Le libre-échange est un système économique qui prône la libre circulation des produits et services au sein d'une même zone géographique par la suppression des barrières douanières (droits et taxes) et de tout ce qui peut entraver le commerce.
Le libre-échangisme a été développé par les physiocrates du XVIIIe siècle qui faisaient de l'agriculture la principale source de richesse, comme François Quesnay (1694-1774) et les économistes libéraux du XIXe, qui défendaient la liberté du commerce et de l'entreprise comme David Ricardo (1772-1823) et John Stuart Mill (1806-1873).
Plusieurs types d'accords internationaux ont pour objectif de favoriser le libre-échange:
- accords bilatéraux de réciprocité commerciale entre deux pays,
- création de zones de libre-échange (Exemple : Union Européenne, Mercosur, Alena),
- accords multilatéraux négociés au niveau de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). [/list:u]
Quelques exceptions généralement admises au principe de libre-échange :- les industries stratégiques et nécessaires à la défense du pays,
- les industries naissantes afin de faciliter le transfert de technologies venant de l'extérieur. [/list:u]
L'objection la plus sérieuse au libre-échange est celle de Robert Torrens (1780-1864) qui affirme qu'un pays "important" ou détenant un monopole peut fixer un niveau de droit de douane qui optimise les conditions de l'échange en sa faveur, d'où la nécessité de réciprocité commerciale.
Pour ses partisans, le libre-échange favorise le développement économique général à long terme. Son efficacité est liée à l'utilisation optimale des moyens de production par la spécialisation de chaque nation dans les productions où elle possède un avantage comparatif.
Pour ses adversaires, le libre-échange provoque des coûts d'ajustement aux chocs dus à l'ouverture au marché extérieur (coûts sociaux, chômage, reconversion...). Il génère également des contraintes extérieures sur les politiques économiques nationales, qui deviennent ainsi plus difficiles à conduire dans le cadre de la réduction du chômage.
Qu'en pensez vous ?
A plus tard,