Ce soir a lieu l'émission des paroles des actes, le 1er candidat a passé est François Hollande :
Qu'en pensez vous ?21h48: Il prône la réforme du statut pénal du chef de l'Etat. Qu'un président puisse répondre à un juge si besoin et même une mise en examen. "Pourquoi y échapperait-il? Sur des faits antérieurs? Sur des faits particulièrement infamants. Je ne veux aucune protection. je ne veux pas donner le sentiment que j'echapperais à la justice parce que je suis devenu président", explique-t-il. Il ne veut pas de conflits d'intérêts, "il y aura une charte éthique", pareil pour le "cumul des mandats". Et pour les élus condamnés pour des faits de corruption, ce sera l'interdiction de se représenter pendant 10 ans. Et la proportionnelle à 15%
21h46: Et François Bayrou?
"J'ai du respect pour François Bayrou. Il n'est pas de gauche, il n'est plus de droite. Sur l'éducation, c'est ma priorité. Sur la règle d'or, il voudrait qu'elle soit constitutionnelle, je n'y suis pas favorable. Et enfin, il est pour la moralisation de la vie politique, nous sommes en convergences", développe-t-il.
21h43: On passe à un petit jeu. Le Premier ministre sera-t-il forcément socialiste?
"Oui, je veux être clair, cohérent. Je suis socialiste", répond-il. A-t-il des noms en tête? "Oui, je vous le confirme", répond Hollande. "Ayrault, Aubry?", "ils ont du talent", répond-il. "Je ne suis que candidat. Une élection présidentielle, c'est le choix des Français pour un président. les condtions de la victoire, son ampleur", lui dicteront son choix. "Le score du second tour sera important", ainsi que "la capacité de fédérer une majorité", il doit "avoir la confiance de l'Assemblée", "qui connaît bien le PS, les députés socialistes et qui me connaît bien, c'est bien de s'entendre", lâche-t-il.
21h42: On repasse les images de Mélenchon, qui lui demande un accord pour les législatives en cas de risque de triangulaire.
"Je suis tout à fait favorable à cette démarche", répond Hollande.
21h40: Et ses rapports avec Mélenchon? L'a-t-il appelé?
"Oui, j'ai trouvé que sa déclaration avait été très claire, simple. Sans poser la moindre concession, la moindre exigence", répond-il. "11%, c'est un beau résultat. ça ne veut pas dire qu'il viendra gouverner avec moi, je n'en sais rien, c'est sa responsabilité. Ceux qui ont appuyé ma candidature pour le second tour, seront dans la majorité présidentielle", répète Hollande. "Sur la base du projet que j'ai présenté", dit-il.
21h39: Question sur la vente de navire Mistral à la Russie de Poutine. L'aurait-il fait?
"Je ne vais pas rembourser la Russie. Il faut avoir une politique de vente d'arme claire. La Russie ne doit pas être mis au ban des Nations. Je ne condamne pas cette vente", explique-t-il. "Mieux vaut avoir un certain nombre de principe de précaution", rappelant la vente d'armes à l'Irak ou la Libye. "En même temps, je suis conscient de ce que l'industrie d'armement représente dans notre pays", temporise-t-il.
21h37: Et l'apprentissage à 14 ans?
"C'est une vieille thèse de la droite. je souhaite qu'il y ait des filières de grandes qualités, permettant d'orienter les élèves" là. "Mais le niveau de base est très important: savoir bien écrire, compter, avoir la maitrise de la langue, c'est très important pour réussir son métier. Il ne faut pas dévaloriser le socle de base", développe-t-il. "Le collège unique a déjà des niveaux différents. mais c'est important d'avoir une génération d'écoliers en même temps".
21h35: Question sur le buy european act.
"Ca s'appelle la réciprocité", et il le propose, notamment avec la Chine. "ça doit se faire à l'échelle de l'Europe et de la France. C'est une règle qui aurait dû être mise en place depuis longtemps", dit-il. Et fera-t-il la politique de la chaise vide, lui demande-t-on. "Si un siège est devant moi, je l'occupe. On négocie, on se bat, ça ne se fait pas la chaise vide", répond-il.
21h33: Arrivée de Fabien Namias, qui propose un débat virtuel. Sarkozy propose 7 heures de travail rémunéré pour les bénéficiaires du RSA.
"Non", répond-il le reprenant sur le terme "bénéficiares" et préfarant "prestataires". Il faut vivre avec le RSA, ce n'est pas un privilège. Je souhaite des contrats d'insertion. Il y a des entreprises d'insertion qui sont prêtes" à recevoir ces prestataires.
21h32: "Ce que propose le candidat sortant, c'est la fin du CDI, c'est revenir sur la durée légale du travail", lance-t-il. "Franchement, est-ce que c'est le libéralisme, la déréglementation qui va nous permettre de sortir de la crise". Pujadas lui dit: "c'est le bruit de fond qu'on entend en Europe". "C'est pas mon bruit, c'est pas mon fond", rétorque Hollande.
21h31: "Même les experts et les marchés disent" qu'il faut de "la croissance".
21h30: "Nous sommes le seul continent à connaître la récession", dit-il. "Vous avez entendu les messages de peur en France, en Europe et que je vais dire, ce qu'on a fait est formidable, alors que l'Espagne est au bord du gouffre et moi je me présente pour ne rien changer? Eh bien non", dit-il.
21h26: Question sur la renégociation du traité. "Il n'est pas renégociable", ce traité, selon Merkel dans un entretien à paraître vendredi. Que lui dire?
"Je vais lui dire que le peuple français a exprimé un choix. Non pas que nous remettions en cause le sérieux budgétaire, mais qu'il ne sera pas possible d'atteindre ces objectifs s'il n'y a pas de croissance", répond Hollande qui rappelle que Mario Draghi, le président de la BCE va "dans mon sens". "Madame Merkel ne sera pas d'accord" avec tous les points. "C'est ça une négociation. Ce n'est pas l'Allemagne qui va décider pour toute l'Europe. Nous ne sommes pas n'importe quel pays d'Europe. Nous sommes un des pays leaders d'Europe. Pourquoi ce que je dis est entendu?", dit-il.
21h23: Parlons des comptes de l'assurance maladie qui n'arrête pas d'augmenter. Ne faut-il pas que les services publics reste dans la rigueur vu la période?
"L'hôpital a des obligations de service public", dit-il. Il faut revenir sur la tarification de la médecine de ville. "Il faut une meilleur organisation territoriale, entre ce qui relève de la médecine de ville et de l'hôpital", ajoute-t-il. "Des décisions douloureuses? Pourquoi seraient-elles bienvenues? On peut mieux rationnaliser les dépenses", explique-t-il. "Sur le soin lui même il faut apporter une garantie d'excellence", insiste-t-il.
21h19: Question sur la hausse du chômage.
"Le candidat sortant avait dit qu'il serait jugé sur le taux de chômage, il le sera", dit Hollande. Faut-il contraindre des chômeurs de prendre des offres non pourvues, demande-t-on? "Je ne laisserai pas dire qu'il y a du vrai travail et du faux chômage", répond Hollande, expliquant qu'il y a déjà des mécanismes qui empêchent de refuser des offres d'emploi. Il dit vouloir relancer le bâtiment, grâce à la hausse du plafond du livret A. Il parle aussi du contrat de génération, "la plus belle idée qui soit sortie de la campagne".
21h14: C'est l'instant graphique de François Lenglet. On parle coût du travail, où on voit qu'il n'y a qu'en Belgique, dans les pays limitrophes, où le coût du travail est moins élevé.
"Qui était au pouvoir dans les dix dernières années", demande Hollande. "La droite". "En 10 ans, le coût du travail a augmenté de 40%", résume Hollande. On parle balance commerciale, très déficitaire. "Ce que je propose, c'est de faire un effort de compétitivité par la recherche, l'innovation", avec le crédit impôt recherche. "Sur la compétitivité, "nous devons changer le mode de financement de la protection sociale", explique-t-il.
21h13: "L'Etat devra être exemplaire. J'ai dis que la rémunération du président, des ministres, sera diminué de 30%", c'est symbolique, dit-il. "De très grandes fortunes américaines ont fait des pétitions pour payer plus d'impôts", explique-t-il.
21h09: Maintenant François Lenglet, qui lui parle... football.
A priori, on va parler de la taxation des 75%. L'étude citée montre que plus l'impôt est élevé, moins les performances sportives en foot sont bonnes. Lenglet lui dit qu'il risque de faire partir l'élite.
"Vous êtes obligés de trouver des économistes pour arriver à ce résultat", demande Hollande, rétorquant que dans ce cas, il ne faut pas d'impôt. "C'est normal dans une période de crise d'être patriote", répond-il, citant le cas des patrons du Cac 40. "Pour les joueurs de football et les artistes, il y a déjà des migrations. Ces joueurs peuvent lisser leur revenu. Mais je leur dis: "vous nous donnez des spectacles formidables mais vous vous rendez compte de la situation du pays", répond-il. "Vous trouvez que le Luxembourg est un pays refuge pour le football? Et la Belgique?", rétorque-t-il.
21h07: Par rapport au cannabis, est-il ferme?
"Le cannabis doit rester un interdit. La pénalisation doit rester nécessaire", répond-il, alors qu'il a déjà clairement répondu à cette question. "Tout message envoyé en ce moment serait regardé comme un signal de faiblesse".
21h06: Il veut être un président normal et prendre le train. N'est-ce pas démagogique?
"C'est écologique. La sécurité est nécessaire. Mais un peu de modestie fait du bien. Un peu d'économie de moyen fait du mieux", dit-il, expliquant qu'il mettra à plat tous les éléments de sécurité. "Il n'y a qu'en France qu'il y a tout cet ensemble de protocoles et de règles", dit-il.
21h05: Hollande souhaite que la grand débat permette "d'aller au fond des choses". 'Je souhaite que ce soit un débat digne", dit-il, car le futur président en sortira. "Je ne me laisserai pas trainer au pugilat", dit-il.
21h02: Hamon dit qu'une grande partie des électeurs FN est xénophobe. Et lui?
"Qu'une partie des électeurs n'aient pas des sentiments d'amitié et d'amour c'est possible. Mais vais-je moi même utiliser cette rhétorique. je ne suis pas dans uen course folle, qui conduit les électeurs qui doutent à aller" encore plus vers le FN.
"Le FN est autoriser à se présenter. Est-ce que son fonctionnement est démocratique", il ne sait pas. Mais "c'est un parti qui conteste certaines valeurs de la République".
21h00: Question maintenant sur les électeurs du FN, et le fait que lui comme Sarkozy cherchent à les convaincre.
"je parle aux Français. Tous mes compatriotes ont un message à livrer. Je peux le déplorer mais je dois m'adresser à ceux qui doivent faire un choix. C'est sur les arguments que la différence se fait. Je n'ai pas besoin de parler comme le FN. Si je dis que la priorité c'est l'emploi. Je leur parle, bien sûr, heureusement. Si je ne le faisais pas, je ne serais pas candidat à la présidentielle. Je m'adresse à tous et que sur mes valeurs et mes principes", il y ait adhésion.
20h58: Nathalie Saint-Criq arrive. On passe des images du rassemblement de Laon, où il annonce "je sens qu'on va gagner l'élection présidentielle".
"Je pense que toutes les conditions sont réunies pour gagner. Le mouvement est en notre faveur" même si l'élection n'est pas joué. "Il ne s'agit pas d'impression, il y a des faits. Le président sortant est second, une première fois dans l'histoire. Je sens quelque chose qui se passe", dit-il
20h58: On continue sur le débat. "Je ne suis pas commentateur de la vie politique", se défend Hollande, jugeant avoir une "différence de conception" avec pujadas.
20h55: Il est interrogé sur sa "tendance à l'esquive". Exemple sur la question: y-a-t-il trop d'étrangers en France, question qui lui a été posée sur le JT de France 2 et à laquelle Hollande n'a en effet jamais répondu.
"Il y a trop d'étrangers, ça veut dire qu'il faut expulser ceux qui sont là sur le territoire!", s'agace Hollande. "Vous avez ma réponse". Pujadas insiste. "C'est moi qui vais vous piquer. Je n'expulserai pas des étrangers en situations légale". "C'est de la politique", rétorque Pujadas. "C'est du droit", répond Hollande. "Il y a trop d'étrangers, qu'est-ce que je fais? Les étrangers en situation irrégulières seront reconduits à la frontière, je ne peux pas être plus clair", répond Hollande.
20h54: Faut-il aller jusqu'à la présomption de légitime défense? Hollande rappelle que c'est Marine Le Pen qui a proposé cela, repris par Nicolas Sarkozy. Ce n'est pas ce que les organisations syndicales demandent, dit-il.
20h51: Question d'actualité sur la manifestation de policiers. Est-ce choquant, en tout cas c'est illégal?
"On peut porter ce jugement. Mais il faut connaître la situation que vivent les policiers", dit-il, précisant qu'il a reçu les syndicats cet après-midi. Il parle du travail "dur" des policiers, avec la baisse des effectifs. "je suis pour que la justice soit indépendante" et ajoute-t-il, "le policier doit pouvoir continuer à travailler" en vertu "de la présomption d'innocence". Il faut le maintien du salaire aussi.
20h50: Première question sur le débat et son refus de vouloir plusieurs débats. Redoute-t-il la confrontation? "Vous organisez un débat. je ne voulais pas vous faire concurrence. Les Français ont toujours eu un grand débat. Je ne vais pas changer toutes les règles. Celui qui demande plusieurs débats n'est en général pas celui qui est dans la meiileure des positions", dit-il.
20h49: François Hollande se dit "confiant", la "gauche a fait un résultat" meilleur qu'espéré. "Rien n'est joué tant que le peuple n'a pas parlé. J'ai trois devoir: redresser la France, mettre de la justice là où elle a manqué, rassembler les Français sur une grande cause: la jeunesse".
A plus tard,