Le MoDem entend rassembler les démocrates soucieux d'un positionnement indépendant et central sur l'échiquier politique. En s'abstenant lors du vote de confiance au gouvernement Fillon, les quatre députés revendiqués à l'époque par le MoDem ont confirmé le positionnement « indépendant » de leur formation, à la fois en dehors de la majorité et de l'opposition parlementaires sous la XIIIe législature. Le MoDem compte aussi des députés européens, des sénateurs et des élus locaux.
Le mouvement de jeunesse du Mouvement démocrate s'appelle les Jeunes Démocrates La campagne présidentielle de 2007 voit, pour la première fois depuis Raymond Barre en 1988, une personnalité du centre rassembler un soutien assez important pour être considérée comme éligible. François Bayrou annonce le 3 mars 2007 dans Le Monde qu'en cas d'élection, il créera "un grand Parti démocrate". Avec 18,57 % des voix au premier tour, le 22 avril 2007, François Bayrou arrive en troisième position. François Bayrou annonce la création du « Parti démocrate » :
— François Bayrou, Conférence de presse à Paris, 25 avril 2007 Ni l'UDF, ni François Bayrou lui-même n'appellent à voter pour l'un des deux candidats restant en lice. Cependant, après le débat Sarkozy-Royal du 2 mai, François Bayrou indique à un journaliste du Monde qu'il ne votera pas pour Nicolas Sarkozy. Selon les sondages, les électeurs de François Bayrou au 1er tour de l'élection présidentielle de 2007 ont alors été aussi nombreux à choisir au second tour Ségolène Royal que Nicolas Sarkozy (40 % chacun selon TNS Sofres). Le 10 mai 2007, les conseillers nationaux de l'UDF réunis à la Mutualité, appellent à la création du Mouvement démocrate par un vote à main levée, à l'unanimité moins 4 voix « contre » et 4 abstentions. L'intention annoncée de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions aux élections législatives de 2007, s'est traduite par la présentation de 535 candidats (sur 577 circonscriptions), chiffre qui n'avait jamais été atteint par l'ancienne ou la nouvelle UDF. Cependant, parmi 23 députés UDF de 2002 qui entre les deux tours avaient soutenu Nicolas Sarkozy, 18 créent, à la demande du Président de la République, le Nouveau Centre, qui se définit comme de centre-droit et dans la majorité présidentielle. Le lancement public du Mouvement démocrate s'est déroulé le 24 mai 2007 au Zénith de Paris. Les valeurs du Mouvement démocrate sont celles de l'humanisme, qui place l’Homme au centre de son action. Le Mouvement démocrate est par ailleurs engagé à promouvoir les idéaux républicains et le développement durable par l'édification d'une démocratie de responsabilité dans la vie politique nationale, européenne et mondiale comme dans la vie économique et sociale. Quelques idées du programme du MoDem : Européennes 2009 : Le parti de François Bayrou propose que "l'Union européenne s'oblige à agir de concert chaque fois que se présente une crise à l'échelle mondiale". Le modèle européen du parti centriste souhaite également que l'exigence sociale, démocratique et écologique soit reconnue comme le fondement des politiques de l'Union. Le Mouvement démocrate propose également qu'aucune décision importante ne soit prise par le Conseil européen, sans un débat public préalable. Il propose aussi qu'une démarche d'harmonisation fiscale entre les pays membres soit réalisée, qu'un doublement progressif du budget européen pour la recherche et une aide pratique au dépôt de brevets soit mis en place. Et, pour faire de l'Europe "une zone de sécurité", que la création d'un mandat de procureur de l'Union, avec autorité sur les polices et les autorités de poursuite de chacun des pays soit décidée. Régionales 2010 (Pour le Nord pas de calais) : > Huit mille emplois nouveaux. Ils seraient créés dans les lycées. Il s'agirait de surveillants de lycées, à raison de deux par classe, à temps partiel. « Ce seront des accompagnateurs, chargés de la sécurité, de la discipline, de l'aide aux études et à l'orientation ... » Coût estimé : 48 millions par an, que le MoDem trouve en réduisant les investissements dans les bâtiments. La gratuité des manuels scolaires est également promise. > Gratuité du transport régional. C'est l'une des mesures phares du programme, financée par une partie des recettes de la future contribution carbone (plus de 300 millions estimés). Une taxe encore abstraite ? « La Région doit être force de négociations avec l'État pour bien redistribuer cette taxe, explique Frédéric Leturque, chef de file du Pas-de-Calais. C'est un rapport de force. » Également au menu : un tram-train sur le littoral (La Panne - Rang-du-Fliers), une accélération du désenclavement du sud du Nord, un plan d'équipement du territoire en bornes pour véhicules électriques, mais pas de troisième gare TGV. > Santé : accentuer la prévention. Pour le MoDem, c'est à l'État d'assurer les investissements en équipements, la Région devant insister sur la prévention (avec doublement du budget) pour que les indicateurs sanitaires, tous dans le rouge dans le Nord - Pas-de-Calais aujourd'hui, rejoignent les moyennes nationales d'ici à 2020. Autres propositions : soutenir les maisons de santé et centres de soins d'urgence, inciter les étudiants en médecine à s'installer dans la région grâce à des contreparties, faire de la région un pôle de santé biotechnologies - nanotechnologies. > Doubler le budget recherche. Avec un « objectif de 5 % du budget global en fin de mandat, au lieu de 1 % aujourd'hui », souligne Pierre Yana, universitaire et cinquième sur la liste du Nord. L'outil de l'avenir ? « La fusion des universités régionales et un regroupement avec les universités picardes, britanniques et belges au sein d'un Eurocampus. » Encore une fois un élément de réponse à la concurrence du Grand Paris. > Et aussi... Emploi : « Profiter du gisement du tourisme, pas encore exploité à fond, et accompagner les TPE et PME », explique notamment Marguerite Deprez, chef d'entreprise, deuxième sur la liste du Pas-de-Calais. Avec harmonisation de tous les mécanismes d'aide au développement économique Qu'en pensez vous ?« Les Français trouveront pour les représenter une force de contre-pouvoir, libre, capable de dire oui si l’action va dans le bon sens et non si elle va dans le mauvais sens. Capable, autrement dit, de faire sortir la politique des réflexes du toujours pour et du toujours contre, pour défendre l’intérêt général. (…) Le parti démocrate défendra l'idée que la responsabilité de la France et de l'Europe doit s'exercer en particulier dans le domaine de la lutte contre le réchauffement de la planète, de la défense de la biodiversité et du développement du tiers-monde, particulièrement de l'Afrique. Ce nouveau parti défendra la démocratie, comme portant des valeurs et un idéal, considérant que ce sont ces valeurs qui donnent leur sens à la vie des hommes et à la société qu'ils forment. »
A plus tard,