Qu'en pensez vous ?Ils ne peuvent s’empêcher de gratter un ticket Cash ou Goal, tenter leur chance à l’Euro Millions ou au Loto, faire leur tiercé quotidien, miser un bol de pièces aux bandits-manchots ou au poker. Ce sont des accros aux jeux de hasard et d’argent. Et ils sont 200 000 en France, soit 0,4% de la population française âgée de plus de 18 ans et 1,3% de la population totale des joueurs en France ayant au moins misé une fois au cours de l’année.
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C’est un homme quadragénaire vraiment pas riche. Trois fois sur quatre (75,5%), le joueur exessif, qui est en «grande difficulté par rapport à sa conduite de jeu», est un homme. Il est âgé en moyenne de 41 ans. Près de la moitié des miseurs «assidus» (47%) dépensent plus de 1500 € par an en jeux de hasard et d’argent. Ils se distinguent par leur précarité financière et leur faible niveau d’études : 57,8% déclarent un revenu mensuel inférieur à 1100 € et plus d’un tiers (36,3%) ne possèdent aucun diplôme.
Il fume et boit plus que les autres. Une addiction en appelle d’autres. L’enquête fait apparaître un «lien fort entre jeu problématique et consommations problématiques de produits psychoactifs». Plus d’un quart (26,3%) des joueurs excessifs ont un risque de dépendance à l’alcool, contre 3,2% pour l’ensemble de la population.
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Il joue moins qu’ailleurs. Avec un pourcentage de 1,3% de «joueurs dits problématiques», l’Hexagone se classe à un «niveau relativement bas» comparativement aux autres pays ayant effectué ce type d’enquête. La France est loin derrière les Etats-Unis ou l’Australie (environ 5%) mais «également en retrait» par rapport à l’Italie, le Canada, la Belgique et la Grande-Bretagne, tous aux alentours de 2%. Retrouvez l'intégralité de cet article sur Le Parisien.fr
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