J'avoue que je suis partagée. Est ce qu'un traitement médical suffirait à arranger l'accoutumance à l' alcool qui est à mon sens plus un problème lié à un gros souci psychologique ....L'Agence du médicament admet désormais son usage dans le traitement de la dépendance à l'alcool.
Ce n'est pas une vraie autorisation, mais c'est une évolution certaine. Mercredi, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a admis pour la première fois que les médecins pouvaient prescrire désormais le baclofène dans le traitement de l'alcoolisme, mais seulement «au cas par cas». Ce médicament, utilisé habituellement comme décontractant musculaire en neurologie, pourrait réduire l'appétence pour l'alcool.
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Le médicament serait efficace dans 58 % des cas
Le baclofène est commercialisé sous forme de comprimés par le groupe pharmaceutique Novartis sous le nom de Liorésal et comme générique par Sanofi sous le nom de Baclofène Zentiva.
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Lancement d'un essai clinique
«Une meilleure connaissance du profil de sécurité d'emploi du baclofène dans ce cadre est absolument nécessaire et justifie de maintenir une surveillance très active de l'Afssaps et des professionnels de santé», note l'agence, qui rappelle que la prise en charge de l'alcoolodépendance implique une approche globale par des médecins expérimentés dans le suivi de ce type de patients. Selon elle, le recours au baclofène doit être considéré au cas par cas et avec une adaptation de la posologie individuelle afin de garantir dans le temps la dose utile pour chaque patient.
Dans le cadre de l'alcoolodépendance, le baclofène est en effet utilisé à des doses bien plus élevées qu'il ne l'est en neurologie dans la sclérose en plaques ou chez des personnes paraplégiques.
Enfin, la preuve définitive de l'efficacité du baclofène ne sera apportée qu'avec les résultats d'un essai comparant ce médicament avec un placebo. Dans cet objectif, l'Afssaps déclare avoir autorisé en avril 2012 le lancement d'un essai clinique contrôlé, baptisé «Bacloville», chez des patients ayant une consommation d'alcool à haut risque, qui seront suivis pendant au minimum un an.
Il faut absolument une obligation de suivi psychologique parallèlement.
Une addiction ne se soigne pas comme ça. Il faut que le patient veuille arrêter de boire. Il faut que ça vienne de lui et non pas de quelqu'un d'autre.
Combien d' alcolos vont aller d' eux même voir leur docteur pour dire " je suis alcoolique " ..
Et combien de médecins vont savoir suggérer à leurs patients alcoliques de prendre ce traitement ?