Qu'en pensez vous ?Dominique de Villepin, Hervé Morin, Olivier Besancenot, Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen... tous pensent aux 500 signatures nécessaires pour être candidat. Pour les grands partis comme l'UMP et le PS l'exercice est facile, mais pour les petits partis, il faut se retrousser les manches. Alors pour collecter des promesses de signatures, les équipes sont déjà sur le terrain. Pourtant, le document officiel de parrainage qui émane du Conseil Constitutionnel ne sera disponible que fin janvier 2012. "Que 448 signatures" Pour obtenir les 500 signatures, les candidats ont deux façons de procéder. Parfois, ils prennent eux-mêmes leur téléphone pour convaincre les élus. Il s’agit en général de ceux qui redoutent de ne pas récolter les 500 signatures. Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan en garde d’ailleurs un souvenir cuisant puisqu’en 2007, il n’avait recueilli que 448 signatures. Le député de l’Essonne a retenu la leçon et s’y est pris en avance : il a commencé sa collecte il y a déjà deux mois.
Marine Le Pen a elle aussi été marquée par l’épisode des fameuses signatures. En 1981, son père n'avait pas pu se présenter à l'élection présidentielle faute de signature. Au lendemain des dernières cantonales, la présidente du FN a installé une cellule parrainage ; les conseillers régionaux sont à la manœuvre.
A l’inverse, il y a les candidats qui sont très sûrs d’eux, comme Dominique de Villepin, et qui laissent leurs équipes travailler. Des proches de l’ancien Premier ministre affirment qu’il ne vise pas les 500 signatures mais au moins… 3 000. Dominique de Villepin ne veut pas donner l'impression d'obtenir ric-rac un sésame pour se présenter en 2012. Ils se battent pour les maires Une petite guerre de tranchées entre les partis se joue donc au niveau local. Certains députés UMP ont laissé entendre qu'ils ne feraient pas de cadeaux aux maires de leur circonscription s'ils donnaient leur signature à Dominique de Villepin. La chasse est évidemment rude car quand un maire donne sa signature, il la donne de façon définitive et pour une seule personne. De plus, certains maires rechignent à signer car la liste des soutiens devient ensuite publique. Mais il y a d'autres parrains à courtiser : les députés, les sénateurs, les conseillers généraux et régionaux... Cependant, les chouchous des petits candidats restent les maires des petites communes car ils ne prêtent pas forcement allégeance aux grands partis. Par exemple en 2007, les militants du NPA d'Olivier Besancenot sont allés taper à la porte de 12 000 mairies de commune pour obtenir les 500 signatures.
Cette collecte, au départ, était faite pour dissuader les candidatures fantaisistes. Mais ils sont déjà plus de 15 sur la ligne de départ et ce n'est pas cet énorme boulot qui les arrête ! Rmc.fr
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