La chasse aux 500 signatures
- wesker
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La chasse aux signatures permets aux grands partis d'éliminer, réduire la concurrence qui pourrait s'exercer à leur encontre !
C'est d'ailleurs pour cette raison qu'à chaque fois, les dirigeants politiques promettent de réformer ce mécanisme anti démocratique mais rien n'y fait...Le système est trop confortable pour les élites du... système !
C'est d'ailleurs pour cette raison qu'à chaque fois, les dirigeants politiques promettent de réformer ce mécanisme anti démocratique mais rien n'y fait...Le système est trop confortable pour les élites du... système !
- politicien
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Bonjour,
Ces candidats là n'aiment pas être qualifiés de "petits". Toujours est-il que le premier tour de l'élection présidentielle de 2012 est loin de leur être offert. Leur principal obstacle : 500 parrainages d'élus français, qu'ils doivent absolument obtenir pour se présenter aux électeurs. Loin des cylindrées politiques, nombre d'entre eux passent ainsi leur été sur le terrain. LeJDD.fr fait le point.
Maxime Verner, l’autonome
Promesses de parrainages : 102
"Si un petit candidat, c’est un mec qui prend sa bagnole pour faire le tour du pays à la recherche de parrainages, alors oui, j’en suis un!" A 21 ans, le "porte-voix de la jeunesse" comme il se nomme, passe son été sur la route. Son Tour de France, commencé il y a un mois et qui s’achèvera en février, a pris des allures d’échappée solitaire, compte tenu de son refus d’appartenir à un parti politique. Un travail titanesque pour un "été de folie", selon ses termes. Mais il peut compter sur des dons d’amis et de chefs d’entreprise pour financer les déplacements. Pour le reste, "toutes mes économies d’étudiant y passent", précise-t-il. Son objectif était d’avoir 200 parrainages à la fin de sa tournée dans le Sud-Est, le 21 août. "Je serais en dessous", confie-t-il, sans pour autant baisser les bras. "Je ne m’étais pas rendu compte qu’il y avait autant de trajet entre chaque commune!
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LIRE AUSSI. "Une politique publique de la jeunesse dès 2012!"
Gérard Schivardi prépare le terrain
Promesse de parrainage : 0
"Je fais un Tour de France depuis le début de l’année mais ce n’est pas pour les parrainages. C’est contre la réforme territoriale qui met en danger l’avenir de la République". Gérard Schivardi, 12e et dernier des candidats à l’élection présidentielle de 2007 avec 0,34% des voix, est clair. Il n’est pas encore en campagne. Et pour cause, puisqu’il ne pourra être intronisé par sa formation, le Parti ouvrier indépendant, que le 2 octobre. "Commencer à partir de cette date est un risque, mais nous avons fait pire" il y a cinq ans, explique-t-il. Il avait débuté sa campagne en novembre et l’objectif des 500 signatures avait été "largement atteint". Pourtant, le maire de Mailhac (Aude) ne le cache pas : le sujet des parrainages est tout de même abordé, comme lors de ses déplacements en juillet en Ariège, Savoie, dans l’Ain ou encore dans l’Yonne.
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LIRE AUSSI. Schivardi va se lancer
Frédéric Nihous, la force locale
Promesses de parrainages : environ 70
Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT) ne se presse pas. Pas de déplacements de terrain prévu encore pour Frédéric Nihous, actuellement en congés. Mais le parti se dit "serein". Une lettre a été envoyée à une grande partie des maires avant les vacances, principalement aux élus des petites communes. Une initiative qui a eu quelques retours, notamment chez des élus qui n’étaient jamais entrés en contact avec eux, précise l’équipe de campagne. Un second courrier suivra en septembre. "Nous nous y sommes tout de même pris deux mois plus tôt qu’en 2007", assure-t-on dans son entourage, faisant valoir davantage "d’expériences" alors que "le candidat de la ruralité" avait réussi à se qualifier pour le premier tour de la présidentielle. Le conseiller régional d’Aquitaine avait alors obtenu 1,15% des suffrages. Autre avantage du parti : les élus locaux seront ensuite directement mis à contribution pour récupérer les parrainages restants. L’objectif est d’avoir les 500 avant la fin d’année.
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LIRE AUSSI. Nihous, sur le chemin rural de la présidentielle
Jean-Marc Governatori se frotte les mains
Promesses de parrainages : 12
"Eva Joly est autant écologiste que moi je suis évêque". Le candidat de l’Alliance écologiste indépendante a retrouvé le sourire. Lancé dans la bataille de 2012 faute de n’avoir trouvé aucune autre personnalité "plus médiatique", il estime que la désignation de l’ancienne juge lors de la primaire d’Europe Ecologie – Les Verts devant Nicolas Hulot "est un cadeau formidable". "Cela nous ouvre une grande porte", jure Jean-Marc Governatori. Il serait même prêt à laisser sa place à Hulot "au sein de l’Alliance", le jugeant "meilleur candidat". Une hypothèse peu probable qui ne l’empêche pas d’enchaîner les conférences de presse locales depuis qu’il s’est lancé: Nice, Amiens, Chartres, Mulhouse ou encore Cahors vendredi. Une phase préparatoire avant le vrai boulot prévu pour septembre : les 100 comités locaux du parti seront chargés de trouver cinq parrainages par département. Elles complèteront les douze actuelles, "anecdotiques" selon l’homme de 53 ans.
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LIRE AUSSI. Governatori : "Les Verts sont peu utiles"
Patrick Lozès n’aime pas les parrainages
Promesses de parrainages : Inconnues.
Il se passerait bien de cette formalité. "C’est une épreuve compliquée mais pas insurmontable", affirme le fondateur et président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN). "Mais ce système est anti-démocratique", lance-t-il, estimant qu’il effectue en ce moment les "12 travaux d’Hercule". Les autres partis politiques, selon Patrick Lozès, se livrent là à "un concours de beauté absurde et ridicule", cherchant le maximum de signatures qui ferait barrage à ceux qui, comme lui, n’appartient à aucun "establishment". Mais loin de le décourager : "Je suis absolument certain d’être présent au premier tour", annonce-t-il. En allant "chercher les candidatures une à une avec les dents". Impossible cependant de connaître le nombre précis de parrainages reçus.
(...)
LIRE AUSSI. Lozès, "dans la lignée de De Gaulle"
Retrouvez l'intégralité de l'article sur le Jdd.fr => http://www.lejdd.fr/Election-presidenti ... sont-les-p…
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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- Ilikeyourstyle
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- wesker
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Au départ, cette procèdure n'était qu'une formalité administrative afin d'éviter des candidatures fantaisistes, elle est devenu un outil politique servant les intérêts des formations qui se partagent le pouvoir.
Pour faciliter l'obtention de parrainages, il faut faire allégeance aux formations UMPS, ce qui est anti démocratique et freine le pluralisme politique. A chaque échéance présidentielle, une réforme de cette procèdure est mise en débat mais jamais voté. C'est simple pourtant les élus devant ensuite subir des pressions de la part des appareils politiques devraient pouvoir bénéficier de l'anonymat du parrainage compte tenu que cet acte n'est pas un acte de soutien politique.
Et si techniquement, cela s'avère compliqué, et bien il y a toujours la possibilité de faire appel aux citoyens qui pourraient reconnaître à telle ou telle organisation la possibilité de présenter son candidat. Pendant que les formations politiques recherchent les parrainages et perdent du temps, usent leurs militants, les partis du système eux travaillent à leur campagne, c'est donc une concurrence inéquitable et déloyale que cette procèdure fait courir aux partis.
Concernant les élus locaux, être en permanence sollicité n'est pas non plus très agréable !
Pour faciliter l'obtention de parrainages, il faut faire allégeance aux formations UMPS, ce qui est anti démocratique et freine le pluralisme politique. A chaque échéance présidentielle, une réforme de cette procèdure est mise en débat mais jamais voté. C'est simple pourtant les élus devant ensuite subir des pressions de la part des appareils politiques devraient pouvoir bénéficier de l'anonymat du parrainage compte tenu que cet acte n'est pas un acte de soutien politique.
Et si techniquement, cela s'avère compliqué, et bien il y a toujours la possibilité de faire appel aux citoyens qui pourraient reconnaître à telle ou telle organisation la possibilité de présenter son candidat. Pendant que les formations politiques recherchent les parrainages et perdent du temps, usent leurs militants, les partis du système eux travaillent à leur campagne, c'est donc une concurrence inéquitable et déloyale que cette procèdure fait courir aux partis.
Concernant les élus locaux, être en permanence sollicité n'est pas non plus très agréable !
Ce qui explique que le sénat soit plein d'ex pécores somnolents et ventripotents et qui votent à droite parce qu'ils ont perdu l'usage de leur bras gauche a force de ne plus s'en servi depuis la WW2.
Le Laboratoire Servier devrait développer un médicament anti ronflette et tester cela en masse au sénat. Peut être ainsi, pourraient t'ils se refaire une santé ... icon_cheesygrin
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Re: La chasse aux 500 signatures
Bonjour,
A quelques mois d’une élection présidentielle, on observe un rituel immuable : certains candidats fanfaronnent pendant que d’autres se désespèrent. Difficile d’aborder sereinement le laborieux recueil des 500 parrainages d’élus, indispensables pour prétendre à l’Elysée. Cette présélection des aspirants à la magistrature suprême a été instaurée par Charles de Gaulle en 1962, afin de limiter le nombre de candidatures et d’éviter les démarches fantaisistes.
(...)
« De nombreux élus souhaitent nous apporter leur soutien dans l’anonymat, mais les parrainages continuent à être rendus publics, peste Dominique Martin, responsable des parrainages au Front national. Nous rencontrons donc les mêmes difficultés qu’en 2007. » Souvent qualifié in extremis à l’aube de l’élection, le parti représenté par Marine Le Pen dénonce une entrave à la démocratie. « Nous sommes crédités de 20 % des intentions de vote dans les sondages, c’est hallucinant qu’il faille déployer autant d’énergie pour recueillir les signatures, s’indigne Dominique Martin. Qu’un farfelu galère, c’est logique, mais pas le candidat placé en troisième position ! »
"Un travail harassant"
La présidente du parti chrétien-démocrate, Christine Boutin, admet elle aussi que la chasse aux signatures est « plus difficile » que prévu cette année. L’ex-ministre du Logement en a tout de même récolté 300. « Il y a une crise de l’engagement, explique-t-elle. Les gens ne savent plus où ils en sont, et quelques-uns ont peur d’un 21 avril à l’envers, au détriment, cette fois, de la droite. » Forte des 700 parrainages obtenus en 2002, Christine Boutin se dit néanmoins confiante. « C’est plus compliqué qu’en 2007 », constate également Frédéric Nihous, le président de Chasse, pêche, nature, traditions (CPNT).
(...)
Une morosité qui contraste avec l’enthousiasme d’autres responsables de campagne. Tout en refusant de communiquer des chiffres, le porte-parole de Jean-Pierre Chevènement se déclare « très optimiste ». « Nous avons déjà un nombre conséquent de promesses de signatures, assure Pierre Dubreuil. Nous sommes dans le bon rythme et le bon calendrier. Je suis même parfois surpris que ça fonctionne aussi bien ! »
Moins de candidats à gauche
Le camp de Philippe Poutou, candidat du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), se félicite aussi. « On se rapproche des 250 signatures. Le remplacement d’Olivier Besancenot ne pèse absolument pas », certifie Thibault Blondin, en charge du dossier au NPA. (...)
Enfin, loin de ces calculs électoraux, plusieurs candidats considèrent la pêche aux parrainages comme une simple formalité. En particulier au centre. « Nous commencerons à collecter les signatures début décembre, quand François Bayrou sera officiellement candidat », indique Jean-François Martins, directeur de la communication du Modem. « Nous ne sommes absolument pas inquiets car nous disposons d’un important tissu d’élus locaux, qui nous avait permis de collecter 2.000 signatures en 2007. » Le staff du centriste Hervé Morin n’est pas pressé non plus.
(...) Retrouvez l'intégralité de cet article sur France Soir.fr
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Re:
Il paraît que la moyenne d'âge au sénat est plus jeune qu'à l'assemblée.lancelot a écrit :Ce qui explique que le sénat soit plein d'ex pécores somnolents et ventripotents et qui votent à droite parce qu'ils ont perdu l'usage de leur bras gauche a force de ne plus s'en servi depuis la WW2.
Le Laboratoire Servier devrait développer un médicament anti ronflette et tester cela en masse au sénat. Peut être ainsi, pourraient t'ils se refaire une santé ... icon_cheesygrin
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois
André Maurois
Re: La chasse aux 500 signatures
<< Qu'en pensez vous ? >>
Cette règle des 500 signatures est une honte pour notre démocratie !
Il ne revient à personne de préjuger du sérieux d'une candidature. En tous cas pas à des élus qui, la plupart du temps, ne connaissent rien de la personnalité du candidat.
Pour éviter la multiplication des candidatures fantaisistes (mais qu'est-ce qu'un candidature fantaisiste ?), de multiples moyens sont possibles. Je pense, par exemple, à un passage devant un jury populaire.
Cette règle des 500 signatures est une honte pour notre démocratie !
Il ne revient à personne de préjuger du sérieux d'une candidature. En tous cas pas à des élus qui, la plupart du temps, ne connaissent rien de la personnalité du candidat.
Pour éviter la multiplication des candidatures fantaisistes (mais qu'est-ce qu'un candidature fantaisiste ?), de multiples moyens sont possibles. Je pense, par exemple, à un passage devant un jury populaire.
- Narbonne
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Re: La chasse aux 500 signatures
L'age moyen des senateurs est de 65 ans et pour les deputés 55
l’âge moyen du représentant politique ou syndical est passé de 45 ans en 1982 à 59 ans en 2000.
l’âge moyen du représentant politique ou syndical est passé de 45 ans en 1982 à 59 ans en 2000.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
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