Violences domestiques : la loi du silence

venez parler des sujets de société qui vous concerne ( drogue, alcool, avortement...)
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politicien
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Message non lu par politicien » 13 juil. 2011, 13:38:00

Bonjour,

     
 
80% des victimes de violences domestiques ne portent pas plainte, selon un rapport de l'Observatoire national de la délinquance. Parmi celles-ci, les victimes de viols conjugaux, dont seules 2% poussent la porte du commissariat.


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30.000 femmes ont été victimes de viols conjugaux au cours des deux dernières années en France. Parmi elles, seules 2% portent plainte contre leur compagnon. Ces chiffres chocs sont issus d'une étude publiée mardi par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), au terme d'une enquête auprès de 40.000 personnes âgées de 18 à 75 ans.
Cette enquête montre que près d'un million de Français ont subi des violences dans leur ménage au cours des deux dernières années. Les femmes sont les principales victimes (près de 60%), essentiellement pour des coups donnés par un ou plusieurs membres de leur famille. Mais la violence peut aussi être sexuelle. Selon cette enquête, 80.000 femmes «ont été victimes d'au moins un viol ou une tentative de viol au sein du ménage», dont près de la moitié ont été perpétrés par le conjoint. Et bien souvent, la loi du silence règne.
«Ces chiffres ne me surprennent pas, cela fait des années que nous les donnons», explique au figaro.fr Emmanuelle Piet, présidente du Comité Féministe contre le viol (CFCV). Cette association, créée en 1985, a lancé il y a un mois la première campagne d'information sur le viol conjugal, avec un spot télévisé percutant. «Rappelons que jusqu'en 1992, le viol conjugal n'était pas un crime. Jusque là, la loi interdissait de pénétrer par contrainte ou par surprise autrui, mais autrui, ça ne pouvait pas être la conjointe !»

Une violence encore taboue

Le viol conjugal reste encore un tabou. Dans de nombreux esprits, il demeure assimilé au devoir conjugal : les époux doivent avoir des relations sexuelles, quitte à se forcer, ou à «forcer» l'autre. Les victimes ont du mal à se livrer, et encore plus à en parler à leur médecin. Selon le rapport, seules 11% des victimes en parlent à leur médecin, de peur que celui-ci n'en parle à l'époux. Les violences physiques sont également peu dénoncées. Seules 20% des victimes se rendent au commissariat, et la moitié porte plainte.
«Ces femmes ne parlent pas parce que ces hommes ne violent pas et ne frappent à la première rencontre. Sinon, elles les auraient immédiatement quittés», explique Emmanuelle Piet. «Elles se retrouvent engluées dans une situation familiale qui s'est installée petit à petit. D'abord le conjoint est jaloux et contrôle les déplacements, les amis, le travail ... puis la sexualité.»
Viennent ensuite les premiers coups. «Selon nos chiffres, 40% de ces hommes violents tapent pour la première fois lors de la grossesse de leur compagne. Ils s'excusent en disant que l'arrivée d'un enfant les chamboule, et qu'ils redeviendront gentils à la naissance. Sauf que rien ne change.»

Deux à trois fois plus d'appels depuis la diffusion du clip

Nombre de femmes subissent du chantage de la part de leur conjoint si elles souhaitent en parler, ou les quitter. «Le chantage se fait sur le mode 'si tu parles, on te prendra les gosses, je me tuerai, ou je te tuerai'» Une menace bien réelle, avec 140 décès dus aux coups du conjoint chaque année dans le pays. Soit une mort tous les trois jours. «Le moment de la rupture est de loin le plus dangereux», indique Emmanuelle Piet.
Selon le Comité Féministe contre le viol, la parole des victimes se libère grâce aux campagnes d'information. «En 25 ans, nous avons écouté et conseillé 41.000 victimes. À chaque fois, on note un pic lorsqu'une campagne a lieu. Cela agit comme un réveil.»
Le spot télévisé sur le viol congugal, diffusé du 14 juin au 15 juillet, n'échappe pas à la règle. «Nous avons reçu de deux à trois fois plus d'appels qu'à l'ordinaire, avec une moyenne de dix appels par jour pour parler d'un viol conjugal», souligne Emmanuelle Piet. «Beaucoup nous ont dit 'c'est fou, j'ai vécu exactement la même chose que dans votre clip'». D'après la présidente de CFCV, près de 30% des femmes ayant contacté le collectif au cours des 20 dernières années ont fini par porter plainte.


Pour contacter le Comité des Femmes contre le viol, vous pouvez appeler le Numéro vert «SOS Viols Femmes Informations» au 0800 05 95 95. Appel gratuit.
LIRE AUSSI :
» «Lever la loi du silence» sur le viol conjugal
» Une campagne contre le viol conjugal



http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... ARTFIG0038…

  Qu'en pensez vous ?

A plus tard,
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Message non lu par FIFE » 13 juil. 2011, 15:36:00

Quand on voit ici la réaction des hommes sur les affaires de viol, on comprend que les femmes se taisent : de victimes, elles deviennent coupables, on cherche la moindre chose qui puisse les salir, comme le font d'ailleurs les avocats de DSK.....
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lancelot
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Message non lu par lancelot » 13 juil. 2011, 18:00:00

Archi faux. 
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Message non lu par FIFE » 13 juil. 2011, 18:24:00

Non, et vous le prouvez à longueur de pages......
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lancelot
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Message non lu par lancelot » 13 juil. 2011, 20:43:00

Ce n'est pas moi qui remets en cause la présomption d'innocence.

mais toi ... qui sait tout, comme toute bonne feneu que tu est.

Tu ne peux rien prouver .... comme toute bonne feuneuse.
Modifié en dernier par lancelot le 01 août 2011, 13:40:00, modifié 1 fois.

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Message non lu par politicien » 13 juil. 2011, 20:59:00

Bonjour,

Le sujet n'est pas DSK, ni le FN, d'ailleurs alors merci de revenir au sujet initial.

Merci d'avance.
Modifié en dernier par politicien le 01 août 2011, 13:40:00, modifié 1 fois.
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Message non lu par FIFE » 13 juil. 2011, 21:17:00

lancelot a écrit : Ce n'est pas moi qui remets en cause la présomption d'innocence.

mais toi ... qui sait tout, comme toute bonne feneu que tu est.

Tu ne peux rien prouver .... comme toute bonne feuneuse.
Et toi, tu sais tout, en bon macho bolchévique !
Modifié en dernier par FIFE le 01 août 2011, 13:40:00, modifié 1 fois.

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Message non lu par politicien » 13 juil. 2011, 21:29:00

Fife tu lis mes message j'en ai pas l'impression ? Si j'ouvre ce sujet c'est qu'il me semble important d'en parler...

Merci donc de respecter les sujets.
Modifié en dernier par politicien le 01 août 2011, 13:40:00, modifié 1 fois.
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Message non lu par politicien » 13 juil. 2011, 21:36:00

 
 

Selon une étude, 2% des victimes de violences physiques et sexuelles portent plainte.
943.000. Ce chiffre colossal est le nombre de victimes de violences physiques et sexuelles au sein du ménage entre 2008 et 2010, selon une étude réalisée auprès des 18-75 ans et publiée mercredi par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales.
Premières victimes de cette violence "intra ménage", les épouses ou compagnes. Sur les 943.000 personnes confrontées à ce fléau, 663.000 sont des femmes contre 280.000 hommes. Un phénomène d’autant plus inquiétant qu’il reste tabou.
"20,5% des personnes se déclarant victimes n’ont jamais parlé du ou des actes subis avant le jour de l’enquête", précise l’étude. "Moins de 20% ont consulté un médecin" et "moins de 2% portent plainte" dès lors qu’il s’agit de violences sexuelles contre "20% pour les blessures physiques".

L’absence de prise de conscience

"La plupart des femmes n’ont pas conscience que c’est une violence", souligne Jeanine Marzullo, de l'association SOS viol à Marseille. "L’histoire du devoir conjugal, c’est quelque chose qui est encore bien ancré, même dans la tête des jeunes. Quand on parle de ça, les jeunes disent "c’est mon copain, je ne peux pas lui dire non", insiste-t-elle.
Mais l’absence de prise de conscience n’explique pas tout. Pour Christophe Soullez, chef du département de l'office national de la délinquance, la difficulté à briser le silence est aussi une réalité.
"Engager une procédure devant la police, déposer plainte peut avoir des conséquences sur la perte d’un logement, la garde des enfants, des conséquences financières, se retrouver à la rue " souligne Christophe Soullez.
"Déposer plainte peut avoir des conséquences" :


La nécessité de libérer la parole
"Donc très souvent, les victimes vont essayer de trouver une autre solution. Il y a d’autres raisons qui interviennent comme la peur que cela se sache ou encore cette peur des représailles", poursuit-il.
"On voit bien que le ménage demeure un lieu très fermé, encore très tabou", note Christophe Soullez en soulignant que "c’est en libérant la parole et en faisant en sorte qu’on soit au courant de ce qui se passe qu’on pourra mettre en place de meilleurs dispositifs, plus efficaces pour mettre un terme à ce fléau", conclut-il.
Un avis partagé par Jeanine Marzullo. "Allez vers quelqu'un, allez vers d’autres personnes, pas forcément la famille", précise la bénévole de SOS viol à Marseille. "Dans ces cas-là, la famille est souvent mal placée pour entendre ça. Une grande partie des familles prennent ça en pleine figure. Elle a beaucoup de mal à soutenir la personne, et en premier lieu à penser que c’est vrai. C’est très difficile de prouver qu’on a été violenté par son mari, son concubin ou son compagnon", déplore-t-elle.

Europe1
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mps
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Message non lu par mps » 17 juil. 2011, 08:56:00

Va déclarer un viol à la Police, et tu verras comment sont traitées les filles qui s'y risquent ! icon_biggrin
Modifié en dernier par mps le 01 août 2011, 13:40:00, modifié 1 fois.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par pwalagratter » 17 juil. 2011, 11:43:00

"L’histoire du devoir conjugal, c’est quelque chose qui est encore bien ancré, même dans la tête des jeunes. Quand on parle de ça, les jeunes disent "c’est mon copain, je ne peux pas lui dire non", insiste-t-elle.
Et le problème est bien là, j'estime même que 100 % les femmes ont été au moins une fois dans leur vie de couple ou leur relation obligées d'en passer par là pour avoir la paix. Désolée messieurs mais c'est une triste réalité qui heureusement ne finit pas toujours en drame d'où ce silence sur la question.
D'ailleurs la religion et parfois même la loi sont venues à la rescousse des "besoins" de l'homme en inventant le fameux "devoir conjugal" de la femme histoire de montrer que son corps appartient non seulement à son homme mais également à toute une communauté.
Modifié en dernier par pwalagratter le 01 août 2011, 13:40:00, modifié 1 fois.

Emmanuel
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Message non lu par Emmanuel » 17 juil. 2011, 13:20:00

Message supprimé
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Lucas
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Message non lu par Lucas » 17 juil. 2011, 13:27:00

Il n'y a pas que les femmes qui en sont victimes : 


 
http://www.lexpress.fr/actualite/societ ... 12145.html
 


280 000 hommes auraient été victimes de violences conjugales en 2010 selon l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales. Deux d'entre eux se confient.
"Pendant quatre ans, tout s'est passé au mieux dans notre couple. Mais à la naissance de notre fils, Achille, elle a commencé à m'insulter, se rappelle Olivier. Les agressions verbales devenaient récurrentes et sa logorrhée débutait dès 8h du matin et ce jusqu'à notre coucher. J'ai compris qu'il y avait un problème lorsque nous étions en Italie. Elle est rentrée en France me laissant seul avec mon enfant âgé d'un an", déplore l'homme, depuis divorcé.  
Ces violences psychologiques, Georges* aussi les a subies au quotidien. Sa femme lui reprochait le moindre de ses gestes. "Tous les prétextes étaient bons pour me rabaisser: si je ne rentrais pas trop tard de mon travail, je nourrissais mal nos enfants ou je ne savais pas les habiller pour aller à l'école. Au début, je tentais de l'excuser, je justifiais ses actes par son mal-être. Mon épouse est dépressive. Puis, lorsqu'elle est devenue violente, j'ai compris que ça allait bien au-delà d'un simple malaise."    

Georges a l'impression que le but de son épouse, avec qui il est en instance de divorce, est de le pousser à bout pour qu'il finisse, à son tour, par lever la main sur elle. En vain. Face au torrent de violences, il garde son sang froid.  
L'homme se souvient d'un matin, en particulier. "Je jouais avec mes enfants dans le salon lorsqu'elle s'est mise à mettre à sac à la bibliothèque et à balancer les ouvrages à travers la pièce. Je lui ai dit que je ne lèverai pas la main sur elle et ne me laisserai pas abuser par son attitude." Ce jour-là, l'intervention de Georges apaise son épouse. Mais un autre, alors que sa belle-mère est présente, sa femme lui donne une baffe. Georges dépose une main courante. Un pas franchi.  
Olivier aussi a fait la démarche de se rendre au commissariat le plus proche. Cette fois-là, sa femme avait tenté de l'étrangler. "Ses mains ont serré ma gorge pendant une minute. Je ne me suis pas débattu et n'ai rien répliqué car je savais que le moindre de mes gestes pouvait me conduire au retrait de la garde de mes enfants. J'ai tout de même eu 3 jours d'ITT [incapacité totale de travail, ..."  
Après le dépôt d'une main courante, la femme d'Olivier est convoquée par la police. Apeuré, l'homme abandonne les poursuites. "Elle allaitait ma fille et je n'ai pas eu le coeur de poursuivre. J'ai préféré retiré ma plainte", explique-t-il. A bout, Olivier a fini par quitter le domicile familial et se bat pour récupérer la garde de ses enfants. 

SOS Papa est une association qui vient en aide aux pères en difficulté face aux violences et aux problématiques du divorce (gardes, séparation des biens, etc). L'organisme conseille en cas de violences conjugales de faire constater les blessures par un médecin qui en attestera par écrit puis de porter plainte. "Les époux doivent de se déculpabiliser d'assigner en justice leurs épouses quand il y a violence avérée", explique Dominique Ruffié, le secrétaire général.

Modifié en dernier par Lucas le 01 août 2011, 13:40:00, modifié 1 fois.

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Message non lu par politicien » 29 juil. 2011, 17:43:00

Bonjour,


 
 
Une femme sur dix vivant en couple est victime de violences conjugales. Un constat effroyable qui reflète pourtant le quotidien de dizaines de milliers de femmes en France. Enfermées dans un huis clos familial, il est souvent difficile pour elles de sortir de leur silence. Au 3919, le numéro d’écoute national, près de 50.396 appels ont été traités en 2010, en augmentation de 50,2 % par rapport à 2009. Décryptage avec Carole Damiani, psychologue à l’Institut national d’aide aux victimes et de médiation (Inavem) (*).

Comment expliquer les violences conjugales
Il y a deux théories qui s’affrontent en France. Celle des féministes qui expliquent ces violences exclusivement en terme de dominant-dominé et par l’image de la représentation masculine et féminine au sein de la société. D’autres théories, issues de la psychanalyse, montrent qu’il y a des présupposés psychologiques. On sait que 60 % des victimes de violences conjugales étaient déjà des enfants maltraités. Et la grande majorité des auteurs, entre 60 et 80 %, ont été soit témoin, soit victimes de violences.

Certaines femmes plus exposées que d’autres
Le facteur de risque essentiel est la fragilité psychique, notamment chez les personnes victimes de violences passées. Les violences conjugales se retrouvent dans toutes les couches sociales et à tous les âges, mais il s’agit le plus souvent de femmes isolées, qui se trouvent dans des situations de précarité. Elles n’ont pas de ressources extérieures, comme de la famille ou des proches, ou parfois l’auteur s’arrange tout simplement pour faire le vide autour.

L’image de la " femme battue " a évolué
Avant, on se focalisait sur les violences physiques car on se trouve dans un système judiciaire où il faut des preuves matérielles. Les violences psychologiques sont plus nombreuses, mais la grande difficulté est de ne pas pouvoir les démontrer. Même s’il y a dorénavant une loi contre les violences psychologiques, c’est souvent la parole de l’un contre celle de l’autre.

Les femmes sortent plus de leur silence

Les deux grands freins à la parole sont la honte et la culpabilité. En clair, elles disent : « On va dire que c’est ma faute. » Les nombreuses campagnes de sensibilisation commencent à porter leurs fruits, notamment l’an dernier lorsque les violences conjugales ont été déclarées grande cause nationale. Auparavant, la plupart des victimes craignaient de porter plainte. Aujourd’hui, la formation des premiers accueillants (police, gendarmerie, psychologue…) a énormément progressé.

L’épreuve difficile de la plainte
L’an dernier, seules 42,6 % des victimes ont déposé plainte auprès des services de police, selon la FNSF. En 2009, le ministère de la Justice a recensé près de 59.427 procédures pour violences conjugales sur l’ensemble du territoire, avec un taux de réponse pénale de l’ordre de 83,7 %. Rappelons que les violences sur un conjoint sont considérées par la justice française comme « circonstance aggravante ». Avec des peines pouvant aller de trois ans d’emprisonnement pour violence avec interruption de travail de moins de huit jours à vingt ans de réclusion pour les agressions ayant entraîné le décès de la victime.

(*) Numéro d’écoute 08Victimes (08.84.28.46.37)

France Soir
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Message non lu par lancelot » 29 juil. 2011, 21:27:00

Mode kéké on :

Elles ont ce qu'elles méritent

Mode kéké Off.


Je suis d'accord avec manu. Une relation de couple n'est pas toujours évidente et peut entrainer des violences.
pourquoi les femmes ont elles peur de se retrouver seules, car il est évident que porter plainte implique la séparation ?

pour le salaire du mari ?

parce que c'est un constat d'échec ?

parce que ce n'est pas bien ?

parce qu'il y a des enfants ?

il faudra bien un jour qu'elles répondent à ces questions et c'est un peu facile de les victimiser d'office, contre leur gré et a leur corps défendant.

Les femmes seraient elles immatures et incapables de faire la différence ?

Si oui ... et qu'elles apprécient les bourre pifs quotidiens, personne ne peut rien pour elles. A part peut être Kenneth Thompson, mais il est plus intéressé par le 10 ou 20% qu'il peut prendre sur une affaire. Donc celles qui sont mariées à un pauvre ... c'est mort.
Modifié en dernier par lancelot le 01 août 2011, 13:40:00, modifié 1 fois.

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