Ceci dit, je ne vois toujours pas la différence entre la grande entreprise qui fait exécuter à façon à l'étranger, et la petite qui fait pareil ... de manière moins médiatique.
C'est tout simplement la mort de ce qui requiert de la main d'oeuvre, sauf quand la proximité prime. On continuera à faire tarmaquer des chemins par des entepreneurs frnçais, parce qu'il et compliqué d'amener un chemin tout fait ..; Mais le reste ?
Dans l'exemple que je te donne (les garnisseurs), oui, il a aura un emploi partiel pour l'expéditeur des meubles à refaire ... Mais 40 garnisseurs français au chômage ...
Elle est effectivement ténue. La délocalisation c'est déstructurer pour rebâtir la production ailleurs. le critère N0 1 : le cout de la main d'oeuvre.
Si l'entreprise est petite, voire très petite, il y a fort a parier que c'est fait dans un but de développement. les emplois perdus en production seront vite renouvellés. Il se peut même que le solde soit positif a court terme : 1 an ou 2 c'est le tissu des PME PMI TPE.
Si elle est très grosse, il n'y a aucun espoir de développement en terme d'emplois, le solde restera négatif longtemps. La richesse de l'entreprise pourra se développer, mais son apport dans l'économie, l'impot, ne raportera pas grand chose, et cela coutera finalement davantage (au titre de la solidarité envers les salariés laissés sur la touche) aux contribuables.
Il y a une autre forme de développement, c'est développer le commerce entre les pays européens, et la c'est tout bénéfice. celui qui met au point une structure pour acheminer les meubles a restaurer (pour reprendre ton exemple) et développe une clientèle aura une entreprise qui dégagera de la richesse, y compris en valeur ajoutée (dans sa branche logistique) redistribuée sur la travail. cela engendre de nouvelles recettes fiscales et contribue a développer l'europe.
La délocalisation au sens propre, n'est donc pas forcément un fléau. En revanche, les grosses, sont des pertes irrémédiables a court terme de cotisants et donc de rentrées fiscales.
Pour les deux autres cas, de délocalisation ou de création de production en europe (ou ailleurs), ce serait presque le reflet d'une mutation nécessaire.
Les aider, dans un premier temps ..., on va quand même pas les sacrifier. Les affamer, c'est un peu excessif ... c'est un vrai problême, mais la crise n'a pas a s'essuyer les pieds sur eux non plus, déjà qu'ils vont perdre leur boulot ...Que faut-il faire de nos manuels ? Les affamer pour les rendre compétitifs ? Les mettre au rebut dans une rubrique "aide sociale" ?
Les rendre compétitifs, oui pourquoi pas, mais il faudra pas oublier de les motiver ... et leur dire qu'ils doivent gagner moins, travailler plus et plus longtemps, ça rique d'être pris un peu de travers si il n'y a pas de perspectives de progrès social (ouf, je l'ai recasé)
Si c'est l'évolution de cette crise, je la vois encore s'aggraver au quotidien pour un très grand nombre. Dans ce cas limiter la régression sociale me parait effectivement une priorité. Cela coute cher, certes, mais le pays s'il ne vaut peut être plus rien sans ses secteurs stratégiques, ou ses richissimes contributeurs, il ne vaudrait plus rien non plus avec 5 millions de chomeurs très mal indemnisés et au dessus encore d'autres millions a peine plus riches.Je crois qu'avant de parler de "progrès social", il faudrait surtout voir à ne pas avoir une dégringolade sociale sans précédent. Comment vois-tu l'évolution ?
Si c'est l'évolution du progrès social, tu sais très bien comme moi qu'elle est derrière nous, ce n'est toutefois pas une raison suffisante pour oublier cette valeur. Ce serait même une erreur. Disons qu'une pause serait acceptable à condition de jeter les bases d'une prochaine évolution.
C'est le rôle des politiques normalement ...