Il n'est pas besoin d'entrer dans la polémique de la démolition contrôlée (sur laquelle je n'ai personnellement pas d'avis prononcé) pour avoir une preuve d'un point de vue de la rationnalité que cette histoire contient de nombreuses balivernes. En clair, la pensée rationnelle indique que cette histoire est truffée de mensonges, mais pourtant des gens s'obstinent à ne pas vouloir le penser ou le voir.
Je crois qu'il y a une dissonance cognitive entre les apparences et ce qu'on peut déduire à propos de la réalité par la rationalité. Pourquoi les dirigeants paraissent si jolis et ont des mots si doux et d'autre part feraient des choses aussi atroces que de laisser un attentat se produire (ce qui est encore la moins pire des hypothèse). Lorsqu'on a une dissonance, on tente de la réduire en changeant les versions en dissonance pour les rendre harmonieuses.
En l'occurence, on peut penser que les politiques ont fait une grosse erreur pour changer la version du "laisser-faire" et la rendre compatible avec la bonne intention présumée des politiciens. Sinon, on peut penser que les apparences de gentillesse des dirigeants est une façade et qu'en réalité les politiques sont calculateurs et cachent ce qu'ils font de répréhensible.
En fait, il y a plusieurs façon de résoudre la dissonance cognitive entre la bienveillance affichée des dirigeants et la réalité de leurs mensonges. Les façons officielles sont de ne rien dire et de rester dans la "compassion", ou de considérer qu'il y a eu des dysfonctionnements non voulus. Bien évidemment, il n'est que trop évident que les mensonges sont avérés, et se sont même poursuivi pour justifier la guerre contre l'Irak (arguments des armes de destruction massive, ce qui est une diabolisation de l'adversaire).
Les dirigeants ne disent pas la vérité aux peuples. Ils mentent ce qui posent la question morale. En réalité, les gens avertis le savent très bien et le justifient en disant que les gens ne sont pas assez intelligent pour comprendre les enjeux et qu'il faut leur fabriquer des illusions nécessaires ou encore mettre une limite technocratique et écarter le peuple des décisions sur le fonctionnement des institutions. Ils affirment que c'est un danger pour tout le monde si les gens prennent part aux décisions.
Les deux mythes du moment sont :
- le terrorisme qui permet de justifier les "mesures antiterroristes" qui sont de l'ingérance dans les pays étrangers et une remise en cause des libertés dans les "démocraties". On surfe là sur la xénophobie.
- le réchauffement climatique causé par le CO2 qui permet de justifier les "mesures environnementales" qui en fait sont une limitation de l'utilisation des hydrocarbures dont les ressources ne sont pas illimitées[/list:u]