Tout à fait. De façon générale, le discours "tous nuls" ou "tous pourris" relève d'une forme de paresse intellectuelle et évite d'avoir à réfléchir sur les débats de fond.Eden a écrit :+1johanono a écrit :C'est l'Arlésienne, cette histoire de vote blanc. A chaque présidentielle, on en parle. Finalement, cette mesure ne voit jamais le jour, et c'est bien ainsi, car elle n'est qu'un exutoire à tous les populismes et à toutes les démagogies.
Et puis le vote blanc c'est la solution de facilité, ça évite de lire les programmes et de réfléchir. C'est tellement plus simple de dire "ils sont tous nuls".
Vote blanc pour 2012 ?
Les résultats sont toujours basés sur le nombre de votants et non sur le nombre de Français. Si les Français commençaient déjà par aller voter, ce serait, selon moi, une bonne chose.marco a écrit :pour moi ,il ne s'agit pas de rejeter la classe politique ,car soyons francs nous sommes bien contents de ne pas nous occuper des problèmes et de râler en permanence,mais simplement de faire toucher du doigt a l’élu que ce n'est pas avec 55% de la population qu'il a été élu mais 20%,voire25% seulement.Lucas a écrit : Moi j'ai des doutes quant aux votes blanc, ok ça permet de rejeter la classe politique, mais si demain on met en place ce vote blanc, il sera donc comptabilisé comme un candidat à part entière, mais tous ne votent pas blanc pour la même raison (aucun candidat qui plait, ras le bol, rejet...), donc si ça dépasse 50% des voix on fait comment ?
- wesker
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Le vote blanc est bien l'expression d'une non adhésion aux projets qui sont présentés aux français. A ce titre, il devrait être reconnu au lieu d'être comptabilisé dans les suffrages inscrits et donc de servir de caution à celui qui remporte l"élection.
La non prise en compte de ce vote conduit certains à s'abstenir, alors que sur un plan intellectuel, le vote blanc devrait avoir plus d'importance que l'abstention. Celui qui vote blanc s'est déplacé pour dire qu'aucun projet ne correspondait à ses attentes.
La non prise en compte de ce vote conduit certains à s'abstenir, alors que sur un plan intellectuel, le vote blanc devrait avoir plus d'importance que l'abstention. Celui qui vote blanc s'est déplacé pour dire qu'aucun projet ne correspondait à ses attentes.
- wesker
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Certesn Adeline, mais sur un plan intellectuel, il est incongru de prôner le vote obligatoire si on ne comptabilise pas, à leur juste valeur les votes blancs.
Je ne crois pas, actuellement qu'une réforme du code électoral soit indispensable et efficace, car ce qui éloigne les français de la politique ce sont le comportement ces gestionnaires qui s'octroient de gros salaires et fuient leurs responsabilités en temps de crise.
Je ne crois pas, actuellement qu'une réforme du code électoral soit indispensable et efficace, car ce qui éloigne les français de la politique ce sont le comportement ces gestionnaires qui s'octroient de gros salaires et fuient leurs responsabilités en temps de crise.
Je serais d'accord avec toi, Wesker, si le vote était obligatoire, mais ce n'est du tout le cas...
Sinon, pour ce qui est des raisons pour lesquelles les Français sont souvent éloignés de la politique, c'est aussi parce que nos politiciens sont avant tout des commerciaux, vantant avec vigueur leurs produits, mais dont les résultats sont loin d'être probants. De plus, notons également que la politique ne se veut pas à portée de tous. Nombreux discours ne sont pas compris. Si on ajoute à ça le discourt économique auquel le français lambda ne comprend rien, avouons que la distance, voire le rejet me semble assez logique.
Sinon, pour ce qui est des raisons pour lesquelles les Français sont souvent éloignés de la politique, c'est aussi parce que nos politiciens sont avant tout des commerciaux, vantant avec vigueur leurs produits, mais dont les résultats sont loin d'être probants. De plus, notons également que la politique ne se veut pas à portée de tous. Nombreux discours ne sont pas compris. Si on ajoute à ça le discourt économique auquel le français lambda ne comprend rien, avouons que la distance, voire le rejet me semble assez logique.
- wesker
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Entièrement d'accords.
La crise économique, puis celle financière et enfin celle de l'endettement révèle l'impuissance des politiques à primer sur les considérations de l'économies et de la finance. Tributaire des agences de notations qui rasurent ou inquiètent les marchés, on se rend compte à quel point les politiques subissent et suivent des recommandations court termiste alors que la politique et ses impacts se produisent généralement sur un période de moyen long terme.
Aujourd'hui la France paye les cadeaux fiscaux fait aux plus riches en début de mandat et souffrent de déficits et de tensions sur sa dette que l'injection de liquidités en Grèce aggrave.
La crise économique, puis celle financière et enfin celle de l'endettement révèle l'impuissance des politiques à primer sur les considérations de l'économies et de la finance. Tributaire des agences de notations qui rasurent ou inquiètent les marchés, on se rend compte à quel point les politiques subissent et suivent des recommandations court termiste alors que la politique et ses impacts se produisent généralement sur un période de moyen long terme.
Aujourd'hui la France paye les cadeaux fiscaux fait aux plus riches en début de mandat et souffrent de déficits et de tensions sur sa dette que l'injection de liquidités en Grèce aggrave.
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