfants sont épuisés, les parents ont les plus grandes difficultés à s’organiser). Ce qui pose toujours, à mon avis, la question de l’abrogation de cette réforme et du fait que la municipalité appuie cette exigence en direction du gouvernement.
D’autre part, la municipalité fait payer le goûter qui devient de fait obligatoire pour les parents qui ne peuvent pas venir chercher leur enfant à 15h45. J’ai ici une pétition rédigée par les mamans de la maternelle Grands Pêchers et de l’élémentaire Henri Wallon et signées par plus de 80 parents qui demandent un retour à la situation antérieure. Alors, on nous dira que 68 centimes (ou 52 pour la première tranche du
quotient familial), c’est une somme modeste. Mais c’est une somme modeste qui s’ajoute à toutes les autres. C’est donc 68 centimes de trop !
Pour conclure, il me semble que si l’on veut réellement combattre la politique d’austérité du gouvernement, on doit commencer par prendre, à Montreuil, des décisions conformes aux besoins de la population et des personnels communaux. Je vous remercie. »

Dans ce débat général, l’adjoint au maire chargé de l’éducation, Belaïde Bedreddine, devait sur la question du paiement du gouter récréatif défendre les propositions de la municipalité à savoir faire payer les familles avec l’argument suivant « De toute façon, il y a toujours quelqu’un qui paie ». Certes. Mais pourquoi cette charge devrait-elle peser sur les familles qui paient pour une décision qui leur est imposée ?

Dans ce débat général toujours, l’adjoint au maire chargé de l’urbanisme, Gaylord Le Chéquer, devait préciser le montant des coupes dans les dotations de l’Etat à la commune : 1,4 million d’euros de coupes en 2014 et 12,5 millions d’euros pour les trois années à venir. « Ces réductions de dotations », a précisé Gaylord Le Chéquer, « constituent un contexte difficile. Nous l’avons dit avec tous les groupes de la majorité, ce qui d’ailleurs a posé un problème pour nos collègues socialistes » (on suppose qu’il s’agit là de la contradiction avec la politique du gouvernement).

S’agissant des délibérations soumises au vote, nombre d’entre elles avaient un caractère purement administratif qui n’appelait pas vraiment de débat. Nous nous sommes toutefois abstenus sur la délibération n° 5 qui visait à adhérer à un groupement de commandes pour les services et fournitures en matière de systèmes d’informatique dans le cadre du SIPPEREC. Nous nous sommes abstenus sur la délibération n° 15 concernant l’attribution d’une subvention à une association dont le bien fondé nous paraissait difficile à saisir. Nous nous sommes également abstenus sur les délibérations 27 et 28 qui, une nouvelle fois, transfèrent le droit de préemption urbain à la communauté d’agglomérations Est Ensemble et cèdent à la communauté d’agglomérations Est Ensemble un certain nombre de lots. A cette occasion, Christine Fantuzzi a déclaré :
« Monsieur le Maire, chers collègues, on nous propose d’approuver le transfert du droit de préemption urbain renforcé à la Communauté d’agglomération Est ensemble pour une opération de résorption de l’habitat insalubre.
Nous avons déjà, à plusieurs reprises, indiqué qu’il s’agissait d’une logique dangereuse par laquelle la ville se démettait de ses prérogatives au profit de la communauté d’agglomération Est Ensemble, démettant les élus de Montreuil de leurs responsabilités. Nous somme bien évidemment favorables à la résorption de l’habitat insalubre mais nous sommes opposés à toute forme de transfert du droit de préemption
C’est pourquoi nous nous abstiendrons. Je vous remercie. »

Et nous avons voté contre les délibérations 29 et 30 qui, dans le premier cas, vise à subventionner une convention de partenariat entre la ville de Montreuil et l’école d’architecture de la ville et des territoires de Marne-la-Vallée car on ne voit pas pour quelles raisons la ville de Montreuil devrait subventionner une étude d’urbanisme qu’elle pourrait réaliser elle-même ; et qui, dans l’autre cas, approuve l’avenant à la promesse de vente signée entre la Ville de Montreuil et la société SCI Montreuil Eglise Convention qui concerne essentiellement la construction de logements privés et que rien ne semble devoir justifier.
Notons au passage qu’à l’occasion de la délibération n° 27 sur le transfert du droit de préemption urbain à la communauté d’agglomérations Est Ensemble, Gaylord Le Chequer a tenu à préciser que tout ceci s’inscrit dans la mise en place du Grand paris et qu’il y aurait à ce sujet un débat. Nous aurons donc l’occasion d’y revenir.

D’autres délibérations ont fait l’objet de discussions plus approfondies. Ainsi les délibérations 8 et 9 relatives au financement de la démolition-reconstruction du foyer Bara ont donné l’occasion à Yacine Houichi d’exprimer les interrogations qui sont les nôtres :
« Bonsoir à tous, Monsieur le Maire, mes cher(e)s collègues, ce soir vous nous annoncez la construction d’une résidence sociale de 115 places pour le foyer Bara, et nous nous réjouissons sur le principe. Cependant, des questions se posent à nous. La démolition/reconstruction du foyer actuel, qui aujourd’hui est d’une capacité de 410 lits, serait alors de 104 places pour la première construction et de 11 places pour la seconde pour le sis 56-58 rue Voltaire. Ajoutons à cela les 42 logements supplémentaires pour le sis 18 rue de Hayeps. Ce qui fait un total de 157 logements.
Une question se pose : que faites-vous des autres résidents? Nous sommes bien entendu pour la reconstruction et la réhabilitation du foyer Bara. Mais pour tous les résidents de ce foyer… Les résidents du foyer Bara sont pour la plupart des travailleurs immigrés. Ils aspirent à vivre dans des logements décents : ils ont les mêmes droits que nos concitoyens. Ils font partie intégrante de notre ville et participent au dynamisme du quartier. Il me semble que dans l’état actuel de cette délibération, nous prendrions une lourde responsabilité concernant le relogement que d’une partie seulement des résidents du foyer Bara. Qui sont les surnuméraires ? Quels sont les critères précis auxquels doivent répondre les personnes pour ce relogement ? Ceux qui possèdent un titre de séjour ? Ceux qui n’en ont pas ? Nous avons le devoir de dire ce soir que tous les résidents actuels du foyer Bara numéraires ou surnuméraires, avec ou sans papiers, ont les mêmes droits : avoir un relogement décent dans des conditions égales.
Peut-être que quelque chose nous échappe ? Peut-être que nous n’avons pas bien lu la délibération?
Mais il nous semble qu’avant tout vote, nous pouvons et nous devons obtenir des garanties avec, nous l’espérons, une réponse qui nous contentera tous, résidents et élus. C’est seulement à cette condition, et au vu des garanties que vous nous fournirez ce soir que nous voterons pour et ainsi nous pourrons nous réjouir de cette délibération. Je vous remercie »

A l’occasion du vote des délibérations 32, 33 et 34, portant approbation de différentes subventions de solidarité avec le peuple palestinien, la parole a été donnée dans une interruption de séance au représentant du comité Montreuil Palestine. Ce qui a permis d’élargir le débat de manière plus générale sur la question palestinienne, donnant la possibilité à Christel Keiser, en son nom propre, de développer la position suivante : « Monsieur le Maire, chers collègues, j’ai participé cet été aux manifestations contre l’agression contre le peuple palestinien victime d’un déchainement de barbarie. Différents points de vue se sont exprimés dans cette assemblée. Pour ma part, je suis favorable à une seule Palestine laïque et démocratique sur l’ensemble du territoire historique de la Palestine où pourraient vivre à égalité toutes les composantes sans considération de religion ou de culture. Et, en tout état de cause, je me prononce inconditionnellement pour la levée du blocus qui étrangle le peuple de Gaza et pour droit au retour des Palestiniens. Je vous remercie »

Nous nous sommes abstenus par ailleurs sur toute une série d’attributions de subventions diverses dont les objectifs étaient difficilement compréhensibles.
Nous avons voté pour la délibération n° 20 attribuant des subventions exceptionnelles à différents clubs sportifs de Montreuil, mais après que Yacine Houichi ait formulé les remarques suivantes :
« Bonsoir à tous, Monsieur Le Maire, mes cher(e)s collègues, il est des traditions qui sont incontournables à Montreuil et le monde associatif en fait partie. Le tissu associatif est par ailleurs une véritable illustration de la richesse, de la diversité et de la qualité de la vie associative Montreuilloise. Une municipalité se doit évidemment de connaître, d’encourager et de soutenir ces associations et surtout tous les bénévoles qui les font vivre.
Avec le pacte de responsabilité du gouvernement Valls, les associations et les quartiers populaires sont les premières victimes de l’austérité. L’engagement associatif prend souvent racine dans la conscience de besoins sociétaux non-couverts et la volonté de promouvoir d’autres manières de penser, d’agir, de vivre ensemble… afin de changer les pratiques sociales, tout en participant à la construction d’une société plus juste. Les besoins que les associations couvrent en matière d’éducation, d’insertion sociale et professionnelle, de logement, de culture, de santé, d’accès aux droits ou de lutte contre les discriminations sont autant de leviers sur lesquels s’appuie le développement économique et social de nos sociétés. C’est pourquoi les associations constituent un maillon essentiel de la cohésion sociale et de la démocratie.
Alors que leur caractère d’utilité sociale est indéniable et qu’elles bénéficient de la confiance d’une grande partie de la population, alors qu’au plan économique elles représentent une force supérieure à celle de l’industrie automobile et de l’agriculture, alors qu’elles sont l’un des rouages essentiels du système démocratique, les associations n’ont à ce jour aucune assurance de pouvoir continuer à exercer leurs missions dans des conditions normales. Pire : elles doivent s’adapter au nivellement par le bas des politiques publiques ou disparaître. Pour elles aussi, la précarité subie par nombre de citoyens est en train de devenir la norme.
Soutenir et aider ces associations, c’est bien sûr matériellement, avec des installations, avec des locaux et avec des subventions, mais c’est aussi les connaitre, les rencontrer, les voir évoluer, comprendre leurs problèmes pour véritablement les aider. Il est coutume de dire que les associations, dans une ville, sont un lien social essentiel, et c’est tout à fait vrai, mais je souhaite aussi, et c’est bien l’avis de mes collègues, pour que les associations se sentent reconnues et soutenues, que les élus tissent et cultivent des liens relationnels privilégiés avec les associations locales, et c’est ce que nous nous employons à développer avec mes camarades. Des plus jeunes aux plus anciens, vous trouverez dans l’éventail associatif montreuillois l’activité qui vous plaira ou la discipline qui permettra à nos enfants de s’épanouir.
Nos associations sont notre bien à tous. Et ce soir j’ai une pensée particulière pour une association sportive historique du quartier populaire de Montreau/Le Morillon (l’ASBM) qui n’a pas eu le soutien nécessaire pour repartir de l’avant et qui oeuvrait pour le vivre ensemble dans le quartier. Nous devrons à l’avenir être très vigilants pour que ce genre d’association ne disparaisse plus.
Ce soir dans notre maison commune je voudrais simplement dire : merci à toutes nos associations et à tous les dirigeants et acteurs bénévoles pour cet apport essentiel à la vie de notre cité. Merci »

Nous avons bien évidemment voté contre la délibération n° 36 portant sur les nouveaux rythmes scolaires et la tarification du gouter récréatif pour les raisons rappelées à cette occasion par Christel Keiser :
« Chers collègues, Monsieur le Maire, on nous demande donc d’approuver les tarifs du goûter récréatif.
Comme nous l’avons déjà dit tout à l’heure, 68 centimes ou 52 centimes, c’est 68 centimes ou 52 centimes de trop pour le budget des familles déjà lourdement ponctionné par la politique d’austérité du gouvernement. Et nous réaffirmons notre opposition à cette réforme qui doit être abrogée. Nous voterons donc contre cette délibération. Je vous remercie ».

Nous nous sommes abstenus sur la délibération n° 37, portant sur la constitution d’un groupe sur la charte promoteur, dans la mesure où il n’y avait aucune garantie sur la composition de ce groupe et ses objectifs.

La délibération n° 39 – contre laquelle nous avons voté – sur la modification du tableau des effectifs a amené la municipalité à reprendre et à préciser ses objectifs en matière d’évolution des effectifs du personnel. A cette occasion, Cheikh Mamadou a informé de la création de l’association Agora montreuilloise et a alerté sur l’avenir incertain des agents de la ville en contrat à durée indéterminée. Christel Keiser a été amenée à rappeler les informations données lors du groupe thématique préalable au conseil municipal sur l’objectif d’embauche de directeurs généraux adjoints chargés de faire un « management d’immersion dans les services pour trouver des gisements d’économies », autrement dit de reconsidérer les postes de travail. Frédéric Molossi, adjoint chargé du personnel n’a pas répondu directement à cette question. Mais il a indiqué qu’: « Il faut regarder les choses en face. S’interroger sur le poids de la masse salariale. Beaucoup de choses ont été dites sur la politique nationale. Remarquons que la masse salariale représente 64 % du budget de la ville de Montreuil contre 49 % en moyenne pour les villes qui appartiennent à des strates comparables. Cela ne veut pas dire qu’il faut le remettre en cause, tout dépend des politiques que l’on mène. Mais si l’on veut maintenir les investissements à hauteur des besoins, si on veut assurer l’entretien des bâtiments, alors il faut tenir un discours de responsabilité, regarder avec les adjoints et les syndicats ce qu’il y a lieu de faire pour permettre la maîtrise de la masse salariale. Il ne s’agira pas nécessairement de licenciements systématiques, mais de redéploiement, de mobilité interne, de réduire la part des CDD pour avoir une part plus importante des CDI. Je reviendrai devant cette assemblée sur les questions des ressources humaines et du personnel communal. Je suis respectueux du personnel communal et de leurs syndicats ». On comprend à travers cette déclaration les menaces qui se dessinent et sur lesquelles, sans aucun doute, d’autres d’informations seront données lors de la discussion sur les orientations budgétaires. Mais, quelle que soit la manière dont on l’enveloppe, chacun comprend que maîtriser la masse salariale et tenir un discours de responsabilité augurent de choix budgétaires qui ne seront pas conformes aux intérêts des personnels et de la population. D’ailleurs, on remarquera qu’à cette occasion, le premier adjoint, Ibrahim Dufriche, a, au nom de son groupe Ensemble pour Montreuil, écologie et citoyenneté (EELV), annoncé qu’il s’abstiendrait sur cette délibération, faisant état d’inquiétudes du personnel sur les orientations en cours. Ainsi s’est exprimée une première fissure dans la majorité municipale qui allait prolonger un autre désaccord dans la discussion sur la délibération sur le traité de libre échange d’Amérique du Nord-Europe.

Sur ce dernier point, un voeu a été présenté par le groupe du Front de gauche concernant les négociations sur le traité de libre-échange transatlantique (TAFTA).
A cette occasion, Christel Keiser a été amenée à faire l’intervention suivante : « Le voeu qui nous est présenté énonce à juste titre les dangers considérables que ce traité, s’il était signé, ferait peser en particulier sur les droits et garanties sociales telles qu’elles sont consignées dans les droits du travail et conventions collectives de chaque pays. C’est pourquoi, en ce qui nous concerne, nous ne sommes pas simplement inquiets (je cite le voeu) « des modalités et des contenus » de la négociation. Nous ne sommes pas seulement opposés (je cite le voeu) « aux termes actuels » de ce traité. Nous sommes contre ce traité dans son principe même, à savoir aller jusqu’au bout de la remise en cause de la souveraineté des nations, aller jusqu’au bout de la destruction des conquêtes ouvrières et démocratiques et de toutes les normes, lois et règlements qui font entrave aux appétits des multinationales et des capitalistes. C’est pourquoi nous ne pouvons nous contenter de (je cite le voeu) « réclamer un débat national ». Pas plus que nous ne pouvons nous contenter de demander la suspension des négociations (je cite le voeu) « tant que la représentation nationale n’aura pas approuvé ces négociations ». Selon nous, il y a une seule conclusion, c’est l’arrêt immédiat et définitif des négociations en cours. Aucun traité de partenariat transatlantique ! Quant à s’adresser au président de la commission européenne, comme le propose le voeu qui nous est soumis, permettez-moi, chers collègues, d’y voir une sérieuse contradiction. En effet, c’est la commission européenne elle même qui a fixé le mandat des négociateurs de ce traité et ou au bout du compte, le contenu même de ce traité ne fait que reprendre et généraliser le contenu des traités européens précédents (Maastricht, Amsterdam, Constitution européenne, etc.). Pour preuve, ce que dit la commission dans un rapport publié en avril 2013 à ce sujet: elle évoque ainsi, pour encourager les négociations, un « potentiel de commerce et d’investissement non exploité » se traduisant par « un moindre niveau de bien-être économique, une perte mutuelle de compétitivité, un choix réduit et des prix plus élevés pour les consommateurs, ainsi qu’un déficit d’emplois et de salaires ». Les obstacles à ce « bien-être » sont, selon la commission européenne, « les barrières douanières, réglementaires et sanitaires ». C’est donc bien avec l’ensemble de ces traités, traités européens et traité transatlantique, qu’il faut, selon nous, rompre. Dans ces conditions, nous proposons l’amendement suivant : après les trois premiers paragraphes, reformuler ainsi la conclusion : « les élus de la ville de Montreuil, réunis en conseil municipal, déclarent donc leurs plus vives inquiétudes quant à ce traité et exigent la rupture immédiate et inconditionnelle des négociations en cours »1.Je vous remercie. »
Suite à cette intervention, bien que le maire, Patrice Bessac (PCF, Front de gauche), ait encouragé la rapporteuse à intégrer cet amendement, celle-ci, Capucine Larzillière (Ensemble, ex NPA, Front de gauche), a refusé de l’intégrer au motif que cela risquait de mettre en cause le fragile équilibre entre les différentes composantes du Front de gauche.
C’est ainsi donc qu’a été adopté (nous nous sommes abstenus) un voeu qui, tout en condamnant les négociations sur le traité de libre-échange, refuse de se prononcer pour l’interruption de ces négociations. Comprenne qui pourra…

1 LA CONCLUSION DU VOEU PROPOSÉ PAR LE FRONT DE GAUCHE ÉTAIT AINSI FORMULÉE : « LES ÉLUS DE LA VILLE DE MONTREUIL RÉUNIS EN CONSEIL MUNICIPAL DÉCLARENT DONC LEURS PLUS VIVES INQUIÉTUDES QUANT AUX MODALITÉS ET AUX CONTENUS DE LA NÉGOCIATION DU TRAITÉ, LEUR OPPOSITION AUX TERMES ACTUELS DE CE TRAITÉ, ET DEMANDENT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ET AU PRÉSIDENT DE LA COMMISSION EUROPÉENNE :
– LA DIFFUSION PUBLIQUE IMMÉDIATE DE L’ENSEMBLE DES TEXTES RELATIFS AUX NÉGOCIATIONS DU TTIP QUI REPRÉSENTENT UNE ATTAQUE SANS PRÉCÉDENT CONTRE LA DÉMOCRATIE.
– L’OUVERTURE D’UN DÉBAT NATIONAL SUR L’ENSEMBLE DES ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE IMPLIQUANT LA PLEINE PARTICIPATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES, DES ORGANISATIONS SYNDICALES ET ASSOCIATIVES, DES ORGANISATIONS SOCIOPROFESSIONNELLES ET DES POPULATIONS.
– L’ARRÊT DES NÉGOCIATIONS SUR LE PARTENARIAT TRANSATLANTIQUE DE COMMERCE ET D’INVESTISSEMENT (TTIP) DIT GRAND MARCHÉ TRANSATLANTIQUE TANT QUE LA REPRÉSENTATION NATIONALE N’AURA PAS APPROUVÉ CES NÉGOCIATIONS. »

Nico37
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Re: parti ouvrier indépendant (POI)

Message non lu par Nico37 » 18 nov. 2014, 01:18:20

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Nico37
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Re: parti ouvrier indépendant (POI)

Message non lu par Nico37 » 20 nov. 2014, 00:23:20

LETTRE OUVERTE AUX DÉPUTÉS ET SÉNATEURS D’ALSACE : RESPECTEZ LA SANCTION DU SUFFRAGE UNIVERSEL QUE VOUS-MÊME AVEZ SOLLICITÉ L’AN PASSÉ

MADAME, MONSIEUR ,

Le 7 avril 2013, le projet de Conseil Unique d’Alsace a été rejeté par la population, sans appel et dans les règles du scrutin (abstention invalidante dans le Bas-Rhin et 55 % de non dans le Haut-Rhin).
En refusant le projet de Conseil Unique d’Alsace, les citoyens de nos deux départements ont exprimé leur attachement à la démocratie communale, aux départements, aux services publics, aux acquis sociaux et à l’unité de la République issue de la Révolution Française.

(...)

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