«Le socialisme est une doctrine morte»

[Ramdams]

Pourquoi ?

Les entreprises du CAC 40 sont le plus souvent dirigées par des hauts-fonctionnaires énarques, qui ont travaillé dans les ministères clés (Bercy notamment) et qui ont obtenu des largesses de la part du ministre en place. Ils sont par ailleurs tous récipiendaires de la Légion d'honneur.

Par exemple, le président d'honneur de Sanofi vice-préside le Conseil national de l’industrie le préside l'un des comités du Fonds stratégique d'investissement, l'Association nationale de la recherche et de la technologie, l'Agence nationale de la recherche, qui sont tous des émanations étatiques contrôlées par l'Etat. Le PDG de Sanofi, Serge Weinberg, ex-préfet (haut-fonctionnaire) qui bénéficie de son statut d'ex-directeur de campagne de Fabius dans les années 1980, a joué aux chaises musicales : F3, Havas, banques Pallas, Accor... puis Sanofi.

On ne verra jamais Xavier Niel recevoir la Légion d'honneur, et encore moins participer à l'un de ces comités Théodule. Au contraire, l'Etat s'est démené - sans y parvenir - à maintenir un marché à trois et à une entente évidente sur les prix. Montebourg s'est notamment illustré dans ce cirque.

Ça, c'est le capitalisme : obtenir des largesses du gouvernement pour consolider les empires financiers. Le socialisme procéderait de la même manière, c'est-à-dire en plaçant les copains à la tête de secteurs stratégiques.

[omega95]

"A 20 ans si tu n'es pas socialiste, c'est que tu n'as pas de coeur, à 30 ans si tu l'es toujours c'est que tu n'as pas de cerveau..."

Le socialisme à la française doit avoir fêté ses 30 ans....

[Nombrilist]

Pourquoi ?

Les entreprises du CAC 40 sont le plus souvent dirigées par des hauts-fonctionnaires énarques, qui ont travaillé dans les ministères clés (Bercy notamment) et qui ont obtenu des largesses de la part du ministre en place. Ils sont par ailleurs tous récipiendaires de la Légion d'honneur.

Par exemple, le président d'honneur de Sanofi vice-préside le Conseil national de l’industrie le préside l'un des comités du Fonds stratégique d'investissement, l'Association nationale de la recherche et de la technologie, l'Agence nationale de la recherche, qui sont tous des émanations étatiques contrôlées par l'Etat. Le PDG de Sanofi, Serge Weinberg, ex-préfet (haut-fonctionnaire) qui bénéficie de son statut d'ex-directeur de campagne de Fabius dans les années 1980, a joué aux chaises musicales : F3, Havas, banques Pallas, Accor... puis Sanofi.

On ne verra jamais Xavier Niel recevoir la Légion d'honneur, et encore moins participer à l'un de ces comités Théodule. Au contraire, l'Etat s'est démené - sans y parvenir - à maintenir un marché à trois et à une entente évidente sur les prix. Montebourg s'est notamment illustré dans ce cirque.

Ça, c'est le capitalisme : obtenir des largesses du gouvernement pour consolider les empires financiers. Le socialisme procéderait de la même manière, c'est-à-dire en plaçant les copains à la tête de secteurs stratégiques.

Sans juger du contenu, cela ne constitue pas une démonstration que le capitalisme ne peut s'épanouir qu'avec l'appui de l'Etat. Mon sentiment est que si l'Etat disparaît, alors le capitalisme deviendra encore plus puissant. Le problème se situe plutôt dans notre modèle de "démocratie" je pense.

[Ramdams]

Un oligopole capitaliste ou un monopole ne peuvent se construire qu'avec l'appui de l'Etat. Le rôle de l'Etat que je conçois, en économie, est de s'assurer tant que possible que cela n'arrive pas.

Pourquoi je conteste autant le socialisme ? Parce que c'est donner trop de pouvoirs à l'oligarchie gouvernementale, qui peut - avec de l'argent public - s'adonner au clientélisme, au copinage... Le socialisme municipal en est l'expression locale et il a fait bien des désastres.

[Jeff Van Planet]

[... ]Mon sentiment est que si l'Etat disparaît, [..]

Entre "état qui disparaît" et remettre cette chose à sa place (comprendre en dessous du peuple) il y a une sacré marge de manœuvre, tu ne crois pas?

[Nombrilist]

[... ]Mon sentiment est que si l'Etat disparaît, [..]

Entre "état qui disparaît" et remettre cette chose à sa place (comprendre en dessous du peuple) il y a une sacré marge de manœuvre, tu ne crois pas?

Oui, c'est pour cela que je dis qu'il faut plutôt remettre en cause notre modèle de démocratie.

"Pourquoi je conteste autant le socialisme ? Parce que c'est donner trop de pouvoirs à l'oligarchie gouvernementale, qui peut - avec de l'argent public - s'adonner au clientélisme, au copinage... Le socialisme municipal en est l'expression locale et il a fait bien des désastres."

Mais la droite fait pareil. Ce sont des socialistes eux aussi ?

[Ramdams]

Sur le fond, oui. Ce sont des corporatistes, des socialistes de droite.

[Nombrilist]

A ce tarif-là, le monde entier est socialiste.

[omega95]

Quand on utilise l'argent public à des fins privé , c'est du socialisme...
Alors, oui, une grande partie du monde est socialiste !!!

[Ramdams]

Le socialisme suppose des élus intègres et honnêtes. C'est un sacré pré-requis.

C'est pourquoi je me retrouve davantage dans la vision libérale : moins d'élus, un désengagement de l'Etat. De cette manière, si des personnes malhonnête prennent le pouvoir, leur pouvoir de nuisance sera réduit. Dans un Etat socialiste, par contre, les conséquences sont collatérales... On a bien vu ce que cela a donné, les exemples sont nombreux.

Les deux questions qu'il faut se poser avant chaque élection est la suivante : "Quels outils donne-t-on ? À qui ?".

[wesker]

Ramdams...On peut se montrer critique envers le socialisme, qui est une idéologie, une doctrine politique permettant de distinguer les familles politiques entres elles. Mais il ne faut pas, non plus tout confondre, tout mélanger.

Actuellement, le parti majoritaire, qui est en soutien à la politique du Président de la République est bien le parti socialiste, pourtant il prélève 41 milliards d'euros sur les citoyens pour prendre en charge le financement d'une partie des cotisations que les entreprises prétendent ne plus pouvoir honorer dans le contexte de concurrence déloyale.
Tu critiques le protectionnisme, mais je me permets, d'attirer ton attention sur le fait que si tu ne le pratiques pas, pendant que tes partenaires n'hésitent pas, tu fais subir, aussi à tes entreprises une concurrence à laquelle elles ne peuvent faire face.

Oui le rétablissement de la compétitivité de notre économie est un enjeu essentiel du rétablissement de la croissance, de la reprise des investissements et des créations d'emplois dont notre pays a besoin, mais je ne crois pas qu'elle puisse et doive se faire en opposition avec les droits des salariés. Ces derniers droits ayant vocation à évoluer, à prendre de nouvelles formes afin de ne plus avoir une incidence aussi significative sur certaines activités, néanmoins, les dirigeants des boites devront, aussi envisager de nouvelles pratiques, plus saines.

[Baltorupec]

Le socialisme suppose des élus intègres et honnêtes. C'est un sacré pré-requis.

C'est pourquoi je me retrouve davantage dans la vision libérale : moins d'élus, un désengagement de l'Etat. De cette manière, si des personnes malhonnête prennent le pouvoir, leur pouvoir de nuisance sera réduit. Dans un Etat socialiste, par contre, les conséquences sont collatérales... On a bien vu ce que cela a donné, les exemples sont nombreux.

Les deux questions qu'il faut se poser avant chaque élection est la suivante : "Quels outils donne-t-on ? À qui ?".

Pour moi tu parts dans un fantasme : l'état n'auras jamais un rôle neutre.

[johanono]

Certains ici ont une vision très extensive du socialisme : pour eux, il y a socialisme dès lors que l'Etat intervient ne serait-ce qu'un peu dans l'économie.

[omega95]

Il y a socialisme dès lors que l'Etat sort de son rôle de gestionnaire des fonctions régaliennes.
Actuellement, notre Etat non seulement s'occupe de ce qui ne le regarde pas, mais en plus n'est même pas capable de gérer correctement les fonctions de base qui lui sont dévolues... Quand l'Etat saura se moucher tout seul, il pourra s'occuper du nez des autres, pas avant !

[Ramdams]

Le socialisme suppose des élus intègres et honnêtes. C'est un sacré pré-requis.

C'est pourquoi je me retrouve davantage dans la vision libérale : moins d'élus, un désengagement de l'Etat. De cette manière, si des personnes malhonnête prennent le pouvoir, leur pouvoir de nuisance sera réduit. Dans un Etat socialiste, par contre, les conséquences sont collatérales... On a bien vu ce que cela a donné, les exemples sont nombreux.

Les deux questions qu'il faut se poser avant chaque élection est la suivante : "Quels outils donne-t-on ? À qui ?".

Pour moi tu parts dans un fantasme : l'état n'auras jamais un rôle neutre.

Il ne l'aura jamais mais réduire son champ d'intervention c'est aussi réduire son pouvoir de nuisance.