Le parti de gauche
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Bonjour,
Le Parti de gauche (PG) est un parti politique français fondé le 1er février 2009 et dont la création avait été annoncée par Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez le 12 novembre 2008, après leur départ du Parti socialiste (PS) cinq jours plus tôt, c'est-à-dire le lendemain du vote des militants sur les motions pour le congrès de Reims.
Le PG est un parti de gauche au sens classique, se référant à l'analyse marxiste avec l'objectif de l'adapter aux réalités contemporaines. Il se présente comme l'héritier de l'expérience des luttes féministes, antiracistes, écologistes et altermondialistes et promeut le « dépassement » du capitalisme par une méthode (la « révolution par les urnes ») respectueuse des institutions démocratiques. Il met en avant les impératifs sociaux et écologiques, qu'il relie ensemble dans le concept de « planification écologique ». Le Parti de gauche se définit ainsi comme un parti politique d'éducation populaire, « ouvert et démocratique », « alliant réflexion et action », « unitaire et fédérateur », internationaliste et « de perspective européenne ».
Le PG met la crise économique et la catastrophe écologique actuelle sur le compte du système capitaliste, qu'il estime en outre être de plus en plus dangereux. Il prône donc un « renversement politique » et affirme qu'une « autre voie » est possible. Le PG ambitionne de devenir majoritaire, en s'appuyant sur une mobilisation massive, populaire et citoyenne, pour ensuite prendre des responsabilités gouvernementales afin d'appliquer un programme républicain de rupture avec la domination du capitalisme. Il veut agir « en faveur de l'implication citoyenne à tous les niveaux de la vie sociale, dans la protestation comme dans l'action gouvernementale ». Soucieux de « reformuler l'idéal socialiste pour tourner la page du capitalisme », il propose à ce titre un juste partage des richesses, une réhabilitation de la souveraineté populaire qu'il qualifie d'exigence républicaine, le « dépassement » du système capitaliste et celui du modèle productiviste en inventant un « alterdéveloppement ». Il souhaite atteindre ces objectifs en s'attelant à trois tâches : faire face à la droite, rassembler « l'autre gauche » pour gagner les élections et devenir à terme « un parti pour réinventer la gauche ». Le PG propose donc d'organiser ce qu'il qualifie de « travail programmatique » autour de cinq axes.
Faire face à « l'urgence sociale » en redéfinissant ce qui doit revenir sous contrôle public et en inversant l'ordre du partage des richesses entre le capital et le travail sous toutes ses formes.
Faire face à « l'urgence environnementale » en installant la planification écologique pour engager une transition vers un modèle d'alterdéveloppement.
Faire face à « l'urgence démocratique » pour réaliser la refondation républicaine et laïque des institutions et de la société française afin d'inventer la société de ce que Jean Jaurès appelait « la démocratie jusqu'au bout ».
Faire face à « l'urgence européenne » en tournant la page du « modèle de construction libérale de l'Europe dont le Traité de Lisbonne est la règle du jeu antidémocratique et antisociale ».
Faire face à « l'urgence économique, sociale et écologique planétaires », en démocratisant les institutions des Nations Unies, en reconnaissant « la supériorité des normes sociales et environnementales » et en réorientant les politiques de coopération, notamment.
Le Parti de gauche propose également 29 « mesures d'urgence » pour faire face à la crise économique. Ces mesures ont pour objet de combattre les licenciements et les délocalisations, de faire reculer la précarité du travail et la précarité sociale, d'augmenter le pouvoir d'achat et de modifier le partage des richesses, de développer l'emploi et d'amorcer un alterdéveloppement, d'instaurer une maîtrise publique du système financier afin de contrer la spéculation et de maîtriser le développement.
Que pensez vous de son parti ? De ses idées ? Peut il jouer un rôle dans les élections futures ?
A plus tard,
Le Parti de gauche (PG) est un parti politique français fondé le 1er février 2009 et dont la création avait été annoncée par Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez le 12 novembre 2008, après leur départ du Parti socialiste (PS) cinq jours plus tôt, c'est-à-dire le lendemain du vote des militants sur les motions pour le congrès de Reims.
Le PG est un parti de gauche au sens classique, se référant à l'analyse marxiste avec l'objectif de l'adapter aux réalités contemporaines. Il se présente comme l'héritier de l'expérience des luttes féministes, antiracistes, écologistes et altermondialistes et promeut le « dépassement » du capitalisme par une méthode (la « révolution par les urnes ») respectueuse des institutions démocratiques. Il met en avant les impératifs sociaux et écologiques, qu'il relie ensemble dans le concept de « planification écologique ». Le Parti de gauche se définit ainsi comme un parti politique d'éducation populaire, « ouvert et démocratique », « alliant réflexion et action », « unitaire et fédérateur », internationaliste et « de perspective européenne ».
Le PG met la crise économique et la catastrophe écologique actuelle sur le compte du système capitaliste, qu'il estime en outre être de plus en plus dangereux. Il prône donc un « renversement politique » et affirme qu'une « autre voie » est possible. Le PG ambitionne de devenir majoritaire, en s'appuyant sur une mobilisation massive, populaire et citoyenne, pour ensuite prendre des responsabilités gouvernementales afin d'appliquer un programme républicain de rupture avec la domination du capitalisme. Il veut agir « en faveur de l'implication citoyenne à tous les niveaux de la vie sociale, dans la protestation comme dans l'action gouvernementale ». Soucieux de « reformuler l'idéal socialiste pour tourner la page du capitalisme », il propose à ce titre un juste partage des richesses, une réhabilitation de la souveraineté populaire qu'il qualifie d'exigence républicaine, le « dépassement » du système capitaliste et celui du modèle productiviste en inventant un « alterdéveloppement ». Il souhaite atteindre ces objectifs en s'attelant à trois tâches : faire face à la droite, rassembler « l'autre gauche » pour gagner les élections et devenir à terme « un parti pour réinventer la gauche ». Le PG propose donc d'organiser ce qu'il qualifie de « travail programmatique » autour de cinq axes.
Faire face à « l'urgence sociale » en redéfinissant ce qui doit revenir sous contrôle public et en inversant l'ordre du partage des richesses entre le capital et le travail sous toutes ses formes.
Faire face à « l'urgence environnementale » en installant la planification écologique pour engager une transition vers un modèle d'alterdéveloppement.
Faire face à « l'urgence démocratique » pour réaliser la refondation républicaine et laïque des institutions et de la société française afin d'inventer la société de ce que Jean Jaurès appelait « la démocratie jusqu'au bout ».
Faire face à « l'urgence européenne » en tournant la page du « modèle de construction libérale de l'Europe dont le Traité de Lisbonne est la règle du jeu antidémocratique et antisociale ».
Faire face à « l'urgence économique, sociale et écologique planétaires », en démocratisant les institutions des Nations Unies, en reconnaissant « la supériorité des normes sociales et environnementales » et en réorientant les politiques de coopération, notamment.
Le Parti de gauche propose également 29 « mesures d'urgence » pour faire face à la crise économique. Ces mesures ont pour objet de combattre les licenciements et les délocalisations, de faire reculer la précarité du travail et la précarité sociale, d'augmenter le pouvoir d'achat et de modifier le partage des richesses, de développer l'emploi et d'amorcer un alterdéveloppement, d'instaurer une maîtrise publique du système financier afin de contrer la spéculation et de maîtriser le développement.
Que pensez vous de son parti ? De ses idées ? Peut il jouer un rôle dans les élections futures ?
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Et bien, nous sommes tous d'accord sur ce point ! Je trouve aussi ce parti plutôt sympathique, il est toujours bon en politique d'avoir un peu de vent frais pour dissiper l'odeur de la charogne. Celle du PS en l'occurrence. Par contre je n'aime pas plus l'Etat qu'un libéral et le dirigisme marxiste m'ennuie profondément. Surtout que quand on y pense, sur de nombreux points libéralisme et marxisme sont les deux faces d'une même médaille.
Evidemment, je sais très bien qu'il ne s'agit pas du marxisme-léninisme tel qu'il a pu être prêché au PCUS durant les années 30, mais quand même. J'aurais préféré un retour au socialisme authentique avec tout ce qui fait sa force, en particulier le désir d'une révolution sociale éloignée de toute tutelle de l'Etat.
Je comptais voter pour Satan aux régionales mais maintenant je me tâte pour voter PG, ou éventuellement NPA si tout ça existe dans mon coin très à droite.
Evidemment, je sais très bien qu'il ne s'agit pas du marxisme-léninisme tel qu'il a pu être prêché au PCUS durant les années 30, mais quand même. J'aurais préféré un retour au socialisme authentique avec tout ce qui fait sa force, en particulier le désir d'une révolution sociale éloignée de toute tutelle de l'Etat.
Je comptais voter pour Satan aux régionales mais maintenant je me tâte pour voter PG, ou éventuellement NPA si tout ça existe dans mon coin très à droite.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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Cette gauche de la gauche divisée n'a aucune chance de gagner des élections dans l'état actuel des choses, il faut un parti unique qui puisse les rassembler, du moins d'un point de vue stratégique ça me parait nécessaire.
La guerre des égos pose problème, Quel leader choisir ? Ont t'ils suffisamment de points de convergence pour s'allier ?
La guerre des égos pose problème, Quel leader choisir ? Ont t'ils suffisamment de points de convergence pour s'allier ?
Avant d'entrevoir des rapprochements, il faut que les partis se pèsent lors d'une élection. On verra après les régionales si il y en a qui ont envie de se rapprocher pour avoir plus de poids ou si ils préfèrent jouer en solo, comme OB qui veut bien que les autres le rejoignent, mais qui ne fera pas de concessions pour passer une alliance ou un accord.
LP tu as raison, tout le problème est là !
La gauche radicale n'est pas faite pour la notion de leadership. Ca c'est bon pour le marxisme, qui, je le rappelle, était encore considéré au XIXème et au début du XXème comme faisant partie de la social-démocratie acquise à l'idée de représentation politique. Mais l'extrême-gauche n'a rien à faire d'un "grand homme", leader charismatique et couillu, d'où son incapacité chronique à s'adapter à la pratique politique dans les démocraties fondées sur l'électoralisme. Quand on est réellement démocrate on ne suit pas comme un mouton le premier venu qui dit représenter les masses
La gauche radicale n'est pas faite pour la notion de leadership. Ca c'est bon pour le marxisme, qui, je le rappelle, était encore considéré au XIXème et au début du XXème comme faisant partie de la social-démocratie acquise à l'idée de représentation politique. Mais l'extrême-gauche n'a rien à faire d'un "grand homme", leader charismatique et couillu, d'où son incapacité chronique à s'adapter à la pratique politique dans les démocraties fondées sur l'électoralisme. Quand on est réellement démocrate on ne suit pas comme un mouton le premier venu qui dit représenter les masses
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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- Parti Politique : Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)
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C'est ce qu nous avons fait dans notre régions et d'autres pour ces élections, et au NPA nous ferons le maximum pour que cette union continue et se généralise. C'est vrai ce ne sera pas facile mais une union de la gauche radicale se fera, et se fera d'autant plus facilement que le PS se rapprochera du centre.Libre penseur a écrit :Pourquoi pas une alliance NPA/PG... Le PG est ouvert, peut être moins besancenot...
Ce genre d'union est à souhaiter. Cela pourrait réellement créer une force d'attraction à l'image de ce qu'est en train de réaliser Europe Ecologie. Les dissensions pourront toujours venir plus tard si le coeur y est
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- wesker
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- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Le PG est le nouveau nom que se donneront, à l'avenir les communistes pour permettre de servir de reserves de voix à un PS en déclin en quête de ligne doctrinale et stratégique.
Contrairement à ce dernier, le PG est clair dans sa doctrine, ses references, présente une coherence et un programme d'action ce qui le sépare du NPA et le distingue du PS. Reste que les idées, communistes, qu'il defend ne sont pas nouvelles et connaissent, dans le pays, une sérieuse regression. Le charisme de son leader parviendrait il à enrayer le declin idéologique de son mouvement, il faudra du temps et des resultats de plusieurs scrutins pour verifier sa capacité à atteidnre l'unité des communistes d'une part et l'impact qu'il a auprès des français d'autres part.
Contrairement à ce dernier, le PG est clair dans sa doctrine, ses references, présente une coherence et un programme d'action ce qui le sépare du NPA et le distingue du PS. Reste que les idées, communistes, qu'il defend ne sont pas nouvelles et connaissent, dans le pays, une sérieuse regression. Le charisme de son leader parviendrait il à enrayer le declin idéologique de son mouvement, il faudra du temps et des resultats de plusieurs scrutins pour verifier sa capacité à atteidnre l'unité des communistes d'une part et l'impact qu'il a auprès des français d'autres part.
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