Qu'en pensez vous ?La quête des parrainages close, la lutte pour la présidence s'engage officiellement en France où le duel qui s'aiguise entre Nicolas Sarkozy, le président sortant, et son adversaire socialiste, François Hollande, n'épuise pas pour autant tous les scénarios d'un scrutin ouvert.
Les prétendants avaient jusqu'à 18h00 ce vendredi pour déposer au Conseil constitutionnel les parrainages d'élus nécessaires à leur candidature - 500, au moins, étaient requis.
Sauf coup de théâtre, dix candidats seront en lice, comme en 1981. Ils étaient 12 à concourir en 2007, 16 en 2002. La liste officielle pour 2012 sera rendue publique lundi à 17h30.
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a renoncé dès jeudi soir. La candidate écologiste Corinne Lepage, à la recherche de 40 signatures, n'était pas en mesure en début de soirée de préciser si elle disposait du nombre de sésames suffisant.
Deux défections qui, même minimes en termes d'intentions de vote, pourraient apporter un volant de suffrages - autour de 2% - à Nicolas Sarkozy.
A 37 jours du premier tour, le rose qui dominait le paysage électoral s'estompe en effet sous une poussée bleue-UMP qui redonne espoir aux partisans du président sortant, jusqu'ici circonspects sur les chances de réélection de leur "champion".
Après des mois de domination dans les intentions de vote, François Hollande est désormais devancé par Nicolas Sarkozy dans plusieurs sondages pour le premier tour, un "croisement de courbes" qui, malgré un second tour indifféremment acquis au candidat socialiste, relance les spéculations.
"LA PEUR EST EN TRAIN DE CHANGER DE CAMP"
"Selon un sondage TNS Sofres-Mediaprism pour i-télé diffusé vendredi, 43% des Français considèrent que le chef de l'Etat est en train de gagner des points dans la campagne (une hausse de 15 points par rapport à la semaine dernière), tandis que 28% (-11 points) portent le même jugement sur François Hollande.
Une embellie due notamment au retentissement du meeting de Villepinte (Seine-Saint-Denis) du 11 mars au cours duquel Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il exigerait de ses partenaires européens une révision des accords de Schengen sur la circulation des personnes dans l'UE et la mise en oeuvre de la préférence communautaire pour les marchés publics.
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Le candidat du Front de gauche, dont les propositions sur la taxation des hauts revenus et l'exil fiscal ont inspiré François Hollande et Nicolas Sarkozy, salue une "mélenchonisation" de la campagne, selon lui désertée par les vrais enjeux en cette période crise aiguë.
Avec la percée du tribun à l'écharpe rouge, qui vise les 15%, renaît pour certains à gauche la crainte d'un éparpillement des suffrages, fatal à Lionel Jospin le 21 avril 2002.
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Derrière elle, le candidat centriste François Bayrou ne parvient pas à sortir du "faux-plat" des sondages (entre 12% et 15%) alors qu'il culminait à pareille époque en 2007 autour du score de 19% qu'il obtiendra finalement.
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L'optimisme a disparu du vocabulaire des écologistes qui s'interrogent sur la pérennité de leur accord de mandature avec le Parti socialiste tant leur candidate, Eva Joly, fléchit dans les sondages (autour de 2%) et dans le coeur des militants.
Les candidats bénéficieront d'une égalité de temps de parole à compter du 20 mars jusqu'au 9 avril, date d'ouverture de la campagne officielle. http://fr.news.yahoo.com/un-nouveau-d%C ... 13304.html
A plus tard,