Equipe de France c'est ce soir ou jamais

[politicien]

Bonjour,

C’est l’un de ces soirs que l’on aime et que l’on redoute. Quelque chose comme l’instant du KO. Ces moments irrespirables où les destins basculent. Victorieux à Dublin samedi (1-0), les Bleus ont quatre-vingt-dix minutes devant eux pour retrouver une place, leur place, parmi les grands. Après tant de tracas et d’avanies, l’équipe de France aperçoit l’Afrique du Sud.


Il lui reste une dernière chevauchée à mener face à de pugnaces Irlandais soutenus ce soir par 15 000 exaltés. Ce second acte des barrages est le match de vérité. « On va repartir comme si rien n’était fait. D’ailleurs ça tombe bien. Rien n’est fait ! L’échec n’est pas inscrit, il viendra peut-être, peut-être pas », prévient Raymond Domenech.

Depuis plus de trente ans, la France du football s’est habituée à vivre ce genre de finale en novembre. Et elle en raffole. Il ne faut pas y voir un sou de malice ou de machiavélisme. Plus simplement une propension à entretenir le suspense jusqu’au supposé happy end, comme dans tout bon film. Une seule fois, un 17 novembre 1993, le scénario a dérapé (NDLR : élimination face à la Bulgarie) . Tous ceux qui ont joué au football n’ignorent rien des facéties, des bonheurs et des tragédies que peut engendrer une balle ronde. Comme face aux Bulgares de Kostadinov, un nul suffit aux partenaires d’Henry, qui considèrent que l’essentiel est de se qualifier.

Néanmoins, une victoire ne ferait pas de mal dans le tableau. L’objectif à atteindre se situe même à ce niveau dans un stade où les Bleus ont connu des heures incandescentes. Depuis, le temps a glissé sur les souvenirs de gloire. L’indifférence s’est propagée. Il suffirait pourtant de peu pour raviver la flamme. Une quatrième présence d’affilée à la Coupe du monde serait un bon début.

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,