Qu'en pensez vous ?Tous sur le même pied d’égalité. C’est désormais la règle qui prévaut pour les dix candidats, quel que soit leur poids électoral : la campagne officielle a commencé ce matin et va durer jusqu’au samedi 21 avril à minuit, veille du premier tour de l’élection. Une période particulière : durant cette phase, toutes les opérations de propagande qui précèdent le scrutin sont soumises aux règles très strictes fixées par le Code électoral.
Objectif : créer les conditions de l’égalité parfaite entre candidats avant que les quelque 45 millions d’électeurs se rendent aux urnes pour choisir leur président. Un chiffre en très légère hausse par rapport à 2007. Cette fois, en effet, l’afflux de nouveaux inscrits (notamment les jeunes) a été moins important que lors du dernier scrutin, où l’affiche Royal-Sarkozy avait suscité l’engouement des électeurs.
Qu’est-ce que cela change?
Dans les rues, à la télé, la radio ou dans les boîtes aux lettres… difficile d’échapper à l’échéance prévue dans treize jours. La dernière ligne droite est hautement codifiée. Dès ce matin, les panneaux mis en place par les mairies pourront être recouverts. Chaque candidat a droit à deux affiches électorales, qui doivent être les mêmes dans tout le pays, et dont les dimensions sont imposées… au millimètre près! Interdiction d’utiliser un fond blanc (réservé à l’administration) ou de combiner les trois couleurs du drapeau français.
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Egalité du temps de parole
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) veille au grain, avec ses dix-sept observateurs. Depuis le 20 mars, télés et radios doivent se conformer au principe « d’égalité des temps de parole et des temps d’antenne dans des conditions de programmation comparables ». Un véritable casse-tête pour les chaînes de télévision. « C’est un moment très important pour nous », explique le bras droit de Nathalie Arthaud. Désormais plus médiatisée, la candidate de Lutte ouvrière commence à être reconnue dans la rue. Mercredi, sur France 2, cinq candidats seront reçus dans l’émission « Des paroles et des actes ». Le lendemain, ce sera au tour des cinq autres. Mais aucun échange direct n’est prévu entre les concurrents. Le débat entre candidats, ce sera pour le second tour. Nicolas Sarkozy a même indiqué hier qu’il était prêt à « débattre deux fois ».
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A plus tard,