Disparition d'un homme admirable

venez parler des sujets de société qui vous concerne ( drogue, alcool, avortement...)
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un artisan
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Disparition d'un homme admirable

Message non lu par un artisan » 08 oct. 2011, 12:24:41

L'abbé Fourquemin s'est éteint hier,il a passé sa vie à aider les miséreux et les SDF, ouvrier pour survivre ,il fut d'une dévotion rarement égalée fondant le foyer du marais.
Les médias n'en parleront pas ,hors région, car l'on parle surtout de ceux qui ne pensent qu'à eux et qui savent se faire connaître.
Né le 3 juin 1924 à La Chapelle-Gauthier (Eure) ; prêtre du diocèse de Bayeux (1949) puis de la Mission de France (1955), prêtre-ouvrier de l’équipe des barrages (1956-1957) ; ouvrier du bâtiment ; président du Comité d’aide aux sans-logis de Caen (Calvados).

Fils d’un ouvrier agricole et d’une journalière, Maurice Fourquemin entra au séminaire de Bayeux (Calvados) en 1944. Il vint achever ses études, en octobre 1946, au séminaire de la Mission de France à Lisieux (Calvados) et fut ordonné prêtre le 11 juin 1949 pour son diocèse d’origine (il sera définitivement rattaché à la Mission de France en 1955).

Nommé dans une équipe de la Mission de France à Mondeville, près de Caen, en juillet 1949, puis à Cormelles-le-Royal en 1951, il devint rapidement un ardent défenseur de la cause des sans-logis et se mit à leur service en coopérant avec des personnes de bonne volonté, extérieures à l’Église (1952). Attiré par la condition de prêtre-ouvrier, il attendait l’autorisation de travailler quand il fut nommé curé de Tonneauville, quartier du chef-lieu, en 1953.

C’est en février 1954, suite au célèbre appel de l’abbé Pierre*, que démarra, autour de Maurice Fourquemin, l’expérience du Comité d’aide aux sans-logis de Caen. Elle naquit d’un besoin général de logements qui regroupait des gens de toutes catégories sociales. Le curé de Tonneauville, avec son vicaire et ami Albert Grimaux qui le rejoignit en 1955, s’engagea dans ce comité disposant de vingt travailleurs catalogués comme des sous-prolétaires marginaux. Ce comité prenait en charge l’aide aux vieux, aux chômeurs, aux sans-logis et aux candidats à la propriété, ainsi que l’action auprès des pouvoirs publics en cas de réquisition ou d’expulsion.

En novembre 1956 et malgré l’obligation romaine faite aux prêtres-ouvriers depuis 1954 de ne pas travailler plus de trois heures par jour, Maurice Fourquemin devint prêtre-ouvrier dans l’équipe des barrages de la Mission de France. À Grandval (Cantal), il accompagna Robert Minvielle*, qui était déjà sur place depuis un an, mais retrouva ses sans-logis quelques mois plus tard. Faisant partie de la quarantaine de prêtres dont le ministère comportait un certain temps de travail, il fut invité avec ses confrères normands Michel Akermann, Ernest Briton et Albert Grimaux, à la session de Bagneux, organisée les 29 et 30 juin 1957 par le secrétariat national de la Mission ouvrière qui se mettait en place
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau

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